jeudi 29 mai 2008

Menaces, Délation, une journée comme une autre à l'Education Nationale

La délation est une pratique qui a déjà fait ses preuves en France en 1942


Je voudrais rendre un hommage. Un hommage mérité aux petites mains de la Sarkozie, ceux qui tous les jours, dans l’ombre, travaillent à l’érection de la Nation Française et restent malheureusement méconnus du Grand Public, loin des feux de la Croisette.

Souvenez-vous, c’était l’an dernier : la directrice de l’école primaire Rampal dans le XIXème arrondissement de Paris, Valérie Boukobza, s’était mobilisée avec d’autres membres du personnel de l’Education Nationale et parents d’élèves contre les rafles et violences policières à l’égard des étrangers aux abords des écoles.

Ca les gênait, soit-disant parce que ça leur rappelait des souvenirs désagréables. On ne voit pas bien à quoi ils faisaient allusion et de toute façon la situation avec les Juifs n’est pas comparable, point final.

Aussi, prenant toute la mesure de sa fonction, l’Inspecteur de l’Académie de Paris chargé du premier degré (NDLR : ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas rigoler avec lui, ça veut dire qu’il s’occupe d’inspecter les écoles primaires), Monsieur Edouard Rosselet, avait courageusement convoqué cette fonctionnaire pour lui rappeler que son rôle était d’être au service de l’Etat et pas d’aller bouffer des saucisses avec les syndicalistes. La déontologie, c’est pas pour les chiens, et ça consiste à obéir aux ordres. Rompez.

Au passage, il avait aussi rappelé avec une hauteur de vue certaine que l’"usage de la force" était nécessaire dans certains cas. Nul besoin de citer les références historiques, on aura tous compris.

La présence policière dans les écoles primaires, une des clés d'une éducation réussie


Une démonstration d’éthique professionnelle, en somme, puisqu’il avait trouvé lui-même les arguments permettant de défendre sa hiérarchie (rappelons que les Inspecteurs d’Académie sont nommés par le Ministre). Autant dire que la fonctionnaire irresponsable a moins fait la maline par la suite.

Et puis, il y a eu cette polémique désobligeante au sujet de la base élèves, ce fichier qui permet de « garantir la sécurité des enfants ». Ben oui, il permet de savoir combien de verres boivent les mamans le soir et combien il y a eu de suicides dans la famille.

C’est important, au cas où la recherche aurait enfin permis d’identifier les gènes du crime. Car on s’en souvient, l’ancien Ministre de l’Intérieur avait patiemment expliqué au philosophe Michel Onfray que le suicide des jeunes et la délinquance, c’était avant tout un problème de gènes.

Des gènes défectueux ont pu être identifiés assez tôt


C’est-à-dire que d’un côté, il y a les gens normaux, et de l’autre, les dégénérés. L’Inspecteur chargé du premier degré avait donc immédiatement enclenché l’étape suivante avec le questionnaire. Comme ça, on se sent plus en sécurité, sachant que bientôt la police, les services sociaux, les profs, l’ANPE, les impôts, les médecins, les banquiers, les assureurs, les commerçants et les agents immobiliers pourront avoir accès à ces informations.

Donc avant-hier, mardi, un mouvement d’instituteurs et de parents d’élèves d’inspiration fortement bolchevisante grouillait devant le bureau de l’Inspecteur pour grogner, comme d’habitude. Ils n’aiment pas ses méthodes, paraît-il.

Edouard Rosselet avait en effet démontré qu’il savait lui aussi faire « usage de la force », en réquisitionnant auprès des concierges d’école les numéros de portable des directeurs, et sommant ceux-ci de lui fournir le nom de grévistes, sous peine de les destituer de leur fonction de directeur.

- Nom et prénom des grévistes. Plus fort, j'entends rien !


Recevant la délégation, et de peur que la presse se mêle de ce qui ne la regarde pas, Edouard Rosselet a fait preuve d'imagination en annonçant que, un peu comme à l’armée, les fonctionnaires de l’école primaire avaient un devoir de réserve.

