mardi 29 avril 2008

Il faut sauver le soldat Marchiani...


"Il m'a été soumis un dossier, je suis en train de l'étudier, d'y réfléchir, de peser le pour et le contre et je ferai connaître la décision".
C'est en ces termes que notre président a commenté la demande de grâce qui lui a été soumise pour Jean-Charles Marchiani, condamné à trois ans et un an de prison ferme pour avoir perçu des commissions occultes dans des affaires d'attribution de marchés publics et qui doit comparaître prochainement dans le cadre de l'Angolagate dans lequel il est poursuivi, au côté de Charles Pasqua, pour trafic d'influence et recel d'abus de biens sociaux.



Au-delà même de que décidera Nicolas Sarkozy, l'absence de réactions outragées aux propos du président ("le pour et le contre") est une victoire idéologique essentielle sur le chemin pentu de la nécessaire réforme de la Justice.



La politique judiciaire menée par le gouvernement français nécessite un profond travail pédagogique pour être acceptée par la plèbe. Il peut en effet paraître choquant d'offrir l'impunité à ses amis politiques alors que dans le même temps, on mène une répression impitoyable à l'égard des catégories les plus faibles (peines plancher pour les petits délinquants, prison à vie, traque aux sans papiers, délit de fauchage...).



Mais cette politique répressive, cette réponse judiciaire aux problèmes sociaux a ses limites : les prisons débordent, les détenus s'entassent. Il faut donc faire de la place.

Si on veut restaurer la sécurité, il faut savoir ne pas encombrer les prisons avec des gens qui n'ont rien à y faire. Ou alors il faut accepter d'augmenter les impôts dans un pays où la pression fiscale confine déjà au racket.



Il s'agit donc pour le bien collectif, pour pacifier nos rues, sauver nos filles des tournantes et nos voitures des flammes, de lâcher du lest sur les peines vénielles, les délits excusables. Au premier rang desquels, l'abus de bien social, dont la réforme est à l'étude et qui pèse comme une épée de Damoclès sur la compétitivité de nos entreprises. Il faut expliquer au peuple qu'il n'est pas raisonnable d'enfermer tous les patrons qui détournent un peu d'argent ou fraudent le fisc. "La pénalisation de notre droit des affaires est une grave erreur, je veux y mettre un terme" avait déclaré le président Sarkozy. Car c'est avant tout un acte de résistance civile dans ce pays infesté par le communisme. Et s'il fallait embastiller tous les patrons fraudeurs, il faudrait quasiment doubler les places de prison disponibles.



Il faut donc habituer l'opinion, éduquer les masses et la grâce de Marchiani fait acte de pédagogie. Car les experts du ministère de la Justice ont fait leurs calculs. La réforme du droit des affaires ne suffira pas. Seule l'amnistie complète des élus de l'UMP et du Nouveau Centre permettrait de libérer le nombre de places de prison nécessaires à la politique de guerre aux pauvres.



Il faut sauver le soldat Marchiani!

Jean-Pierre Elkabbach est mort




Le journaliste français s’est éteint ce matin dans sa résidence parisienne dans des circonstances mystérieuses.

Son parcours exceptionnel de journaliste, qui l’a mené de l’ORTF à Antenne 2, en passant par la direction de France Télévisons puis celle d’Europe 1, restera marqué par son goût pour la liberté et sa lutte constante contre l’idéologie socialiste.

Au-delà de ses interviews virulentes de cette vieille raclure stalinienne de Georges Marchais ("Taisez-vous Elkabbach !"), son premier coup d’éclat sera sa démission d’Antenne 2 après l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand. Un acte de courage politique, qui marquait son indépendance d’esprit. Une liberté de penser qui l’avait poussé en tant que directeur de l’information d’Antenne 2 en octobre 1979, à censurer Claude Sérillon qui tenait absolument à évoquer l’anecdotique affaire des diamants de Bokassa.
Cet être épris de liberté n’avait pas hésité à commenter le couronnement de ce même Bokassa Ier en Centrafrique en Décembre 1977.

Son passage à la présidence de France Télévisions va permettre à Jean-Pierre Elkabbach de moderniser le service public et d’appliquer dans le secteur de l’audiovisuel un principe fondateur de la politique libérale qu’il défendit toute sa vie. A savoir l’enrichissement de quelques-uns par les fonds publics. Ainsi, le service public va contribuer à promouvoir le système des animateurs producteurs, en aidant de jeunes talents (Nagui, Delarue, Arthur) à monter leurs boîtes de production et en achetant au prix fort les programmes (de qualité) qu’ils produisaient. Cette externalisation de la production ne sera pas du goût de ce petit milieu gangréné par la canaille marxiste, et notre héros se verra contraint de quitter son poste. France Télévisions venait de rater le tournant du 21ème siècle.

Heureusement sa gestion sobre des fonds publics lui permettra de retrouver un poste de président de la chaîne Public Sénat.

