vendredi 18 décembre 2009

Copenhague : les pays pauvres ne jouent pas le jeu

A quelques heures de sa clôture, le sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique est dans une impasse. Et la probabilité d'aboutir à un accord satisfaisant s'amenuise d'heure en heure. La faute aux pays émergents qui se refusent à envoyer des signaux encourageants.

Il veut détruire notre planète

Alors qu'en Europe, et en France en particulier, une politique volontariste a permis de réduire la température de plus de 10°C en une semaine, avec chute de neige et verglas, les pays du sud se complaisent dans des climats tropicaux. Comment cautionner que des populations se pavanent sous des températures de 30°C à Abidjan ou 25°C à Rio, tandis que les citoyens des pays développés luttent contre le froid (-9°C à New-York!!) pour sauver la planète? Une attitude déplacée qui agace passablement le président français : "C'est proprement indécent. On sacrifie nos SDF pour refroidir l'atmosphère mondiale, et les pays émergents ne font aucun effort. En refusant de sacrifier un peu de leur confort, les pays africains ont peut être hypothéqué l'avenir de la Terre. On ne signera pas d'accord sans garantie des pays pauvres sur des objectifs chiffrés de réduction de température".

La vague de froid va prouver toute l'efficacité du nucléaire face au réchauffement climatique...enfin si ça marche

Face à tant de mauvaise volonté, l'Union Européenne, Danemark en tête, a donc sorti de ses cartons le plan B, un dispositif sécuritaire renforcé pour lutter contre les réfugiés climatiques. Les forces de l'ordre danoises se sont ainsi exercées toute la semaine en fracassant du manifestant. De son côté, Nicolas Sarkozy a tenu à réaffirmer le leadership français dans l'élaboration du plan B : "La France est bien sûr à la pointe dans le combat contre les réfugiés, qu'il soient climatiques ou non. Voilà des années que notre police s'exerce à traquer, torturer, enfermer et expulser des étrangers. Nous partagerons notre savoir-faire avec nos voisins européens afin de protéger l'Europe du tsunami qui l'attend".

A Copenhague, on pratique une répression éco-responsable

Du côté des pays émergents, on est surpris des garanties demandées par l'Union Européenne et les États-Unis. Des exigences sans précédent : "Alors que les sommes atteignaient des sommets inédits, il ne nous semble pas que l'Europe ou les États-Unis aient exigé la moindre contrepartie des banques pour les sauver". C'est oublier bien vite le bras d'honneur de la finance mondiale en guise de remerciement.

mercredi 16 décembre 2009

Frédéric Lefebvre expulsé vers les zones de conflit

«Alors que toute la droite, dont l'UMP, s'engage dans les quartiers populaires pour mener la guerre aux pauvres, qui pourrait comprendre que Frédéric Lefebvre, responsable politique dans la force de l’âge, n’assume pas son devoir, reste planqué dans les Hauts de Seine et échappe à la formation que, notamment la police, lui propose pour défendre ses propres richesses dans son pays? » C'est par ses mots que François Fillon a commenté le probable parachutage du porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre dans une circonscription de Seine Saint Denis sous contrôle communiste. Par ailleurs, Éric Besson le ministre de l'Immigration a affirmé que Frédéric Lefebvre avait épuisé tous les recours et s'était vu refusé l'asile, "ce qui signifie qu’il n'est en rien persécuté dans ces quartiers, et qu’il n'est pas un réfugié politique".


L'expulsion de Frédéric Lefebvre s'est faite avec humanité

La France mène depuis 2007 et l'élection de Nicolas Sarkozy, une guerre sans pitié aux pauvres, qu'ils soient chômeurs, travailleurs précaires ou étrangers. Un conflit qui s'éternise et qui a connu ces derniers jours de nombreux soubresauts, avec la non revalorisation du Smic, l'expulsion d'afghans et le passage à tabac d'Olivier Besancenot. Afin de mener cette croisade pour la liberté et le capitalisme, le pays a mobilisé de nombreuses forces de police et notamment la Brigade Anti Criminalité (BAC), une unité spéciale bénéficiant des pleins pouvoirs. Malgré tous ses efforts (passages à tabac, arrestations arbitraires, viols), la BAC nécessite un soutien politique afin de canaliser la colère des populations autochtones. C'est le sens du parachutage de Frédéric Lefebvre, propagandiste de métier, et "déserteur patenté".

Une petite fête a été organisée pour souhaiter la bienvenue à Frédo

Malgré tout, de nombreuses associations droit de l'hommistes s'insurgent contre cette expulsion. "On a signé son arrêt de mort" dramatise à souhait le représentant de la CIMADE. "Ca fait des années que, sans être élu, il insulte les pauvres, soutient une guerre de spoliation des richesses du pays par le patronat. Il est attendu au tournant, il court un vrai danger". Par ailleurs, "avec son physique de crevette asthmatique, il n'est pas vraiment armé pour se défendre. Il va se faire défoncer!". Du côté de ses amis, on espère que le gouvernement saura raison garder et que Frédéric pourra continuer à cracher son venin à l'abri des représailles. A l'image du président Sarkozy. "Après tout, après avoir mis le feu aux banlieues en 2005, Nicolas Sarkozy n'est jamais retourné sur la dalle d'Argenteuil!". Courageux. Mais pas téméraire.

Nadine Morano nommée Ministre des Affaires Musulmanes

A l'annonce de sa nomination, Nadine Morano a rappelé aux journalistes l'importance de l'alcool dans la société française


Face à la montée de ce qu’il faut bien appeler le « Problème Musulman », le gouvernement a décidé la création d’une officine chargée de la régulation des affaires musulmanes (au Karcher).

A la surprise générale, c’est Nadine Morano, alias la « charcutière de Toul », qui hérite du maroquin que convoitait également le circonvenant Eric Besson, alors que le poste lui paraissait pourtant taillé sur mesure. L’ancienne Ministre de la Famille Française doit probablement sa promotion à ses dernières contributions au GRand (et Eminent) Débat sur l’Identité Nationale (GREDIN), en pointant du doigt les problématiques port de la casquette à l’envers et pratique de la langue à l’envers, courants chez les membres de la race musulmane, qui font souvent les choses à l’envers de manière générale, soit dit en passant et sans aucun parti pris.