S’agit-il du zèle d’un fonctionnaire qui, par son expérience, sait devancer les désirs de ses supérieurs, ou applique-t-il, comme à l’armée, des consignes ?

Le Ministre Xavier Darcos, interrogé le 16 mai 2008 sur France 2, niait vouloir « ficher les grévistes », tout en affirmant ne pas tenir compte de leurs noms. C’est-à-dire qu’on les note quand même, mais, parole d’Homme Politique, on ne les regardera pas.

- T'es sûre que c'est bien ça, la règle de trois ?


Saluons donc l’initiative zélée de ce fonctionnaire méritoire, à deux mois de la retraite, et souhaitons-lui de recevoir, si ce n’est la Palme d’Or, au moins une petite Légion d’Honneur en regard des services rendus à la Nation.

Son successeur aura la lourde tâche de reprendre tous ces dossiers, avec les noms, les numéros de portable, les fichiers et tout, et de continuer la mission d’inspection que la Nation lui confie.

Il s’agit d’Arnaud Teullé, l’ex-futur maire de Neuilly qui s’est pris en avril un gros coup dans les urnes. Maire de Neuilly, Inspecteur d’Académie, peu importe après tout, tant qu’on a la fibre…

- Si tu mouftes, tu te retrouves gratte-papier à l'Education Nationale
- Arrête avec ta parano, je te dis que je vais gagner

Népotisme

Ce n'est pas notre habitude dans le blog à Jean-Pierre de faire de la réclame si ce n'est pour vanter les mérites de notre Président, mais là c'est différent c'est une main tendue vers un jeune auteur qui va là où personne ne l'attend, n'hésite pas à prendre des risques et en tout premier lieu celui de ne pas être lu.
Spécialisé dans les biographies d'artistes, il aurait pu surfer sur la vague du 6 mai 2007 et proposer une biographie mise à jour de Mireille Mathieu, plancher sur Michel Polnareff ou ausculter Carla Bruni.

Mais rien de tout ça, il a préféré se pencher sur le destin brisé d'artistes incompris ou méconnus. Son premier ouvrage retraçant le parcours artistique de Nino Ferrer, est paru en 2007 (1), un an avant la date anniversaire des 10 ans de sa disparition, une belle erreur marketing! Et puis le cœur de cible n'est pas assez large: seuls les vrais amateurs du musicien et ils ne sont pas nombreux savent qu'il était beaucoup plus qu'un fantaisiste, les autres ne s'intéressent pas à Nino. Résultat une courbe des ventes en deçà des objectifs.

En 2008 il récidive puisque est paru ces jours ci, Nick Drake : l'abécédaire (2), aux éditions Bord de l'eau.


Pour la majorité d'incultes qui comme moi ne connaitrait pas ce chanteur, qu'ils se rassurent c'est normal, il ne fait plus de disques depuis 1974 date de sa mort à 26 ans et n'a pas obtenu de réel succès de son vivant. Il s'agit là de la première publication consacrée au chanteur écrite en français, avouez qu'il serait dommage de ne pas en profiter. Si vous étiez déjà familier de Nick Drake nul doute que cet abécédaire va vous intéresser, sinon c’est l’occasion de découvrir cet artiste avec possibilité par la suite de prendre de haut ses interlocuteurs: “ Quoi! tu ne connais pas Nick Drake?! C’est vrai qu’il est pas très connu par les profanes mais c’est un vrai genie, passe à la maison je te ferai découvrir”.

C’est aussi le moyen d’encourager l’auteur Henry Chartier à poursuivre dans son exploration de la trajectoire des chanteurs au destin tragique.


(1) Nino Ferrer, C'est irréparable, éditions Bord de l'eau, 2007
(2) Disponible dans toutes les bonnes librairies.

lundi 26 mai 2008

"Je suis socialiste ET raciste"

La course au leadership socialiste vient peut être de connaître son premier coup de théâtre. Alors que le duel annoncé Royal-Delanoë semblait vampiriser les médias, un troisième larron vient d'entrer dans la danse.