Depuis 2005, Jean-Pierre Elkabbach était le président d’Europe 1. Il avait continué son combat pour la liberté (il avait notamment demandé conseil à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, pour le recrutement d’un journaliste) en faisant de l’antenne d’Europe 1 une plate-forme de lutte pour la conquête du pouvoir par son ami Nicolas Sarkozy. Et le 6 Mai 2007, le triomphe du nouveau président était un peu le sien.


J.P Elkabbach maîtrisait parfaitement l'art de l'interview politique



La fin de sa carrière sera marquée par sa lutte contre internet et plus particulièrement la propagation de fausses nouvelles et le manque de déontologie sur la toile. Il venait d’annoncer la création d'un comité d'éthique au sein de sa station. Certains racontent qu’il en est mort….de rire.


jeudi 24 avril 2008

Dégraissons le Mammouth !!

Aucun doute, Nicolas Sarkozy est bien le président de la réforme et de la rupture. Après avoir réhabilité la valeur travail, soulagé la pression fiscale qui pesait sur les forces vives de la Nation, il s’attaque avec courage à la Réforme de l’Etat.


Alors que la croissance mondiale ralentit, notre courageux président n’a d’autres solutions que de réduire drastiquement le train de vie de l’état pour dégager des marges de manœuvre budgétaire. Mais au-delà des économies, l’administration française a besoin d’un profond changement de mentalité, d’une remise en cause profonde de son mode de fonctionnement pour arriver à plus d’efficacité, plus de compétitivité, à l’image de ce qui se passe dans les entreprises privées. Et Nicolas Sarkozy a toutes les cartes en main pour réussir ce fabuleux pari, puisque 79% des français sont partisans d’une forte réduction des dépenses publiques (d’après l’impartial institut de sondage Opinion Way).



Car il ne faut pas perdre de vue l’objectif. Plus que de réduire les dépenses, il s’agit bien d’améliorer la qualité des services rendus à l’usager. Dans cette optique, les premières mesures tombaient sous le sens. Sacrifier la Sécurité sociale, c’est réintroduire un peu de souplesse dans la gestion de l’assurance maladie, et inciter ainsi les gens à se prendre en charge, à être moins malade, à moins s’écouter. Bref de la responsabilisation.
Dans la même veine, supprimer 11 000 postes de professeurs à la rentrée prochaine, puis 18 000 à la suivante, c’est libérer les élèves de leurs tuteurs gauchistes (« qui les manipulent » comme le disent en chœur Darcos et Sarkozy) et les inciter à prendre en main leur destin. C’est développer une génération spontanée d’entrepreneurs.



Mais dans cette recherche de plus d’efficacité, nous suggérons à notre gouvernement d’aller encore plus loin, et de dégraisser un mammouth jusqu’ici intouchable, une administration pléthorique à l’efficacité plus que douteuse : la Police Nationale.

Alors que depuis 6 ans, les effectifs de police ne cessent de s’accroître, les chiffres des violences aux personnes ne cessent de grimper. Nous arrivons au chiffre record de 1 policier pour 226 habitants. Soit plus que les Etats-Unis. Une véritable gabegie. Bref c’est d’une véritable cure de minceur dont a besoin la Police française, alors même que son incurie a été mise à jour dans deux affaires récentes.

En effet, pas plus tard qu’hier, une vaste opération de police à Sevran a mobilisé 350 policiers pour le chiffre record de 4 arrestations de dealers présumés. Et le peu de drogue saisie rend l'échec encore plus criant. Quelle entreprise au monde pourrait survivre avec des résultats aussi mauvais ? (à part peut être Dassaut ou Airbus, mais c’est l’état qui arrose). Combien de profs aurait-on pendus s’ils étaient aussi nuls que les policiers ?
L’opération de Sevran rappelle le formidable coup de filet opéré le 18 février dernier à Villiers-le-Bel où 1000 policiers avaient été mobilisés pour interpeller 33 suspects.
C’est ce qu’on appelle la culture du résultat.



Et les premiers à souffrir de l’inertie de cette administration, ce sont les policiers eux-mêmes. Car l’inactivité quotidienne à laquelle ils sont contraints, les coups donnés aux prévenus pour tuer l’ennui, les contrôles au faciès pour faire du chiffre, le renvoi des sans-papiers pour gagner des Miles, sont autant de facteurs déprimants qui conduisent beaucoup d’entre eux à l’alcoolisme. Et la multiplication des bavures (des assassinats) est inquiétante, même si ces braves fonctionnaires restent couverts par leur hiérarchie et sont épargnés par la justice.

Les économies générées par de massives suppressions de poste dans la police doivent en partie profiter à ceux qui restent. On pourrait par exemple financer un grand plan de formation des agents de police, qui permettrait aux plus démunis d’entre eux d’apprendre à lire et aux autres d’enrichir leur vocabulaire avec, entre autres, l'apprentissage du vouvoiement.
Les effectifs de police pourraient aussi être redéployés, en renforçant l’IGS, qui a bien du mal à assumer la charge de boulot qui lui incombe. Preuve en est, l’enquête sur le meurtre de Zyed et Bouna dans le transformateur EDF n’a toujours pas aboutie pas plus que celle sur la mort des deux jeunes à Villiers-le-Bel, pour ne parler que des plus médiatiques.