Eric "hallouf "Besson n'a pas caché sa déception face à l'annonce de la nomination au ministère dont il avait "toujours rêvé"


Le premier chantier pour Nadine concernera évidemment le statut du Musulman, une piste qui suit la pente naturelle du GREDIN entamé par le truculent Eric Besson. Faut-il accorder au Musulman les mêmes droits que ses hôtes français, alors qu’il est de souche étrangère et ne partage pas les valeurs françaises comme le respect de la femme, le respect du cochon et le respect de la casquette à l’endroit ? Si certains font déjà enfler la polémique et voudraient qu’on ne pose pas la question, c’est bien pourtant du ressort de la démocratie d’ouvrir des débats.



C'en est véritablement fini du programme du Conseil National de la Résistance de 1945


Elle aura également à arbitrer la délicate question de la dépénalisation des incendies de mosquées : car même si, à l’arrivée, la pratique ne fait pas l’unanimité, il faut bien faire preuve de pragmatisme et reconnaître que tout cela part d’une bonne intention, au départ. Et on ne peut pas faire de Real Politik sans pragmatisme. N’est-ce pas ?

La question de la gestion des biens et de la propriété des musulmans serait également évoquée. En revanche, c’est la délicate question du regroupement des membres de race musulmane qui devrait faire débat au parlement. « Not in my backyard », ulule déjà Eric Raoult.



"Not In My Backyard ! Grouuik !! Grouik!!!" (photo prise lors de la garden-party de l'Elysée, le 14 juillet 2009. On voit nettement Rachida Dati mettre une main au paquet à Bernard Laporte)


Le président Sarkozy a tenu également à saluer le progressisme de nos amis suisses sur la question du lieu de culte : « Les chrétiens, les Juifs, les hindous n’ont pas de minarets. Alors pourquoi faire une faveur à une religion en particulier ? », soulignant que la laïcité est avant tout une question de neutralité. Croyant saisir l’occasion de brosser nos cousins suisses dans le sens du poil (ras), il a mis en avant les dangers d’une Europe-gruyère qui laisserait passer n’importe qui. L’incident diplomatique fut évité de justesse, alors que le président de la confédération suisse rétorquait, par presse interposée, que « si l’Europe était comme le gruyère suisse, on ne laisserait certainement pas passer n’importe qui, car il n’y aurait pas de trous. » En dehors de cette maladresse, la convergence des vues franco-suisses sur la question du Problème Musulman ne fait plus débat. Les présidents suisse et français devraient à ce propos se rencontrer cette semaine pour harmoniser leurs discours visant à promouvoir au niveau européen la création d'une commission chargée des affaires musulmanes.

Ainsi, dès aujourd’hui, le tout nouveau ministère lance un appel à candidatures pour grossir ses rangs. Seront particulièrement ciblés les jeunes bacheliers issus des terminales scientifiques qui n’auraient pas suivi d’enseignement d’Histoire, afin d’être sur ces questions tout-à-fait neutres et exempts d’influence stalinisante, un peu à la manière suisse.

lundi 14 décembre 2009

Moraliser le capitalisme : enfin des solutions concrètes !


Plus moderne que la Tarte à la crème...











... la Tartaglia !

samedi 12 décembre 2009

Les bronzés 4 : sortie nationale

"Les bronzés gouvernent !"

Teaser :




En bonus : le making of



Josiane Balasko était beaucoup plus crédible dans "Nuit d'ivresse", je trouve. Pochtronne, d'accord mais ministre...

dimanche 6 décembre 2009

Identité nationale : faut-il interdire le port de la Rolex?

Lancé en octobre, le "grand débat" sur l'identité nationale voulu par le ministre de l'Immigration Éric Besson dérape chaque jour un peu plus. Et le site internet mis à disposition des français regorge de messages haineux et revanchards.




La site du gouvernement appelait pourtant au respect de chacun


Principal cible des internautes, la Rolex, ce signe ostentatoire de richesses, qui cristallise les crispations des français touchés par la crise. Une controverse habilement instrumentalisée par la gauche dans l'optique des régionales. Ainsi Martine Aubry de fustiger "cette droite bling-bling qui se pavane en yacht et qui affiche ses montres de luxe pendant que le peuple s'enfonce dans la misère". Des accents populistes et démagogiques qui scandalisent la majorité.

Car au delà de la Rolex, c'est bien la question de la place de la droite au sein de la République qui est posée. Les récentes sorties racistes, xénophobes et homophobes des ténors de la majorité (de Sarkozy à Hortefeux en passant par Chirac, Vanneste ou Lefèvre) ont renforcé l'impression nauséabonde laissée depuis 2 ans par la politique du gouvernement. Et exhumé ce vieux serpent de mer : la droite est elle soluble dans la démocratie?

Une campagne médiatique dégueulasse!!

A cet égard, l'opinion française semble devenir de plus en plus intolérante vis à vis de la droite. Et le débat ne se limite pas au seul port de la Rolex. "Il faut interdire la Rolex et même le 4x4!!" tonnent les uns, tandis que d'autres s'insurgent contre ces "riches qui veulent nous imposer leur mode de vie : consommer comme des cons". Les réflexions de comptoir succèdent aux légendes urbaines sur ces "patrons qui exploitent des ouvriers", "ces actionnaires qui gagnent de l'argent sans rien faire", "ces bourgeois qui partent à l'étranger pour ne pas payer d'impôts". Mais le principal grief fait à la droite est de ne pas respecter le pacte républicain : "Ils arrivent chez nous et ils insultent les étrangers, les chômeurs, les pauvres.... c'est vraiment dégueulasse!", "C'est tous des fachos, des extrémistes, des intégristes!", "Liberté, Égalité, Fraternité, ça leur parle?".

Face à ce retournement de l'opinion, les politiques doivent se positionner. Tout en gardant prudence et mesure. Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a rappelé que "les règles de notre pays doivent être respectées par tous les partis, y compris par l'UMP. Les gens de droite ont bien sûr des droits mais ils ont aussi des devoirs." Pour l'opposition, il ne s'agit pas de stigmatiser une catégorie de population, mais de la protéger : "Avec cette loi anti-Rolex, on veut surtout protéger les populations riches fragiles, qui sont victimes de la société de consommation. En achetant de grosses merdes très chères ils se ridiculisent". Selon Ségolène Royal, "les français ne veulent pas que leur pays change, qu'il soit dénaturé. Ils veulent garder leur identité. Nos concitoyens ne veulent pas voir des Rolex dans la rue mais cela ne veut pas dire qu'ils sont hostiles à la pratique du libéralisme".