La candidature surprise est venue de Montpellier, où le maire Georges Frêche dans un livre à paraître ce mercredi dévoile ses ambitions, et secoue le cocotier socialiste en s'affirmant comme "socialiste et raciste". Voilà un coming-out qui risque de faire jaser dans le landerneau socialiste, même si Georges Frêche justifie sa sortie provocante en se référant à la philosophie des Lumières. En effet, le racisme est pour lui "une résistance à la mondialisation qui uniformise tout sur son passage(...), un moyen de ne pas gommer les personnalités et les cultures. Etre raciste, c'est reconnaître à chacun son appartenance à une communauté.(...)Montesquieu était un grand philosophe de la liberté et un grand raciste". Le positionnement de Georges Frêche est ressenti comme une grande bouffée d'air frais par la presse Française, qui du Figaro à Libération souligne le courage de l'élu héraultais dans son combat pour vaincre les archaïsmes du Parti Socialiste. Dans son édition de demain, Le Monde titre sur "Georges Frêche, l'humaniste raciste" et s'enthousiasme de cette occasion unique pour le PS de prendre le virage de la modernité. Le quotidien du soir souligne "qu'il est temps pour le parti socialiste d'en finir avec ses vieilles lubies droits-de-l'hommistes et de devenir un parti social-démocrate à l'image de ce qui se fait chez tous nos voisins européens".

Oh encore un noir en équipe de France!


L'irruption de Georges Frêche dans le jeu ne fait bien sûr pas le bonheur de tous les ténors socialistes. La contre-attaque a d'ailleurs été lancée dans les médias, où nombre de lieutenants viennent benoîtement s'interroger sur la compatibilité du racisme avec l'idéologie socialiste. Menacée, Ségolène Royal a tranché : "Socialisme et racisme me semblent incompatibles".

Les divisions au sein de la famille socialiste n'ont jamais semblé aussi grandes, si bien que l'issue du congrès de novembre est des plus incertaines. Certains experts imaginent déjà un remake du congrès de Rennes, avec un résultat serré qui pourrait faire le jeu des surprises de dernière minute. Dans ce cadre, Manuel Valls peut être l'invité de dernière minute. Son alignement idéologique systématique sur le président UMP Sarkozy lui confère un positionnement tactique original. Il n'a de cesse de briser les tabous de la gauche et en déclarant la semaine dernière "je ne suis pas socialiste mais je suis réactionnaire", il s'est attiré les faveurs de la presse écrite, qui du Figaro à Libération souligne son opposition intelligente aux réformes du gouvernement.

Il a la tête de Sarkozy, il a les idées de Sarkozy mais ce n'est pas Sarkozy : Canada Valls


Devant ce pillage en règle des idées de l'UMP, Patrick Devedjian a tenu à réagir, rappelant que "le parti socialiste n'avait pas le monopole du libéralisme et du racisme", et a égrené l'ensemble des régressions sociales et des reculs des droits de l'homme intervenus en France depuis un an sous l'impulsion des réformes du gouvernement Fillon.

Une chose est sûre, le prochain premier secrétaire du PS ne sera pas tellement socialiste. Si bien que la synthèse idéale pourrait être réalisée par un homme providentiel, Eric Besson, qui se déclarait encore aujourd'hui au Figaro "toujours de gauche et toujours avec Nicolas Sarkozy."

Qui vais-je trahir aujourd'hui?

Cessons d’humilier les forces de l’ordre…

Alors que la Gendarmerie Française a réussi l’un de ses plus beaux coups depuis la grotte d’Ouvéa, elle a reçu pour tout remerciement un camouflet de la part de la justice de la République.

Rapide retour sur les faits. A Draguignan, jeudi soir, interrogé dans le cadre d’une affaire de vol et de séquestration, Joseph Guerdner tente de s’enfuir de la gendarmerie. N’écoutant que son courage, un gendarme l’abat de 7 balles dont 3 touchent au but. Ce valeureux gendarme était bien évidemment en état de légitime défense. Car même si le militaire n’était pas en danger immédiat, laisser s’enfuir un « membre de la communauté des gens du voyage » c’est mettre la société en péril. Ce gendarme a donc protégé la société. Nos enfants et nos femmes.