Il est donc urgent de tailler dans le vif. Pour le bien de tous.

lundi 21 avril 2008

Les coutumes locales : la BAC du Val-de-Marne ou l’art de la noyade

Malgré le combat quotidien de Jean-Pierre Pernaut, force est de constater que les traditions se perdent dans ce pays rongé par la gangrène communiste.
Il reste pourtant dans des coins reculés de notre beau pays, des militants qui se battent artisanalement pour que survivent les pratiques séculaires.

C’est le cas de la police du Val de Marne et plus particulièrement de sa Brigade Anti-Criminalité (BAC 94).



Alors que leurs glorieux aînés excellaient dans l’art de la déportation de masse, de l’assassinat collectif et de la noyade généralisée (rappelons-nous la beauté du 17 octobre 1961), les agents de la BAC 94 perpétuent avec leurs petits moyens des coutumes menacées par la mondialisation du gauchisme.

Ainsi, la BAC 94 est devenu une spécialiste de la noyade dans la Marne. Un travail certes artisanal mais qui démontre que le savoir-faire est toujours là.



Rapide récapitulatif des œuvres de la BAC 94 :

Avril 2004, Michael Cohen est pris en chasse par plusieurs unités de la BAC 94 alors qu’il était en train de taguer un mur d’autoroute. N’écoutant que leur courage, les agents de police encerclent le jeune délinquant et dans le plus pur respect des traditions, le regardent se jeter dans la Marne et se noyer.

C’est en Mai 2006 que les policiers réitèrent leur exploit. Après avoir été coursé par les artistes sécuritaires du 94, Fethi Traoré est repêché mort dans les eaux de la Marne.

Enfin, le 6 avril 2008, Baba Traoré, sans-papier, trouve lui aussi la mort en sautant dans la Marne pour échapper aux agents de la BAC 94.



Il faut rendre hommage à cette brigade qui se bat chaque jour pour l’exception culturelle française.

Le déclin de l'Eglise catholique?

C'est une véritable révolution et c'est le pape Benoît XVI lui-même qui l'a annoncée lors de son voyage aux Etats-Unis :

"Nous exclurons absolument les pédophiles du ministère sacré. (...)Nous nous sentons profondément honteux et ferons tout le possible pour que cela ne se produise plus à l'avenir."

En effet, depuis 1962 et le texte «Crimen sollicitationis», tout avait été fait (et notamment par le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, chargé d'appliquer ce texte entre 1981 et 2005) pour couvrir les ecclésiastiques pédophiles et passer sous silence les multiples scandales, un silence qui s'imposait à tous les acteurs y compris les victimes sous peine d'excommunication. Mais il semble que le scandale des prêtres pédophiles qui éclata aux USA en 2002 a fait vaciller l'intansigeance de Benoît XVI et que le saint-père a finalement cédé aux lobbys victimistes. Cet accès de repentance glace d'effroi ceux qui avaient misé sur Benoît XVI pour réaffirmer la prédominance du modèle catholique.



Pour les catholiques du monde entier, il est difficile de cacher la honte provoquée par ce pape qui bat sa coulpe devant une société dégénérée où règnent la violence et la pornographie. Il est regrettable de voir notre pape pratiquer la politique du bouc émissaire sous la pression des média en jetant l'opprobre sur des êtres humains qui ont pêché par faiblesse. Et d'oublier les maux fondamentaux qui gangrènent les sociétés occidentales, à savoir l'avortement, l'homosexualité et l'euthanasie.



Une mauvaise nouvelle n'arrivant jamais seule, on a appris hier la mort du cardinal colombien Alfonso Lopez Trujillo, président du Conseil pontifical pour la famille. Il symbolisait le courage d'une église qui ne se couche pas devant les effets de mode, fustigeant notamment les préservatifs en affirmant qu'ils ne constituaient pas une protection sûre contre le sida et que miser sur eux revenait à "parier sur sa propre mort". C'est un grand homme qui nous quitte, un guide en ces temps troublés qui n'hésitait pas à condamner en des termes très clairs l'union homosexuelle : "Si l’idée passe que nous sommes face à l’union de deux personnes - du même sexe - alors tout devient possible: l’union entre de nombreuses personnes, l’union sans tenir compte des limites d’âge, la polygamie, l’inceste".
Sa bonté d'âme ne l'empêchait pas d'être très ferme sur les principes, et son intelligence et son sens de la mesure donnait toute crédibilité au combat de l'église. Ainsi il n'hésitait pas à qualifier la pilule abortive de "guerre chimique contre la vie à naître".
Ses combats ne l'empêchaient pas de tendre la main vers l'autre, affirmant avec passion qu'il était possible de rééduquer les déviances homosexuelles : "Je peux assurer qu’il n’y a pas d’instincts, même erronés, qui ne peuvent être ramenés à la normalité selon la raison et la dignité humaine".