Un vrai lynchage

Pour contrer le déferlement médiatique, la droite de gouvernement s'offusque "de ces amalgames. Tous les prétextes sont bons (...) pour faire peur et nourrir un sentiment de rejet contre certains députés issus de la droite". Dénonçant une politique du "bouc-émissaire", le parti présidentiel peine cependant à trouver des porte-paroles qui ne soient pas discrédités. Même à gauche, certains comme Julien Dray se déclarent "mal à l'aise" face à tant de populisme.


Face à la violence des attaques, Éric Besson préfère sortir masqué

Le président Nicolas Sarkozy en personne a tenu à désamorcer la polémique. "Il est bien évident qu'assimiler la politique de mon gouvernement à du fascisme est proprement ridicule. Et je ne laisserai pas l'opposition dévoyer ce débat sur l'identité nationale. Les inégalités, le bling-bling sont des traditions françaises. Vous ne pensez pas que Louis XIV était un peu bling-bling? L'ancien régime était une société égalitaire? Ne sombrons pas dans le n'importe quoi. Réclamer une loi contre les Rolex, et puis quoi encore? Limiter les salaires des patrons?". Et le président de conclure : "Je ne laisserai pas la gauche stigmatiser les forces vives de la nation. Par contre, un référendum sur l'interdiction du couscous, pourquoi pas".

jeudi 12 novembre 2009

Barak Obama préside l'UE

Alors que le Traité de Lisbonne n'est pas entré en vigueur, Barack Obama a été élu Président de l'UE lors d'un sommet extraordinaire, quelques semaines seulement après avoir reçu le prix Nobel de la Paix.

Le président américain a été élu "pour son impartialité totale et définitive vis à vis des 27" ont annoncé les chefs d'états et de gouvernements de l'UE ce matin. Le premier Afro-Américain élu à la Maison Blanche, troisième président américain en exercice à recevoir le Nobel de la paix devient le premier Président de l'Union Européenne. Des rumeurs circulent quant à sa prochaine candidature à la présidence de l'Union africaine.

"Avec cette nomination, le multilatéralisme va être grandement simplifié" rapporte un porte-parole présent à Bruxelles.

Retour sur cette élection inattendue.
En novembre 2009, quelques noms circulent mais aucun ne fait l'unanimité dans les couloirs du parlement européen. Le passif irakien de l'atlantiste Tony Blair a rapidement disqualifié l'ancien prime minister. Le chef du gouvernement belge Herman Van Rompuy, qui avait pris un bon départ, est rapidement écarté pour n'avoir pas été capable de résoudre le conflit qui oppose wallons et flamands sur l'arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Quant à son homologue néerlandais Jan Peter Balkenende - Harry Potter comme le surnomment les Néerlandais - c'est son manque de charisme et les désaccords au sein de son propre parti qui ont eu raison de sa candidature. Enfin, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker auteur de ces mots : "J'ai appris qu'il ne faut pas se porter candidat à une telle fonction. Il faut laisser venir les appels des autres" risque d'attendre encore longtemps.



Voldemort et Harry Potter



Le nom d'Obama
C'est le très eurosceptique Tchèque Vaclav Klaus qui prononce le nom d'Obama en des termes fort peu élogieux : le président Américain a en effet décliné son invitation à dîner en mars dernier. Gordon Brown saisit là l'occasion de proposer ce nom à ses confrères. Hormis le Président Français, une très large majorité se cristallise autour de la proposition. Nicolas Sarkozy se retrouve isolé, seul à contester l'option Obama. C'est le Cavaliere grabataire Silvio Berlusconi qui met fin à la polémique : "Obama est en passe de réussir sa réforme de la santé pendant que Sarkozy dézingue le système de santé français. A mon âge, c'est un sujet important".

Maintenant tu te tiens à carreau crétin

Kouchner opine
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, qui s'est prononcé mardi dernier pour le choix d'une forte personnalité ne trouve rien à redire "Un Nobel de la Paix à la tête de l'UE est une excellente nouvelle. " et d'ajouter "Il est le premier, et peut-être le dernier, à avoir une chance de façonner l'ordre du jour international, avec le reste du monde et en particulier l'Europe, dans un esprit de responsabilité partagée". À la question de savoir s'il était en faveur d'une personnalité qui n'est pas européenne, il répond : "Moi, je préfère bien entendu, car nous devons parler à 27 et peser dans le monde en toute impartialité. Ceci n'est possible que si le chef est au-dessus de la mêlée".

Proposition pour un nouveau drapeau européen


Un chef pour la diplomatie européenne
Barak Obama a immédiatement annoncé la nom du nouveau chef de la diplomatie européenne. C'est Hillary Clinton, Secrétaire d'État des Etats-Unis, qui assumera cette nouvelle fonction. "Un président noir pour l'UE, une femme à la tête de la diplomatie, c'est une belle revanche des minorités sur le vieux continent" commente l'envoyé spécial de FoxNews qui ajoute avec un soupçon d'ironie et un gros accent yankee "le vieux continent se fait un lifting à l'américaine".

Putain, qu'est-ce qu'on se marre

mercredi 11 novembre 2009

Eric Raoult souhaite remplacer le prix Goncourt par la dictée de Bernard Pivot

Eric Raoult a-t-il le droit ou le devoir de fermer sa gueule ?