Les gendarmes de Draguignan suivent régulièrement des cours de déontologie

Car cette affaire va plus loin que les accusations fallacieuses de bavure. L’action du gendarme de Draguignan s’inscrit directement dans la politique de civilisation du président Sarkozy. Après les noirs, les arabes, les chômeurs, il fallait frapper un coup fort sur les manouches. Pour bien faire comprendre aux Français qu’ils étaient à nouveau chez eux.

Les camps de manouches : des territoires à reconquérir par l'état de droit

Mais tous ces efforts pour rétablir l’ordre ont été annihilés ce matin par la Justice Française. Alors que tout le monde s’attendait à une mise en examen dudit gendarme pour homicide volontaire (c’est bien la moindre des choses, 7 balles quand même), les 2 juges d’instruction ont choisi ostensiblement de nier la réalité des faits et le courage de ce gendarme exemplaire.

Il a été mis en examen pour « coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».

Une véritable humiliation !

Argh, mon mec est journaliste à Libé !

Il est heureux de voir que Libération, ce journal crypto-gauchiste, s’attaque enfin à une minorité dangereuse, jusque-là choyée par les médias : les écolos.

Il est temps de se poser les vraies questions, et Libé le fait : « Parce que c’est bien beau tout ce tintouin sur les vertus des toilettes sèches, le miracle des couches lavables, la joie du compost au fond du jardin, mais se les farcir sept jours sur sept, tout ça parce qu’on est dingue d’un écolo convaincu, ça friserait pas le tue-l’amour parfois ? »

Des toilettes avec une chasse d'eau : le secret d'une vie de couple réussie


C’est vrai, y’a un moment où faut revenir aux vraies valeurs et ne pas se laisser embobiner par des lubies d’écolo, de vert pur et dur, limite intégriste. Ces fascistes verts, soi-disant remplis de bons sentiments, cachent une âme de terroriste, et Libé le prouve, avec ce témoignage accablant. «Quand j’étais enceinte, on devait faire des travaux et refaire les chambres. Mais lui n’arrêtait pas de planter, de bêcher dans le jardin, sans vraiment se soucier du reste. Il regardait dehors, paniqué à l’idée de ne pas pouvoir planter ses arbres alors que le mois de plantation approchait. Moi, je lui répondais qu’il y avait le bébé qui arrivait aussi, et que j’aimerais bien pouvoir dormir ailleurs que sur un matelas, par terre au milieu des cartons à un mois de mon accouchement…»

Maltraitance des enfants et écologie sont les deux bouts d’une même ficelle. Ces gens-là préfèrent les plantes à leur propre famille. C’est vraiment dégueulasse !

Les journalistes de Libération sont de vraies raclures de bidet


Mais il y a pire. Ces fous de la planète font vivre un enfer à leurs conjoints, une véritable dictature de la pensée, limite sectaire. « Sophie se pose donc régulièrement des questions aussi existentielles que «comment laver le four encrassé quand ton mec râle si tu utilises du Décapfour ?» ou «comment lui faire prendre conscience que tu aimerais bien garder des toilettes normales quand lui ne jure que par les toilettes sèches ?» Plus embêtant encore, son mari ne veut pas que la mère de ses enfants s’encrasse le corps avec des saloperies aussi délicieuses que les Big Mac ou les frites-fricandelle. Résultat, «quand j’étais enceinte, j’en étais réduite à me faire des Quick en cachette», explique la trentenaire. »

Comment rester muet devant un tel scandale. La révolte gronde face à cette caste d’illuminés qui refusent de polluer leur environnement avec des produits chimiques, qui économisent l’eau et refusent la malbouffe. Pauvre Sophie, condamnée à vivre un enfer et à se cacher pour déguster des OGM ou des prions. Car il faut l’affirmer bien haut. C’est le droit inaliénable de Sophie à choper un cancer et à hypothéquer l’avenir de la planète qui est bafoué.