Malgré cette dérive insidieuse de l'idéologie catholique, il reste des motifs d'espoir. Et cet espoir vient des urnes. Ces urnes qui ont accouché du président Sarkozy, un enfant monstrueux né du viol de la Démocratie par des patrons en rute. Et remercions Dieu que l'avortement républicain ne soit pas légalisé. Car c'est bien un saint homme que le CAC 40 nous a choisi pour chef. Il nous guide vers la lumière et rend l'espoir aux croyants du monde entier.



«Face à l’effacement des repères et aux bouleversements dans les sociétés, je veux dire par ma présence ici que nous avons besoin de la contribution de l’Eglise catholique comme des autres courants religieux et spirituels pour éclairer nos choix et construire notre avenir».

"Un homme qui croit, c’est un homme qui espère. Et l’intérêt de la République, c’est qu’il y ait beaucoup d’hommes et de femmes qui espèrent. La désaffection progressive des paroisses rurales, le désert spirituel des banlieues, la disparition des patronages, la pénurie de prêtres, n’ont pas rendu les Français plus heureux."

Et c'est un véritable projet politique qui se dessine dans la vision religieuse de Nicolas Sarkozy :

"Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance."

A quand des prêtres pour enseigner l'éducation sexuelle au CM2?

samedi 19 avril 2008

Nous sommes tous tibétains

La lutte pour les droits de l'homme s'intensifie.


jeudi 17 avril 2008

Réhabilitons l'OAS



Les sympathiques missionnaires blancs qui défilaient ensemble le 26 mars 2008 à l'Arc de Triomphe pour réhabiliter la sorte d'association humanitaire qu'était l'OAS, étaient visiblement escortés par la Police. Une sorte de clin d'oeil à l'Histoire, 46 ans après la manifestation d'Alger qui finit en bain de sang.


envoyé par HumaWebTV


Alors, oui, réhabilitons l'OAS, redonnons au colonialisme toute la place qu'il occupe dans l'Histoire :

« Oui, il vaudrait la peine d’étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d’Hitler et de l’hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XXème siècle qu’il porte en lui un Hitler qui s’ignore, qu’Hitler l’habite, qu’Hitler est son démon, que s’il le vitupère, c’est par manque de logique, et qu’au fond, ce qu’il ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme, ce n’est pas l’humiliation de l’homme en soi, c’est le crime contre l’homme blanc, c’est l’humiliation de l’homme blanc, et d’avoir appliqué à l’Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu’ici que les Arabes d’Algérie, les coolies de l’Inde et les nègres d’Afrique. »


Aimé Césaire, 1913-2008.
(source Relectures)

Ces dernières réflexions du poète et homme politique français iront certainement droit au coeur de ces nostalgiques de l'OAS, sans doute décomplexés par l'inspiration hitlérienne du gouvernement français et une protection policière fort à propos.

mardi 15 avril 2008

Les patrons du coeur

C'est un mouvement sans précédent. Une initiative qui peut réconcilier les français avec leurs entrepreneurs. Des patrons souvent mal-aimés dans cette France qui se plaît à détester ceux qui réussissent, ceux qui osent.


C'est Le Monde qui le révèle dans son édition de mardi. Alors que chaque jour la traque aux sans papiers et au travail clandestin s'amplifie, des patrons se dressent sur la route de cette administration inhumaine et se battent dans l'ombre pour la régularisation de leurs employés. On les imagine lassés, dégoûtés par le sort réservé à ces hommes et femmes dans leur lutte pour l'intégration. Des pièges tendus dans les préfectures (où on convoque les clandestins sous des prétextes fallacieux afin qu'ils se fassent cueillir par la police) jusqu'au rafle à la sortie des écoles, ce ne sont pas les motifs d'indignation qui manquent.



Mais c'est une contrainte administrative de plus (de trop) dans un pays déjà sclérosé qui a mis le feu aux poudres. En effet, comme l'explique l'article du Monde, "depuis le 1er juillet 2007, les chefs d'entreprise ont l'obligation de demander aux préfectures, quand ils recrutent un étranger, de vérifier l'authenticité de son titre de séjour. Certains en ont profité pour revérifier la situation administrative de leur main-d'œuvre étrangère. Parfois, des salariés en situation irrégulière ont déserté la société de peur de se faire arrêter ". On imagine la colère de ces chefs d'entreprise humanistes, (re)vérifiant, sûrement pour le bien du salarié, si celui-ci avait des papiers (il faut tout faire soi-même, mais que fait la police?) et voyant ces gueux déserter, de peur d'être dénoncés. Bref, ces patrons "se sentent abusés. [Ils]viennent d'apprendre que certains de leurs "meilleurs" éléments n'ont pas de titre de séjour : ils ont été embauchés avec de faux papiers". Il offrent du travail à des étrangers sans savoir qu'ils n'ont pas de papiers (quelle touchante naïveté), et leur générosité est punie par cette administration ubuesque.