« Les artistes estiment avoir le droit de tout dire »

Tel est le triste constat dressé par Eric Raoult, après sa lecture dans la revue les Inrockutibles de l'entretien de Marie N'Diaye, dernière lauréate du Prix Goncourt, à qui il n'a pas manqué de rappeler son "devoir de réserve" afin de préserver l'image de la France. Le député-maire UMP, en bon libéral, aime la liberté d'expression, et entend lui redonner plus de vigueur, plus de force :

« Quoi de plus réjouissant, pour un artiste, que de s'exprimer totalement, librement, à travers une dictée, surtout quand elle est lue par Bernard Pivot. L'orthographe recèle une telle puissance créative. Les auteurs d'aujourd'hui négligent trop souvent ce moyen d'expression, ils préfèrent inventer des histoires à eux, qui la plupart du temps ne se sont même jamais réellement produites. On est à la limite de la diffamation, là. »

Ainsi, le député-maire souhaite revaloriser la dictée en lui donnant une place d'honneur, puisque c'est cet exercice qui devrait permettre d'élire le prochain lauréat du Prix Goncourt. Des textes allant d'Enrico Macias à Henri Guaino, ou pourquoi pas, de Carla Bruni seront sélectionnés à cette fin. Le maître de cérémonie, Bernard Pivot, membre de l'Académie du Goncourt, donnera la lecture aux candidats.
Une idée moderne, certes qui va probablement une nouvelle fois soulever la polémique chez ceux qui préfèrent critiquer l'action du gouvernement au lieu de se lever tôt pour aller travailler, mais qui a le mérite de relancer le débat sur la liberté d'expression.

« Tenez, par exemple, ma secrétaire : je lui dicte des lettres tous les jours. Et bien, elle a l'air de s'en porter très bien »

Toujours sur le pont, Eric Raoult est également très vigilant à l'égard de la liberté d'expression journalistique :

« Le problème est différent. Les journalistes ne doivent pas donner leur opinion, ils doivent se contenter d'énoncer les faits tels qu'ils se sont produits.

Par exemple, quand un journaliste écrit que le programme du gouvernement et de Nicolas Sarkozy est ambitieux, visionnaire, courageux et nécessaire, ce n'est pas une opinion, c'est un fait. Il est là tout-à-fait dans son rôle.

Quand tel ou tel autre journaliste vient provoquer le très respectable président tunisien Ben Ali, par ailleurs grand ami de la France de Nicolas Sarkozy, en évoquant par exemple la poignée de journalistes - paraît-il - dans les prisons tunisiennes, je pense qu'on devrait les y inviter quelque temps afin qu'ils prennent toute la mesure de ce qu'ils disent. Qu'ils se méfient, car la France n'a pas non plus vocation à être le pays de l'anarchie journalistique.
 »

L'image de la France


« Etienne Mougeotte, par exemple, est un excellent professionnel. Il donne une très bonne image de la France. Je pense que les jeunes journalistes devraient prendre exemple sur lui. »

Spécialiste de la liberté d'expression, Eric Raoult porte un regard moderne sur ces questions.

« La publicité, par exemple, est un vecteur fort de liberté d'expression et d'art populaire. Qui n'a jamais chanté au moins une fois, sous la douche : "Andros, Andros, ça c'est fort de fruits" ? »

Habile sur tous les sujets, et fortement opposé à l'homoparentalité, c'est encore lui qui avait déclaré « Dès qu'il y a un enfant, il faut un papa et une maman », relançant ainsi le débat sur l'interdiction du divorce.

Enfin, conscient que la « liberté-des-uns-s'arrête-où-commence-celle-d'autrui », il soutenait une loi visant à rétablir la peine de mort - attendez, revenez, seulement dans certains cas - notamment pour tout ce qui ressemble à du terrorisme.

Allez savoir pourquoi on le surnomme Rantanplan... cela restera à jamais un mystère


« Le sarkozysme est un humanisme », aurait sans doute écrit Eric Raoult si lui-même n'avait pas fait voeu de chasteté intellectuelle à l'âge de 15 ans. C'est en effet à ce moment qu'Eric Raoult, alors en classe de seconde B3 au Lycée Janson de Sailly, décida, courageusement et en son âme et conscience, de ne plus jamais lire un livre, et de ne plus jamais tenir un stylo. Ecoeuré par « La princesse de Clèves », il fustige alors avec ironie tous ces « pseudo-écrivains qui savent tout mieux que les autres ».

C'est pourquoi même, selon certaines sources, il s'attaquerait à la rédaction (avec l'aide de sa secrétaire) d'une proposition de loi visant à instaurer un « couvre-feu » pour les écrivains anti-sarkozystes. C'est une manière de siffler la fin de la récréation.

« Ca a bien marché avec les bandes de racailles, pourquoi pas avec les écrivains, ils ne sont pas plus bêtes que les autres. »

mardi 10 novembre 2009

Nicolas Sarkozy était un agent de la STASI

"Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l’Allemagne". C'est via Facebook que le président français a décidé de révéler son passé d'agent de la STASI infiltré en France. Ce 9 novembre 1989 au matin, alors que rien ne laisse présager que la chute du mur de Berlin est imminente, Nicolas Sarkozy reçoit des informations confidentielles de son état-major. Il fait alors partie de la petite poignée d'initiés qui sait que le dénouement est proche.

Nicolas Sarkozy relevant les empreintes sur le mur pour identifier les casseurs

Le désordre qui règne autour de l'aveu du président français marque le désarroi de son entourage. Les rectificatifs succèdent aux démentis. On parle du 10, du 11 et finalement du 16 novembre. Mais l'entêtement du chef de l'État résonne comme un aveu, comme la volonté de se libérer de ce trop lourd passé.

Il faut dire que le coming-out présidentiel éclaire d'un jour nouveau la politique trop grossièrement capitaliste menée depuis mai 2007. Accroître les inégalités, prendre aux pauvres pour donner aux riches, criminaliser la pauvreté, creuser les déficits, démanteler les services publics, supprimer les acquis sociaux : tous les éléments d'une logique ultra-libérale poussée jusqu'à l'absurde avec pour seul but de préparer les français à la révolution bolchévique. "Avec le recul, on voit bien que toute son action s'inscrit dans une volonté de dégoûter le peuple du capitalisme. Il a labouré un terrain propice à la colère et à la révolte. Tous les ingrédients sont réunis pour que ça explose" analyse froidement un député UMP. Et ce matin c'est toute la majorité qui a la gueule de bois.