Le BigMac, symbole de la résistance à l'oppresseur écolo


Le cancer est un sujet tabou dans les couples mixtes. Et la femme d’Etienne ne comprend pas l’ostracisme de son mari face à cette maladie : «Etienne ne supporte pas de s’exposer en plein midi, parce que c’est à ce moment que la couche d’ozone est la moins présente et qu’on se prend tous les radicaux libres. Alors faire la crêpe, j’ai presque oublié ce que c’était. A la limite, si je le tanne, il vient, mais je me retrouve à côté d’un homme enrubanné dans des serviettes, des moufles et caché derrière son chapeau. Ça casse l’ambiance.» Imaginez la honte de cette femme, condamnée à vivre avec une fiotte qui a peur du cancer de la peau.


Certains écolos radicaux vont jusqu'à manger des légumes

Bref vivre avec un écolo est un enfer. Ils passent leur temps à contrôler leur « empreinte écologique », mangent des légumes et n’ont même pas de 4x4.

Le mieux reste encore de ne pas les approcher. Le journaliste de Libé nous donne un moyen infaillible pour savoir les repérer à temps : «Il m’a suffi de jeter un œil sur sa pâte de dentifrice bio, pour me dire que vraiment, ça n’allait pas le faire.»

Effectivement ça va pas le faire !

mardi 20 mai 2008

Les 843 salauds

Le sénateur et rapporteur général du budget au sénat Philippe Marini dresse aujourd'hui un bien triste constat : 843 contribuables très aisés* ont fui la France. Emportant avec eux 2,8 milliards d'euros de capitaux. Et M. Marini, qui a sûrement dû tous les rencontrer ou alors ils les connaît personnellement, sait que si ces gentils riches sont partis, c'est uniquement parce qu'ils sont harcelés fiscalement. Et le coupable, tout le monde le connaît c'est l'ISF.

Philippe Marini n'hésite pas à dénoncer courageusement la dictature fiscale


M. Marini a la décence de ne pas essayer de nous faire pleurer sur le sort du pauvre riche obligé de quitter son pays pour aller s'installer en Suisse, en Belgique ou aux Etats-Unis.

Par contre il a des solutions. Parce que tout le monde le sait, il est impératif de conserver des riches chez nous. Imagine si tous les riches se barraient comment qu'on aurait l'air con. On serait obligé de faire leur boulot, d'habiter dans leurs maisons, de gérer leurs usines. Et puis il faudrait fermer le zoo de Neuilly...bref rien que des emmerdes. Donc il faut les garder les riches. Mais comment dis-moi Philippe?


La fuite des riches a entraîné une chute de l'immobilier qui oblige les ouvriers à quitter leurs HLM pour aller vivre dans des maisons bien trop grandes pour eux


Eh bien c'est très simple qu'il nous dit le Philippe : "la meilleure solution c'est de lever le seuil d'imposition de 770 000 à un million d'euros. Nous avons besoin de personnes aisées sur notre territoire pour investir, créer des emplois, de la richesse et pour, au final, payer des impôts".
Donc, si je suis bien le raisonnement, il faut supprimer des impôts pour qu'ils en payent. J'ai déjà un peu l'impression qu'il me prend pour un con le Philippe. Parce que les impôts visiblement, ça le dérange que pour les riches. Comme en témoigne sa lutte acharnée pour l'instauration d'une TVA sociale, "une des rares idées qui puissent nous permettre de préparer notre avenir, de préparer une nouvelle stratégie économique et fiscale".


C'est depuis Monaco que Johnny Hallyday a lancé son appel à la résistance

Bon admettons que Philippe Marini ait une passion démesurée pour les riches, qu'il en ait eu un quand il était petit et qu'il s'y soit attaché. Je peux comprendre son acharnement à défendre cette espèce menacée par les subprimes. Par contre il est difficilement compréhensible que cet ancien inspecteur des finances ne sache pas compter. En effet, 843 contribuables qui pèsent 2,8 milliards d'euros, ça nous fait en moyenne le contribuable sur le départ à plus de 3,3 millions d'euros.