Voilà pourquoi, ils ont décidé d'agir, de se battre pour la régularisation de leurs salariés. Un élan de solidarité qui puise sa source à l'idéal d'un monde sans frontière. Car comme l'explique le gérant de la société de nettoyage OUI : "Je suis dégoûté, je suis obligé de refuser des chantiers.Je les ai tous perdus. Je ne trouve personne d'aussi compétent pour les remplacer. Les vrais Français ne veulent pas de ce travail. C'est trop dur."



C'est un véritable don de soi qui anime la gérante de Net Express : "Si dans six mois je ne les régularise pas, je mets la clé sous la porte."


Les patrons français s'honorent dans ce combat pour une mondialisation de la solidarité.

lundi 14 avril 2008

Un ressenti totalement objectif

En Haïti, on va faire les courses en famille



"C'est un ressenti totalement objectif", avait courageusement concédé la présidente du medef il y a quelques mois à propos de la baisse du pouvoir d'achat.

Et là, on se dit : ça y est. Depuis la fenêtre de son palais d'argent, la matrone a daigné regarder ce qu'il se passe dans la rue, elle a vu, elle nous gratifie d'un "Je vous ai compris" et on amorce la remontée en touchant le fond.

Là-dessus, elle conclut triomphalement sur ses propositions :
Je me demande s'il ne faut pas accepter de mettre sur la table la question de la suppression de la durée légale du travail


Un barbecue s'improvise, ici en Abidjan


Moi, je vois ça, je me dis : évidemment ! Regardons ce qui se passe dans le monde, est-ce que les gens sont aux 35 heures ? Alors ! Mais par contre elle est trop timide, elle n'ose pas mettre sur la table la suppression totale du salaire qui libérerait enfin les entreprises globalisées de ce fardeau qui les accable.

C'est vrai, puisque la vie, l'amour sont précaires.


Ci-dessus, une pelle de chantier


La dentition de Laurence Parisot fait également partie de ces choses de la vie qu'on qualifierait de précaires.

Parfois dans mes rêves, je me demande au bout de combien de coups de pelles dans sa gueule je lui concèderais, moi aussi, que si elle braille comme une truie, c'est effectivement la manifestation d'un ressenti totalement objectif.

Défense du bien public

"Ma vie scoute m'a appris que le service du bien public fait partie des missions du chrétien. Il n'y a pas incompatibilité."

Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet de N. Sarkozy, le 27 janvier 2007




"J'ai toujours été conservatrice, j'aime l'ordre. Je crois à l'initiative individuelle, à l'effort personnel et, en matière économique, à la main invisible du marché. Par exemple, je suis pour une privatisation totale de l'Education nationale."

Emmanuelle Mignon, Le Monde du 7 septembre 2004

vendredi 11 avril 2008

Demandez le programme!

Notre président a fait de l’école un champ d’expérimentations dans le cadre de sa croisade pour rétablir l’ordre et la morale dans ce pays déliquescent en proie aux influences de la gauche socialo communiste post soixantehuitarde.




Ainsi le 20 février 2008 les nouveaux programmes pour l’école primaire étaient soumis à la consultation du monde enseignant. Première interrogation : pourquoi une consultation alors que l’urgence de la situation implique de ne pas perdre de temps ? Rendez vous compte des enfants entrent en sixième sans savoir lire, d’autres obtiennent le baccalauréat sans même savoir écrire (espérons que ce ne sont pas les mêmes) mais avec une connaissance parfaite de la technique du QCM, certains prétendent même que dans les plus hautes sphères de l’Etat la maîtrise du produit en croix n’est pas parfaitement assimilée.

Notre président avait pris soin dès la campagne électorale de rassurer les habituels grincheux : « Je veux dire aux pédagogues que s’il ne faut pas écraser la personnalité de l’enfant [...], il ne faut pas pour autant renoncer à l’instruire[...]. » déclarait-il dans un discours. Ouf ! de soulagement des pédagogues, il y a au moins un point de convergence: « ne pas écraser la personnalité de l’enfant ».
Notre président proposait également « d’en finir avec le passage automatique dans la classe supérieure, jusqu’en troisième, des élèves qui n’arrivent pas à suivre [...]. » On ne saurait lui donner tort puisque sa réflexion est le fruit d’une expérience de terrain. Il a lui même redoublé sa sixième avant de devenir Président de la République, sans ce redoublement salutaire peut-être aurait-il fait une simple carrière de vigile de supermarché ou d’employé de banque.

