mardi 26 février 2008

Le goût morbide de la démocratie




Secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement et spécialiste de Jean Zay sur lequel il a coécrit un livre, Roger est avant tout un pourfendeur du fascisme.

Ainsi, lorsqu'à l'Assemblée s'élèvent timidement quelques voix contre la loi dite "Sicherungsverwahrung", traduite en Français par "Rétention de sûreté", Roger proteste contre le «goût morbide [de la gauche] pour la polémique».

Cette fâcheuse manie qu'ont les députés d'ouvrir leur grande gueule à l'Assemblée, c'est énervant à la fin. Roger, le Secrétaire d'Etat Chargé des Relations avec le Parlement, leur a bien rabattu le caquet.

Avec son ami Yves Jégo, ils dénoncent l'Axe du mal : «Contrairement au PS, nous ne voulons pas que des prédateurs sexuels […] menacent nos enfants».

Car on ne parle pas assez de la gauche qui verse une larme devant les caméras et, dans l'ombre, assure la formation des "prédateurs sexuels" qui tournoient en escadrille au-dessus des écoles maternelles.

Mais le fascisme est protéiforme : par exemple, lorsque les néo-nazis Bayrou, Villepin, Royal et d'autres passent à l'offensive (la pétition en ligne, nouvelle arme de destruction massive visant à renverser un chef d'état élu démocratiquement), Roger dénonce et nous sauve à nouveau d'un "déni de démocratie" et du "fascisme rampant".

Grâce à Roger, on peut dormir tranquille, la mémoire de Jean Zay est dignement perpétuée.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

"A la veille des élections, ce retour des socialistes à une vision laxiste de la justice doit éclairer les Français pour choisir entre ceux qui veulent protéger les victimes et ceux qui refusent l'application des lois votées par le parlement."

J'aimerais l'avoir écrit.

Je me demande si je ne vais pas voter finalement, maintenant que je suis éclairée.

Jean-Pierre Martin a dit…

Ca fait même mal aux yeux, tellement on est éclairés.

Le fascisme n'a qu'à bien se tenir.

Anonyme a dit…

Merci pour le ton donné à ton Blog,

Finesse, justesse, humanité, bref, critique ...

Merci,

Ludo

Jean-Pierre Martin a dit…

Sympa, vieux. Merci