Poutine et Sarkozy, une nostalgie partagée

Comment la supercherie a t'elle pu tenir si longtemps? Pourquoi les députés, les ministres ont ils suivi aveuglément les ordres fous d'un espion infiltré? "On n'a rien vu venir, on était comme hypnotisé. Pourtant on en a avalé des couleuvres. Le bouclier fiscal, la taxe professionnelle, les retraites...ça devait soi disant relancer la croissance. Et aujourd'hui on a un déficit et un chômage record! Il nous a emmenés en klaxonnant droit dans le mur*" gémit un sénateur. Et que dire des journalistes, trop occupés à défendre leur idole? De Renaud Dély à Étienne Mougeotte, en passant par David Pujadas ou Claire Chazal, ils sont devenus à jamais les idiots utiles du bolchévisme.

Pourtant, il était facile sous la carapace bling-bling de déceler les habits froids du fonctionnaire de police zélé. "Il a un goût presque maladif pour la répression policière. Toute son action politique est marquée par la volonté de réprimer. Il symbolise à lui seul les chars russes dans les rues de Prague. Il avait un plaisir jouissif à voir le nombre de gardes à vue exploser. Il se délectait des récits des bavures policières. Et surtout il voulait ficher l'ensemble de la population. Le fichier Edvige, la biométrie, Base Élèves : l'école est-allemande dans toute sa splendeur" témoigne un fonctionnaire de l'Élysée. Une description qui fait froid dans le dos.

Le visage crispé du sadique qui a torturé des innocents dans des caves

Et maintenant? Difficile de prévoir la réaction du peuple à cette annonce. La France semble plongée dans la torpeur. Seul, Éric Besson, ministre de l'Identité Nationale, a osé publiquement soutenir Nicolas Sarkozy : "Je tiens à préciser que j'ai toujours été communiste. Si j'ai quitté le parti socialiste c'était pour protester contre son recentrage. Et j'ai une Trabant!".


* de Berlin

lundi 9 novembre 2009

Vingt ans déjà

Chers amis, l'heure est à l'émotion dans tous les média, une fois n'est pas coutume. Fidèle à notre ligne éditoriale, je tiens à me féliciter de l'hommage solennel rendu rien moins qu'à notre civilisation qui, il y a 20 ans déjà, mettait fin à l'histoire. Enfin, la preuve était faite de la supériorité définitive du capitalisme sur le communisme, de la démocratie sur le totalitarisme, de la liberté sur l'oppression. Enfin, il devenait possible de rêver d'un monde unifié, débarrassé des guerres et des inégalités : les 20 ans passés ont été à la hauteur de ces promesses. Nous en sommes tous les heureux bénéficiaires. Tous. A commencer par les pays du tiers monde qui, sortis de l'extrême pauvreté, sont devenus "émergents" et dépasseront bientôt leurs maîtres.

Ah ça non, tout de même. L'heure est à la fête

Certes, les rabat-joie aigris, les nostalgiques de la Stasi, les petits dictateurs domestiques nous ressortiront le chapelet des murs dressés depuis ce jour de fête du 9 novembre 1989. Ne laissons pas leur aigreur gâcher le goût du champagne qui promet de couler à flot ce soir. Google, jouant les trouble-fête, montre aujourd'hui son vrai visage : celui d'un repaire de communistes qui préfèrent fêter le 40ème anniversaire de Rue Sésame plutôt que la chute du mur ...


Ajourd'hui, Google préfère fêter 1 rue Sésame ...

Souvenons-nous de ce moment d'émotion formidable où Rostropovitch interprétait une suite de Bach particulièrement joyeuse pendant que les gravas rebondissaient sur son violoncelle. Cet instant restera le point d'orgue de l'événement historique en train de se jouer. Quel symbole ! Et quel symbole magnifique pour le capitalisme triomphant puisque le PDG de Danone, Antoine Riboud, affrétait son jet privé à la demande de son ami violoncelliste pour conduire ce dernier sur le cadavre encore chaud et puant du socialisme. Quel symbole, mes amis ! La transnationale Danone, fleuron français de l'agrobusiness, qui sponsorise la suite de Bach pendant la mise en terre berlinoise de la dépouille du socialisme VAINCU. Je m'emporte, c'est l'enthousiasme communicatif diffusé par la radio française d'état d'un jour !



Une p'tite pièce pour Danone, siouplaît ...

Moins de 15 jours plus tard, Helmut Kohl, adressait ce discours lyrique et plein d'émotion au parlement européen :
"Nous sommes tous témoins d'un grand bouleversement en Europe. A l'Ouest, les États membres de la Communauté se préparent activement à faire face aux défis du 21e siècle. Grâce au grand marché intérieur européen que nous voulons parachever en commun le 31 décembre 1992, l'Europe occidentale deviendra, avec plus de 320 millions d'habitants, le plus grand espace économique du monde."


Un an plus tard, le peuple allemand portait la CDU aux nues lors des élections de 1990. Ces femmes et ces hommes qui furent bâillonnés, menottés, privés des libertés les plus fondamentales pendant des décennies, comprennent. Ils comprennent vite ! Ils élisent un gouvernement conservateur balayant ainsi d'un revers de manche les privations et brimades du passé, faisant table rase d'années d'embrigadement, retrouvant la vue tel un aveugle qui retrouve l'usage de ses yeux. Cela s'appelle la résilience, cela s'appelle un miracle.


Tout cela, c'est que du bonheur !





Mes amis, et bien, que la fête commence

vendredi 6 novembre 2009

L'esprit d'équipe (ou un seul esprit pour toute une équipe)

Jean Pierre Martin affectionne les Challenges, il a toujours su trouver les mots justes pour motiver sa petite équipe. Il avait annoncé au tout début de l'aventure « si on fait 300 000 clics en moins de deux ans on commencera à dégager du cash et là c'est dividendes à gogo, on va se goinfrer », et d'ajouter « en cas d'échec je vous vire à coups de pompes dans le fondement ». Ce fut difficile comme l'explique Monsieur Bernard « il y a eu des moments de doute mais s'est sorti les doigts..., enfin on a retroussé nos vestes et on l'a fait».


JPM un manager épanouit dont le charisme naturel rayonne sur son équipe

Afin de fêter ce 300 000ème « Clic » je voudrais au nom de toute l’équipe remercier tous nos cliqueurs, y compris ceux qui ne restent que 2 secondes et 12 centièmes sur le site (preuve d’une grande acuité visuelle et d’une belle rapidité d’analyse), sans qui l’aventure eu tourné court. Remercier aussi notre partenaire « blog Counter » pour la qualité de son décompte, toujours là en bas de page, à l'affut de la moindre visite, sans compter ses heures, de jour comme de nuit, un exemple à suivre; sans oublier l’hébergeur indépendant qui nous permet de blogger en toute liberté.