Que dire de ces nouveaux programmes; dès l’école maternelle le ton est donné, il est urgent de mettre un terme à l’immoralité de cette bande de voyous en devenir qui se cachent derrière leurs statut de petits enfants. Un paragraphe intitulé Devenir élève, propose:
«d’apprendre les règles de civilité et les principes d’un comportement conforme à la morale » Cette réintroduction de la morale à l’école pose question, la notion de civisme n’était-elle pas suffisante ? De plus je suis toujours surpris de voir les tenants d’un capitalisme débridé se réclamer de valeurs morales pour l’organisation de la société. Il va falloir apprendre aux enfants à faire le grand écart pour qu’ils soient prêts à la fois à marcher sur la tête du plus faible sans se poser de questions pour s’enrichir et « réussir dans la vie » et à respecter l’autre de temps en temps en souvenir de la morale apprise à la petite école.
« La dimension collective de l’école maternelle est une situation nouvelle pour les enfants qui apprennent à dialoguer entre eux et avec des adultes, à prendre leur place dans les échanges, à accepter des contraintes et à exprimer leurs émotions. Ces échanges doivent être l’occasion, pour les enfants, de mettre en œuvre les règles communes de civilité et de politesse, telles que le fait de saluer son maître au début et à la fin de la journée, de répondre aux questions posées, de remercier la personne qui apporte une aide ou de ne pas couper la parole à celui qui s’exprime. Une attention particulière sera apportée aux fondements moraux de ces règles de comportement, tels que le respect de la personne et des biens d’autrui, de l’obligation de se conformer aux règles dictées par les adultes ou encore le respect de la parole donnée par l’enfant. »
En somme on commence dès le plus jeune age à mouler des enfants bien dociles, ceux là ne feront pas la révolution, du moins on va essayer de s’en assurer. La sacralisation de la parole des adultes renvoie l’enfant à un statut de subalterne dénué d’esprit critique, et laisse à penser qu’il ne croisera sur son chemin que des adultes bienveillants à son égard. Les parents auront alors beau jeu d’expliquer ensuite à leur progéniture que si le maître leur demande de lui astiquer la règle sous le bureau pendant qu’il fait la dictée, il faut parfois savoir dire non, même pour un bon point.



Parmi les six points que l’enfant doit être capable de maîtriser à la fin de l’école maternelle figure le suivant:
- « Eprouver de la confiance en soi ; contrôler ses émotions »
Alors déjà éprouver de la confiance en soi classé parmi des compétences à acquérir à l’école maternelle ça me laisse perplexe surtout dans un contexte de restauration de l’autorité, où l’on réduit la latitude de l’enfant à penser par lui même après des années de dérive, mais demander à un enfant de 5 ans d’être capable de contrôler ses émotions là ça va loin, je suis pas pédopsychiatre mais d’instinct ça me semble dangereux. Si dès le plus jeune age on apprend à contrôler ses émotions quand pourra-t-on les exprimer, évidemment on n'est pas là pour ça mais prendre deux minutes pour exprimer ses émotions entre une phase de production et une autre de consommation ça peut faire du bien. Pour les enseignants ça risque de donner des scènes surréalistes :
- Hugo arrête de planter ton stylo dans la main de Brenda !
- Oui monsieur (avec un grand sourire)
-
Et ça te fait rire en plus !

- Non monsieur j’ai trop honte mais je contrôle mes émotions.

- Et toi Brenda tu as la main presque en sang pourquoi tu te laisses faire ?
- J’attendais que vous ayez fini la leçon pour me plaindre pour pas vous couper la parole monsieur, j’ai beaucoup mal mais je pleure dans ma tête, je contrôle...

De toute façon c’est fini la rigolade les cubes et les dînettes plus de temps pour ça. Les progressions en grande section dans un paragraphe intitulé « se préparer à lire et écrire » indiquent qu’il sera demandé aux enfants de savoir mettre en relation les lettres et les sons, ce qui fait actuellement partie du programme de CP puisque selon une enseignante, faire correspondre avec exactitude lettre et son pour 22 sons, c’est du niveau CP au mois de janvier donc presque en milieu d’année scolaire. Ce qui revient quasiment à leur apprendre à lire dès la Grand Section, il n’est jamais trop tôt pour commencer à leur remplir le crâne qu’ils s’habituent au plus vite à travailler plus pour peut être un jour gagner plus, voire pareil, voire même moins...

A l’heure de la réduction des services publics pour cause de manque de rentabilité économique immédiate, certains prédisent la disparition programmée de l’école maternelle réduite à un rôle de garde d’enfant, ce serait quand même dommage de se priver de cet outil de formatage et de sélection à la source après l’avoir dévoyé de son objectif originel.

La suite la semaine prochaine avec l’école primaire.

jeudi 10 avril 2008

Encore plus con qu'un électeur de Sarkozy...

...un possesseur de téléphone portable.





L'usager, l'abonné, disons plutôt le consommateur de téléphone portable a tous les attributs de la droite décomplexée, et si par erreur il ne vote pas encore Sarko, il contribue plus activement encore que l'électeur de droite à l'instauration du monde idéal selon Margaret Thatcher. Bien souvent, le client de Bouygues, Orange ou SFR est un militant UMP qui s'ignore. Un refoulé.



Il se caractérise tout d'abord par son individualisme forcené. Il a enfin mis à mal cette vieille pratique ringarde de la propriété collective. Ras le bol de partager l'usage du téléphone avec ses parents, ses enfants, son frère, sa soeur, ou comme en des temps reculés (archaïques) avec son village. Dorénavant j'ai mon mien à moi, que je peux tuner à souhait, avec mon enfant chéri en fond d'écran, et des sonneries personnalisées et plein de petites options sympas qui font de moi un être unique, le centre du monde (libre).