Donc voilà ma question Philippe. A quoi ça peut bien servir de monter le plafond de l'ISF à 1 million d'euros pour retenir ces gens-là? Hein à quoi?
Dis donc Philippe tu te foutrais pas un peu de notre gueule avec ta compétitivité et tes créations d'emploi?

C'est en ce genre de circonstances qu'on regrette que les déclarations de patrimoine des élus ne soient pas publiques. Cela rendrait le débat plus transparent.

la fiat 500 de M. Marini

Qu'est ce que t'en penses Philippe?



* Une mauvaise nouvelle n'arrivant jamais seule, Bruno Mégret annonce lui aussi son départ à l'étranger afin de "travailler pour une grande entreprise"

lundi 19 mai 2008

La vraie France est à Neuilly

Quitte à choquer, il faut l'affirmer bien haut, Nicolas Sarkozy n'est pas un grand président.

Face à l'adversité, dans la tourmente de l'impopularité, Nicolas Sarkozy n'est pas resté fidèle aux valeurs de la France éternelle, il a trahi son pays.

En affirmant que "la vraie France n'était pas à Vichy", notre président, tel Pierre reniant trois fois Jésus, a renié l'héritage de la Droite Française.
Alors que jusqu'ici, le gouvernement de François Fillon s'évertuait à réhabiliter ce passé glorieux et inscrivait son action dans une sorte de Révolution Nationale bis, ce revirement idéologique interroge. Et il est à craindre de voir notre président céder sur les réformes essentielles.

Nicolas Sarkozy et François Fillon planchent sur le service minimum


La politique d'aide aux plus riches ne semble pas menacée, avec notamment le projet d'offrir le nucléaire à Bouygues.
Mais comment dès lors justifier la traque aux étrangers, si l'on raye d'un trait de crayon toute référence à la déportation des juifs, communistes, résistants, homosexuels et autres manouches. Le peuple a besoin de modèles exemplaires pour appréhender l'action de ses gouvernants dans une perspective historique. Chasser des êtres humains n'est pas seulement une nécessité économique, c'est aussi une tradition culturelle Française qu'il convient de perpétuer.

La saillie anti-vichyste sarkozienne questionne aussi sur sa réelle volonté de remettre la France au travail. Car ses promesses de lutte contre l'assistanat et le chômage (avec de lourdes sanctions contre les chômeurs) sont directement inspirées de Vichy. Il ne faudrait quand même pas oublier que "Travail, Famille, Patrie" n'était pas un vain slogan publicitaire, et que le STO que veut réhabiliter Sarkozy et son gouvernement, est une invention franco-allemande. Rendons au Maréchal ce qui lui appartient.

Pour le Maréchal Pétain, l'axe Franco-Allemand était le moteur de l'Europe


Si on ajoute à cela la dénonciation de l'esclavage par ce même Sarkozy le 9 mai, il y a de réelles raisons de s'inquiéter pour la réforme du code du travail et la compétitivité des entreprises Françaises.

Dan ce contexte, il faut savoir se réjouir des progrès les plus anodins. Devant les atermoiements de notre président, les policiers de la Brigade Anti-Criminalité de Grasse ont décidé d'utiliser des méthodes innovantes en matière de lutte contre le chômage. Ces braves policiers ont pris l'audacieuse initiative d'exécuter un jeune chômeur de 22 ans, Abdelakim Ajini, qui, selon nos sources, venait de refuser sa deuxième offre "raisonnable" d'emploi.

Les agents de l'ANPE s'habituent à leurs nouveaux costumes


Il est rassurant de voir qu'en France, les forces de l'ordre s'efforcent de perpétuer l'esprit de Vichy.
N'en déplaise à monsieur Sarkozy.

vendredi 16 mai 2008

Plan autisme : un traitement de choc pour le dialogue social

Nicolas Sarkozy, ici en pleine crise, en compagnie d'un ami scientologue


Roselyne Bachelot vient de prendre à bras-le-corps le problème du gouvernement en déclenchant son plan autisme.