Un grand merci également à nos élites et notamment à la majorité présidentielle dont l’absence de limites dans le discours et la pratique politique au sens ordurier du terme est pour nous un bel exemple à suivre, y compris au niveau local où l’inventivité et la créativité de certains élus force le respect.

L’élégance et la finesse d’esprit à la française, une vrai source d’inspiration

Au cours de ces deux années nous avons essayé de travailler avec déontologie, ne citant que rarement nos sources afin de ne pas mettre nos informateurs dans une position délicate et ne recoupant que très peu nos informations afin qu’elles conservent toute leur fraicheur.

De l’encre a coulé sous les claviers depuis la première carte postale de JP Martin, nous avons depuis été à l'affut du moindre scoop, livrant bien souvent des infos exclusives, faisant la part belle à l'innovation, sans pour autant renoncer à des questionnements philosophiques, en essayant d'apporter régulièrement des éclairages sur les grands débats agitants notre société.

Tout cela dans le respect du bon goût et sans jamais céder à la pression de la censure.


Comme JP Martin est un grand manageur qui sait fixer des objectifs irréalisable il nous a lancé un nouveau défi: un million de clics fin 2010. On compte sur vous! En cas d’échec il sera toujours temps d'avoir la mémoire courte ou de maquiller les résultats en parlant de l’accroissement de la qualité du « clic » et en surfant sur la thématique de la décroissance soutenable.

mercredi 4 novembre 2009

Dernier inventaire avant liquidation

« C’est fini on liquide. Avec le rachat total de la société par le groupe Europe Store, les restructurations engagées depuis quelques années vont s’accélérer. Les salariés vont sérieusement morfler ». Mathieu B., délégué syndical de la société France Gourmet, n’est guère optimiste. A partir du 1er décembre prochain, sa petite entreprise d’agroalimentaire passera sous le contrôle d’un géant du secteur. Histoire exemplaire de la globalisation de l’économie.

Antoine B., salarié depuis le 19 juillet 1977 chez France Gourmet, est un témoin privilégié des mutations de sa boîte. « Après des années de croissance florissante, les dirigeants ont décrété l’état de crise permanent. Qui a permis de justifier la stagnation de nos salaires et surtout l’ouverture progressive du capital au groupe Europe Store ». L’arrivée du géant européen marque le début des régressions sociales. On ampute les retraites, la couverture maladie. « Le maître mot était l’uniformisation. On devait rentrer dans les normes du groupe ».

L'ancien règlement intérieur de France Gourmet

Mais c’est en 2005 qu’a lieu le tournant historique. Les salariés sont appelés à se prononcer par référendum sur le rachat total de l’entreprise par Europe Store. Le NON l’emporte largement. « C’est à partir de là que la politique de l’actionnaire s’est durci. Ils ont nommé un nouveau conseil d’administration chargé de faire accepter le projet de rachat ». Et c’est chose faite en 2008. Faisant fi des desiderata des salariés, la nouvelle direction entérine la prise de pouvoir d’Europe Store. Le dialogue social se modernise.

Le dialogue social est au beau fixe dans l'entreprise

Depuis on liquide chez France Gourmet. Éric Besson, responsable marketing, est chargé de l’inventaire. Avec l’opération « Identité Nationale », il s’agit d’avoir une vue exhaustive des stocks de l’entreprise qui doit permettre de rationaliser la production. « C’est une opération qui a été initiée il y a déjà quelques années. Mais là, avec le rachat, on donne un dernier coup de collier ». L’objectif affiché est double. Tout d’abord se débarrasser des marchandises inutiles car trop spécifiques. Éric Besson explique : « Historiquement, l’entreprise a produit tout et n’importe quoi. Europe Store exige une cohérence. A une époque France Gourmet possédait une branche Liberté, Égalité, Fraternité (Rires). Depuis quelques années, on a choisi de se désengager du secteur. Trop cher, pas assez rentable. On a coupé dans le vif. Réduction drastique des libertés, aides fiscales aux plus riches, traque aux immigrés, autant de mesures qui devraient permettre de retrouver la rentabilité. Et de satisfaire l’actionnaire ». Ainsi les années qui viennent devraient voir la fermeture définitive des filiales Protection sociale et Service Public.

L'inventaire a permis de retrouver de vieilles affiches rigolotes


Le second objectif est de capitaliser sur les points forts de l’entreprise : « Le racisme, la guerre aux pauvres, le nationalisme, autant de marchés très porteurs dans toute l’Europe ». Malgré tout, France Gourmet reste une entreprise en forte difficulté. Et qui licencie énormément : « Je ne parlerai pas de licenciements. On redéploie. Ainsi on engage beaucoup de policiers ! » s’insurge Éric Besson.

Le nouveau Directeur des Ressources Humaines est une directrice

Depuis 30 ans qu’ils subissent les restructurations, les salariés n’y croient plus : « La colère monte. Les salariés travaillent toujours plus pour gagner toujours moins. Et malgré nos efforts, les dettes de l’entreprise sont colossales ». Une dette qui s’accroît toujours plus et qui laisse planer des soupçons de corruption. Ainsi, un expert d’analyser : « Les pertes de France Gourmet ne sont pas perdues pour tout le monde. Il y a de fortes chances que cette société ne soit qu’un simple écran de fumée qui permette d’engraisser illégalement des grands groupes. Les noms de Bouygues, Dassault, Lagardère, Bolloré sont souvent cités… ».

mercredi 21 octobre 2009

Une enfance Neuilléenne

Après avoir connu la souffrance de la séparation d'avec Cecilia, le locataire de L'Elysée, Nicolas Sarkozy, est aujourd'hui confronté à un problème trop longtemps refoulé : les crises à répétition de son fils Jean, 24 ans, marginal cocaïnomane qui vit depuis l’enfance dans l’obsession de la figure d'un père distant et colérique à la personnalité écrasante. Il sombre petit à petit dans une dépression chronique. Pendant que le père croque l'existence à pleines dents et jouit d'une reconnaissance mondiale depuis ses succès en matière de politique étrangère, le fils enchaîne les cures et les tentatives de suicide.



