« Je vais prendre mes responsabilités (...). Je suis partisan d'un système simple et démocratique.(…) », a déclaré le Chef de l’Etat.
« Voilà un système démocratique où on comprend qui fait quoi et comment. Franchement, le système a besoin d'être changé, j'assume pleinement. Je vois déjà les critiques », a-t-il ajouté.
C’est avec un certain courage et beaucoup d’audace que le Président dévoile petit à petit sa vision du Service Public. N’ayant jamais caché le peu de confiance que lui inspiraient les fonctionnaires, le Président avait décrété en septembre dernier « la fin du modèle de la fonction publique française. »
En supprimant la publicité sur les chaînes publiques, le Président devenait le chef de file naturel du mouvement contestataire anti-pub et lui conférait ainsi la légitimité dont ils avaient besoin, tout en ancrant définitivement son image « du côté du peuple ».
Désormais, le Président assumera la lourde tâche d'informer les Français. Réduction des coûts, gain en efficacité, c’est bien d’en-haut que doit venir l’exemple. S’il ne vient pas d’en haut, d’où voulez-vous qu’il vienne ? Et ce ne sont pas les donneurs de leçon du Parti Socialiste qui peuvent la ramener sur le sujet.
Libéral et socialiste, en mettant en place un partenariat public-privé (TF1-France 2), le Président entend ainsi développer l'efficacité du service public et ne pas laisser aux mains du privé le monopole de l'information.
Fini ce temps béni des colonies, cette époque soixante-huitarde attardée où le Général de Gaulle sonnait Alain Peyrefitte, alors Ministre de l’Information, chargé de centraliser les communiqués des différents ministères, cette époque archaïque où l’ORTF, la « voix de la France » diffusait hypocritement des informations filtrées. La rupture est consommée.
Une décision qui par ailleurs a été saluée par l’ensemble de la profession journalistique, du public comme du privé. De l’aveu de Jean-Pierre Elkabbach : « On va pas téléphoner tous les quatre matins à Nicolas pour établir la grille des programmes, décider qui présente quoi, quel sujet doit être abordé ». En clair, Nicolas Sarkozy décide de jouer la simplicité dans la Transparence, une « exigence morale », selon lui.
Aujourd’hui, il réalise le rêve insufflé aux Français en 2007 de disposer d’un service public efficace et transparent, et qui doit enfin permettre d’assumer sa mission de « satisfaire les besoins d’information, de culture, d’éducation et de distraction du public » (*).
(*) Loi n° 64-621
11 commentaires:
Il est très beau le journaliste sur la dernière photo. On peut l'adopter ?
Oui, c'est vrai il passe bien à l'écran.
L'adopter ? Oui, mais souvenons-nous de la une du dernier numéro du plan B : "Abandonnez votre chien, adoptez un socialiste"
Au choix.
Les guignols vont porter plainte pour plagiat de marionnette...
Au choix. C'est malin maintenant, j'hésite...
Je comprends ton appréhension.
Mais ne t'inquiète pas, si ça mordait, un socialiste, ça se saurait.
De toute façon, le jité avec le journaliste qui remuait les lèvres pendant que le chef suprême lisait les infos, c'était devenu pénible.
Sans parler des ficelles accrochées dans le dos. Vraiment du bricolage d'amateur.
Alors pourquoi prendre l'ersatz quand on peut avoir le produit original?
Et puis, sur la 2, il n'y aura même pas besoin de rectifier le fauteuil.
Si on a le choix, alors, moi, j'adopte un socialiste.
Si j'en trouve.
Au moins, ça ferme sa g.
et ce soir pour s'entrainer, il était sur France 3 dès 19h...
J'ai cru voir comme un air de famille entre le journaliste de la photo et l'actuel ministre de la défense. Ce qui tendrait à corroborer les soupçons de connivence entre le milieu politique et les médias. Qu'en pensez-vous ?
(voir ici la photo de notre ministre de le défense).
Effectivement, c'est la même race de bâtards (si j'ose dire).
Un ancien ministre, JPC, je crois, a dit,(ou qqchose d'approchant!):"Un journaliste qui n'est pas d'accord, soit il d�missionne, soit il ferme sa gueule!". Vous en connaissez beaucoup, vous, des journalistes qui d�missionnent...!? *mouarf*
C'est un grand projet qui est porté par le président de la république : faire du médias préféré du peuple un médias libéré des parasites publicitaires. C'est très ambitieux et réellement novateur. Nous disposerons enfin d'une télévision objective, certainement inféodée au pouvoir politique mais dégagée de l'influence des puissances financières. Il y aura une émulation entre les idées du secteur privé et celles du secteur publique. Il y aura une réelle alternative de contenu :
- compétition ou plaisir du sport
- expérience spirituelle ou réflexion philosophique
- vie politique ou vie sociale
- oeuvre culturelle ou divertissement artistique
Une réduction des moyens aidera sans doute le secteur public à être plus créatif pour remplir ses programmes de contenus exigeants. En revanche il n'y aura plus aucune place pour les minorités idéologiques (extrêmismes politiques, groupuscules) philosophiques ou religieuses.
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