Mais son principal trait de caractère reste d'être un consommateur, le plus parfait qui soit. Il a parfaitement intégré toutes les exigences de la sociéte de consommation et s'y plie avec plaisir. Bref, c'est le vrai gogo. Il a tout d'abord réussi à se faire refourguer un appareil dont il n'avait absolument aucun besoin. Et 10 ans plus tard, il ne peut plus s'en passer. C'est un enfant de la publicité. Il est sensible aux messages en couleur que lui diffuse son meilleur ami la télévision. C'est vrai que c'est important d'être toujours joignable. Il peut arriver n'importe quoi (le consommateur de téléphones portables est aussi quelqu'un qui a peur, et qui a besoin d'outils technologiques pour faire face à l'imprévu dans nos sociétés modernes où le danger est à chaque coin de rue) et si t'es bloqué en montagne ça peut te sauver la vie. Effectivement...


C'est un consommateur d'autant plus bienveillant pour nos grandes entreprises, qu'il est prêt à avaler toutes les couleuvres. Bref c'est facile de l'arnaquer. Déjà, chaque mois, il achète un forfait qui l'oblige à consommer. Chaque mois, il doit téléphoner une heure. Pas 58 minutes, ou 1h02. Non une heure pile. Sinon il raque. C'est formidable de connaître à l'avance la durée dont on aura besoin. Le consommateur idéal on vous dit. On pouvait même lui refourguer des forfaits décomptés à la minute. Il payait pour des secondes qu'il ne consommait pas. C'est pas beau ça..! un vrai con qu'on vous dit..!






Par ailleurs, ce consommateur qui revendique sa liberté par l'achat compulsif d'un téléphone émancipateur, accepte sans broncher d'être fliqué, d'être suivi à la trace via ses appels. Et il paye pour ça en plus. Sans compter la possibilité qu'il laisse à son patron de le joindre pendant ses vacances, en cas d'extrême nécessité, bien entendu. Un véritable ami de la liberté.


En plus d'être un individualiste indécrottable et d'oeuvrer à la mise en place d'une société de consommateurs écervelés et fliqués, l'usager du téléphone portable a surtout une sévère tendance à cracher à la gueule de tous ceux qui l'entourent. On passera outre les nuisances sonores provoquées par des conversations ineptes hurlées dans les lieux publics pour s'attarder plus particulièrement sur la prolifération et la dangerosité des antennes-relais téléphoniques. Le possesseur de portables, si soucieux de sa santé qu'il considère comme un droit inaliénable de pouvoir joindre les pompiers de n'importe quelle partie du monde, cautionne et exige de ses opérateurs (il est client oui ou merde) la multiplication et l'amplification du rayonnement des antennes-relais, dont on ne connaît pas toutes les implications, mais qui provoquent, on le sait déjà, des cancers, des tumeurs au cerveau et autres réjouissances du même acabit. C'est à dire, et c'est là que c'est génial, que même le citoyen responsable qui n'a pas de portable, finira peut être par en crever. De vrais altruistes. Mais bon faut les comprendre. C'est quand même un scandale de payer si cher et de pas capter quand on va à la campagne se faire chier dans la belle-famille.







Enfin, notre ami usager du téléphone portable aime la guerre. Loin de lui toute idée antimilitariste ou pacifiste. Lui il aime la guerre, les morts, les combats d'homme à homme, le sang. Enfin il aime la guerre mais chez les autres, c'est comme pour les antennes-relais. La guerre chez les noirs, en Afrique, là-bas, loin. Chez les sauvages. Et donc il aime tellement ça la guerre, qu'il en a créé une. Au Congo, dans la région du Kivu, où depuis 1998 on se bat pour le contrôle des mines de coltan, un minerai utilisé pour la fabrication des téléphones portables.





j kif tro la guer....



Tuons-les avant qu'ils nous tuent!

mardi 8 avril 2008

Urgence !





Les Tibétains, qui subissent le joug chinois depuis 1959 (bon en fait le Tibet est chinois depuis le 14ème siècle mais ne compliquons pas les choses), ont eux aussi droit à la LIBERTE. Les manifestations héroïques qui ont eu lieu à Paris lors du passage de la flamme montent à quel point le camp occidental (l'axe du bien) soutient sans réserve les tibétains et leur chef spirituel le Dalaï-Lama. Car quand il s'agit de défendre LA LIBERTE, nous les occidentaux, les français, nous sommes prêts à tout. Il n'est pas question ici de mesures aussi futiles que l'arrêt des relations diplomatiques ou commerciales (on ne va pas s'attaquer à la LIBERTE du commerce) mais d'actions fortes comme éteindre la flamme. Car ces salauds de chinois (tous sans exceptions, de toutes façons je connais même pas le nom du président) ne méritent pas de recevoir les valeurs de l'olympisme, celles du Baron de Coubertin ou du phalangiste Samaranch. Peu importe que les chinois (oui leur gouvernement si vous tenez à nuancer) emprisonnent leurs opposants à tour de bras, assassinent et torturent leurs prisonniers. C'est pas très grave, du moment que ça reste entre eux (on vous le rappelle les chinois sont TOUS des salauds). Mais priver le Tibet de la lumière de leur chef spirituel, alors ça c'est criminel. Inacceptable. Occuper cette terre de spiritualité en détruisant cette culture unique à la manière dont les Américains saccagent l'Irak et l'Afghan....euh non c'est pas bon. Bref, voilà pourquoi avec mon ami Robert Ménard, on plaide pour un retour à un Tibet libre à l'image du Tibet d'avant 1959. Nous exigeons ainsi le retour aux pratiques traditionnelles injustement brisées par l'envahisseur chinois:


-Rétablissement du servage et de l'esclavage comme en 1956
-Rétablissement immédiat des codes classant la population en 3 catégories et 9 classes dont le prix de la vie est précisé, avec pour les propriétaires le droit de vie, de mort et de torture sur les serfs et les esclaves
-Retour aux châtiments corporels et à la torture pour atteinte aux règles religieuses (mutilation, amputation, énucléation, arrachage de langue, sectionnement du tendon du jarret)
-Restauration du droit d'enlever des femmes pour les donner aux Seigneurs afin d'en jouir sans entraves
-Intensification de l'embrigadement des enfants dans les monastères
-Retour progressif à un taux de scolarité de 2% loin des 81% actuels
-Baisse de l'espérance de vie (67 ans actuellement ) pour revenir aux 35 ans de l'ère de la liberté

Ce programme contient les conditions sine quae non pour que les Tibétains retrouvent leur fierté et que leur culture soit sauvée. Un tel programme ne peut s'appuyer politiquement que sur "le gouvernement en exil du Tibet" avec à sa tête le Dalaï-Lama, qui a l'expérience nécessaire (il gouvernait avant 1959) pour engager les réformes. Ce gouvernement théocratique (plusieurs membres de la famille de sa "sainteté" en font partie) a toutes les cartes en main pour réussir ce pari.



Quand le Tibet sera enfin libre, que les Tibétains se seront remis au travail, sa sainteté pourra reprendre sereinement son travail de méditation et inonder le monde de son infinie sagesse.



"Si le mouvement pour le Tibet a attiré un large soutien mondial, c'est en raison des principes universels que le peuple tibétain a incorporés dans sa lutte. Ces principes sont la non-violence, la démocratie, le dialogue, le compromis, le respect des préoccupations sincères des autres, et de notre environnement commun."

La croissance mondiale a tout intérêt à l'extension du modèle politique tibétain.


Rectificatif : Suite à des protestations des défenseurs des droits de l'homme et de l'esclavage, et dans un souci déontologique, certaines photos ont été censurées (elles avaient été prises par des tortionnaires chinois). Nous les avons remplacées par un message militant.

Un nouveau sport olympique...

... le Lancer de Tibétain :

Ici Teddy Riner, l'espoir français, tentant de battre le record du monde détenu par les chinois


Alors que la fête du sport bat son plein dans la capitale française, dans la plus pure tradition franquiste du marquis de Samaranch, l'esprit du sport est une nouvelle fois sorti vainqueur de cet épisode hautement symbolique des J.O. qu'est le parcours de la flamme olympique.



Sur une idée retenue par Joseph Goebbels, le premier relais avec la torche a eu lieu lors des Jeux Olympiques d'été de 1936 à Berlin, afin de participer à la glorification du Troisième Reich, tout en se gardant bien de mélanger sport et politique.



Malgré les agitations d'une poignée de bobos parisiens adeptes du bouddhisme en Vélib et des bains de fesses aux orties (qui soit dit en passant agitaient des drapeaux interdits rappelant les années noires de la dictature bouddhiste des années avant 1959, date de la libération du Tibet par la Chine), c'est bien une nouvelle discipline olympique qui vient de voir le jour grâce au passage de la flamme.



Nos meilleurs ennemis les anglais s'y sont également essayé, et contribuent avec la France à l'essor international de ce sport.

Le lancer manqué du britannique permet à la France de conserver son titre européen


Bien sûr, tous les yeux sont d'ores et déjà rivés vers Pékin, où l'on attend l'été prochain les recordmen du monde de la discipline sur leur terrain. Ils entendent bien préserver leur hégémonie sur la discipline.

Le record du monde est chinois depuis 1959


Tirant ses racines d'une culture ancestrale, il n'est pas rare en Chine, dans les familles aisées, de s'offrir un petit tibétain pour le Nouvel An et de perpétuer ainsi la tradition.

N'attendez pas le mois d'août ! Vous aussi, essayez chez vous en commandant dès aujourd'hui un petit tibétain à l'adresse suivante :

Arche de Zoé Section Tibet
chez Rama Yade
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’Homme
37, quai d’Orsay
75007 Paris

D'ores et déjà, l'arrivée de la flamme à Pékin est très attendue