Difficile de dissimuler les ravages de la cocaïne




Aujourd'hui, Jean Sarkozy dénonce et accuse son président de père dont il dit qu' « il est pourri par le désir d’être aimé et le besoin d’argent. Il ne pense qu’à lui. Il séduit puis méprise.»

Face à la détresse envahissante du fils, le père est obligé de réagir : il est trop tard pour dissimuler l'existence de Jean à l'opinion publique comme les Kennedy ont su le faire avec leur fille Rosemary. Les destins respectifs des familles Sarkozy et Kennedy, souvent comparées, se croisent

Les conseillers en communication de l'Elysée ont alors une idée lumineuse qu'ils soumettent avec succès au chef de l'état : offrir un cadeau, un gros cadeau, à Jean dont ils savent que l'enfance a été rythmée par des cadeaux toujours plus coûteux.




A 2 ans, avant même de savoir conduire, l'enfant Jean avait déjà une bien belle auto très chère


Les caprices sont devenus hors de prix, les conseillers peinent à trouver un cadeau plus cher que le précédent. C'est un ami proche de la famille, Patrick Devedjian, lui-même en pleine rechute, qui suggère à Nicolas Sarkozy d'abandonner son titre de président de l'Epad au rejeton en mal de vivre.



Devedjian en souffrance entre deux cures

115 millions d'euros, sera-ce assez pour acheter la tranquillité ? Rien n'est moins sûr. Carla commence à manifester son désaccord : "La psychanalyse, c'est moins cher et en plus, c'est remboursé par la sécu".

Jean aura-t-il droit un jour à sa crise d'adolescence, tout boutonneux et glabre qu'il est ? N'est-ce pas un droit pour un jeune de se rebeller et de rejeter père, mère, système, confort ... Qui viendra le tirer de ce début de vie ratée. Au bénéfice de qui faut-il encore repousser l'échéance de la crise d'adolescence de la jeune victime ? Autant de question que nous sommes en droit de nous poser. Mais que faut-il attendre du fils d'un fou ?

mardi 20 octobre 2009

Le gouvernement favorise le droit de vol en Afghanistan

Notre ministre du Rayonnement de la France à l’étranger avait déjà pris une position ferme sur les résultats de l’élection présidentielle au Gabon afin de tordre le cou aux rumeurs ignobles faisant état de petites anomalies concernant la sincérité des résultats électoraux.
Ce matin Bernard Kouchner n’a pas manqué l’occasion de se faire entendre et déclare au sujet de l'Afghanistan : "Le fait de faire un deuxième tour me parait très important, parce que c'est une preuve de démocratie, et donc que l'Afghanistan emprunte plus clairement le chemin de la démocratie, c'est une bonne chose". Prise de position d’autant plus courageuse que comme le précise le ministre, le résultat du second tour ne fait pas de doute. Le président sortant sera réélu. Il est vrai que si cela ne remet pas en cause les résultats du scrutin pourquoi se priver d’un peu d’affichage démocratique. Un deuxième tour aura bien lieu "à 95% " dixit M.Kouchner (attention il s’agit là de la probabilité qu’il soit organisé pas du résultat qui on le rappelle n’est pas connu à l’avance).
Soucieux d’ouvrir cette élection au plus grand nombre le gouvernement fait preuve d’une grande coordination dans les déclarations et dans l’action. Ainsi le retour possible d’Afghan, dans leur pays évoqué dès le début du mois par le ministre de la Dignité Humaine, Eric Besson, se confirme.

Think thank au gouvernement "Générosité, partage, expulsion et humanisme en politique"


On comprend bien qu’il est difficile pour un pays en guerre d’organiser le vote de ses ressortissants de l'étranger, surtout quand ils sont dans la nature, sans adresse et ont parfois égaré leurs papiers d’identité. Certains n’avaient semble t-il pas fait de cette élection une priorité, il auront eu le temps d’y réfléchir et d’en discuter entre eux dans le centre dans lequel ils sont réunis depuis plusieurs jours. Cette mise à disposition d'énergie et de savoir faire pour de telles entreprises est à porter au crédit de notre gouvernement.

Le ministre plein de pudeur et ne souhaitant pas avoir l’air de faire sa promotion grâce à cette politique du partage ne dit rien des motivations citoyennes de ces retours au pays. Il préfère répéter en boucle que c’est contre les passeurs et les filières qu’il se bat. Gageons qu’il s’est renseigné au préalable sur les modalités d’inscription sur les listes électorales entre les deux tours. Ce serait dommage de se trouver en butte avec la lourdeur administrative Afghane.

Le ministre de la Défense Passive a même proposé la mise à disposition de Rafales pour les retardataires au moment de la fermeture des bureaux de vote.


Précision qui n’est pas sans signification, c’est à bord d’un vol commun affrété par Paris et Londres que voyageront ces citoyens Afghans. A l’heure du développement du coavionnage il aurait été dommage de partir à vide. L’accomplissement du devoir électoral ne doit pas être entaché d’un mauvais bilan carbone et c’est tout à l’honneur de nos démocraties modernes d’y avoir pensé.

dimanche 18 octobre 2009

France Telecom : nouveau coup dur

C'est une exclusivité du blog de JPM, une fois n'est pas coutume : un salarié d'une grande entreprise française, FT, aurait préféré suicider un manager peu scrupuleux plutôt que de se suicider lui-même. Inspiré par le film Louise-Michel ? Non, nous répond-il dans un mail envoyé sous une fausse identité depuis un web-café. Il n'avait plus envie de sortir précise-t-il, et le cinéma n'était certaine pas le lieu ou laisser ses idées noires se développer.

C'est dans sa cave, les mains nouées et la corde autour du coup, prêt à faire basculer la chaise qui le retenait encore à la vie qu'une petite voix intérieure lui suppute de diriger sa haine contre l'un des représentants d'un système à la dérive et non contre lui-même. Il hésite un instant avant d'admettre à son corps défendant que ce projet redonne soudain sens à sa vie. Sa victime est toute désignée, le passage à l'acte n'est plus qu'une formalité. Il aura lieu le surlendemain dans le sous-sol de l'entreprise.
Indignation et condamnation unanimes du monde politique, du monde des affaires et des média-sous-contrôle devant ce meurtre d'un innocent qui rappelle les heures sombres où la terreur était entretenue par les groupuscules d'extrême gauche au début des années 80.

Fait divers ou nouvelle tendance face aux difficultés du quotidien et au harcèlement moral ? Il est trop tôt pour le dire. Toutefois, si l'on en juge par la décision prise par l'état major de FT de sanctuariser les activités managériales, l'événement semble pris au sérieux.

Les managers peuvent enfin travailler sans risque

Cette initiative est une première : jamais dans l'histoire des entreprises françaises, les managers n'ont été éloignés de leurs équipes pour assurer leur propre sécurité. "Les ordres et les sanctions seront délivrées par les ondes, ce qui ne nous pose aucun problème technique étant donné notre secteur d'activité. De plus, tous les salariés figurent dans la nouvelle base de données d'enquête." nous répond le responsable du projet de sanctuarisation. Et d'ajouter "Il est hors de question de modifier nos méthodes de managment, ce serait donner raison à cet assassin". Quand notre journaliste lui demande si la mode des suicides doit faire évoluer les relations au travail, la réponse est directe : "moi, je n'y suis pour rien, je n'ai tué personne, je fais mon travail du mieux que je peux".



Une scène qui appartient désormais au passé

jeudi 15 octobre 2009

Bizutage de Poitiers : un jeu bonenfant qui dérape

Quatre lycéens de Poitiers ont été interpellés et mis en examen, révèle jeudi Le Parisien. "Selon les premiers éléments de l'enquête, l'un des agresseurs serrait les parties génitales des bizuts pendant qu'un autre leur enfonçait un doigt dans les fesses tout en forçant leurs victimes, restées habillées, à siffler la Marseillaise", précise le quotidien.

Toute l'équipe de la Rédaction du blog de Jean-Pierre Martin s'élève contre ces traitements dégradants voire inhumains qui consistent à forcer autrui à entonner des chansons barbares.

De plus, nous tenons à rappeler que siffler la Marseillaise est désormais un grave délit lourdement condamné.

Le match de bizutage opposant les secondes B aux Terminales S3 a dû être arrêté, annonce le Ministère de la Jeunesse et des Sports.



L'interdiction pourrait désormais être étendue aux adeptes de pétomanie, grâce à la vigilance de Bernard Laporte


Ségolène Royal, interrogée sur le sujet, a souhaité devancer les critiques :
"- Par ailleurs, je n'ai jamais forcé personne à se mettre un drapeau français dans le cul. Nous sommes en république, chacun est libre d'exprimer son nationalisme comme il l'entend. Je décline toute responsabilité en cas d'accident."

Pétition pour Charlie

Derrière cette bonhommie naturelle, une sensibilité à fleur de peau


Le monde de la chanson soutient Charles Manson. Des centaines de signataires, dont Marilyn Manson, Nine Inch Nails, Trent Reznor, Ozzy Osbourne, Guns n' Roses, Stan, Kyle, Kenny et Cartman, Neil Young, U2, System of a dawn, Necro, ont souhaité apporter leur aide à leur égérie dans son combat pour la liberté.

Aujourd'hui âgé de 75 ans, après onze demandes de remises en liberté refusées depuis 1978, le célébrissime auteur de l'album "Lie: The Love and Terror Cult" purge toujours une peine de prison à vie pour une affaire vieille de plus de quarante ans.

Cette photo en noir et blanc montre bien que toute cette affaire est d'un autre temps


Visionnaire, cet artiste avait compris très tôt que le monde s'engageait dans un choc des civilisations dans lequel il a souhaité prendre part à sa manière, interprétant les propres textes des Beatles (notamment Helter Skelter), dont il reste l'un des plus grands fans, de la Bible, et avant l'heure, d'Alain Finkielkraut. Il fut notamment le premier à déclarer : "Les Noirs, quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a plusieurs qu'il y a des problèmes." A l'époque minoritaire, son point de vue est aujourd'hui largement repris par bon nombre de grands penseurs contemporains.

Parmi les accusations qui l'ont condamné à ce terrible destin, c'est sans doute d'avoir commandité le meurtre de Sharon Tate, alors compagne de Roman Polanski, qui a marqué les esprits. Un procureur coriace qui aime s'attaquer aux gens célèbres, un drame médiatisé devenu un enjeu politique, un réalisateur à succès, une blonde provocatrice, tels furent les ingrédients d'une justice à grand spectacle qui ne fit qu'une bouchée de l'"enfant terrible de l'Ohio".

Quelqu'un qui aime les Beatles ne peut pas être totalement mauvais.
Ici, Charlie en train de composer son deuxième album


De père inconnu, privé de sa mère à cinq ans, doté d'"une grande sensibilité qui n'est pas parvenue à recevoir de l'amour et de l'affection", il rêvait d'un monde meilleur. C'est ainsi qu'après avoir échappé au proxénétisme en 1958, il fonda la communauté hippie "La Famille", qui semblait remplacer enfin celle qu'il n'avait jamais eue.

C'est suite à la sortie du film sataniste "Rosemary's baby" du réalisateur Roman Polanski qu'il décide de mettre fin aux jours de Sharon Tate, l'épouse de celui-ci, enceinte de huit mois.

Cette grande consommatrice de drogues en tous genres apparaît notamment sur nombre de photos relativement osées pour l'époque, laissant la porte ouverte à toutes sortes de pulsions


Il restera probablement à tout jamais incompris du grand public, mais il eut et a toujours sur le monde de la chanson et du cinéma une influence considérable, du groupe de rap Manson Family à Marylin Manson, qui lui doivent leurs noms, en passant par les Ramones, Neil Young et tant d'autres.

C'est pourquoi aujourd'hui, après tant d'années, et alors que Maurice Papon fut remis en liberté au même âge après seulement trois ans d'emprisonnement, nous demandons une fois encore la libération conditionnelle de "Charlie".


« Ma définition de l'amour est pleine, complète. Elle rend tout plus léger. La beauté est quelque chose que vous voyez, l'amour est quelque chose que vous ressentez. » (Charles Manson)