La Ministre de la Santé dispose d'un vestiaire permanent chez Monoprix


Alors qu'une surdité sévère semblait frapper le chef du gouvernement, d'autres symptômes ont alerté les médecins : François Fillon répète en boucle qu'il faut "accélérer les réformes". Ses proches, inquiets, ont immédiatement appelé Philippe Douste-Blazy, mais le diagnostic n'a pas franchement convaincu : selon lui,"tout semble parfaitement normal".

Puis d'autres appels se sont fait entendre, notamment dans l'entourage du chef de l'Etat, qui semblait atteint d'une vulgarité disproportionnée. "On a d'abord pensé au syndrôme Gilles de la Tourette", raconte le médecin de l'Elysée. "Il traitait tout le monde d'enculé, ou de connard, et manifestait même parfois des comportements violents".

Le cas similaire de Nadine Morano avait bien sûr déjà été constaté, mais c'est bien l'autisme qui a finalement été diagnostiqué pour tout le Gouvernement, lorsque presque simultanément, André Santini et Eric Woerth ont commencé à se payer ouvertement la tête de 200000 fonctionnaires, en proposant mettre des brassards aux grévistes. Une maladie complexe, pouvant parfois faire perdre totalement la notion de ce qui se passe autour de soi, et qui atteint principalement la Droite.

André Santini trouve ringard de faire la grève


On dénombre pas moins de 4100 députés et membres de l'UMP et du PS qui pourront bénéficier de soins adaptés à cette maladie grave, qu'on nomme déjà "la maladie de la Droite".

Une dernière tentative désespérée pour tenter de ranimer le dialogue social.

mercredi 7 mai 2008

Le quatrième pouvoir

Je crois que je vais prendre mon troisième joker


La morale triomphe à la fin.

Une terrible condamnation vient de tomber pour Lagardère Active Broadcast, société éditrice d'Europe 1, après l'information bidon de la mort de Pascal Sevran annoncée avec insistance par Monsieur Elkabbach, "dont la rigueur et le professionnalisme font la réputation de la station", selon Monsieur Lagardère qui le soutient dans cette terrible épreuve. Une manière de souligner qu'Elkabbach, loin d'être incompétent, est en réalité malhonnête.

Elle est en effet sous le coup d'une << mise en demeure de respecter l'obligation, qui s'impose à tous les services de radio et de télévision, d'assurer 'l'honnêteté de l'information' >>

Le Groupe Lagardère vacille à l'annonce de cette terrible nouvelle. Car si la soupe sarko-libérale servie quodiennement au peuple par les médias dominants n'aura pas été relevée, en revanche, l'annonce bidon de la mort d'un confrère, ça, c'est inacceptable.

Au même moment, de façon beaucoup plus anecdotique, Bernard Arnault, première fortune française et président de LVMH, vient de nommer son fils, Antoine Arnault, au "Comité d'indépendance éditoriale" des Echos.

Antoine Arnault connaît parfaitement tous les rouages du capitalisme


Saluons la prise de conscience de nos élites que l'information a besoin d'être indépendante. Indépendante des autres, évidemment.

Antoine est là pour sa formation, mais "il est appelé à prendre des fonctions plus importantes". C'est là un formidable exemple donné à tous les stagiaires de France. Vous n'êtes peut-être pas payés aujourd'hui, mais si vous êtes travailleur, comme l'est probablement Antoine, vous serez ensuite Directeur, ou Rédacteur en chef.

Ces deux bonnes nouvelles sont doubles (ça fait quatre en tout) : car en plus de graver dans le marbre l'indépendance des médias, c'est aussi le signe que le capitalisme sauvage a su enfin se moraliser.

Mais nous n'en n'avions jamais douté, bien entendu.

lundi 5 mai 2008

Une école moderne : l’école élémentaire Joliot-Curie de Stains

« Enfin, tout en conservant le caractère national des programmes et des diplômes, je veux mettre plus de diversité dans l’école pour que l’intelligence de chaque enfant soit reconnue. Je donnerai aux familles la possibilité de choisir l’école de leurs enfants. Je remplacerai la carte scolaire par une obligation de mixité sociale, géographique et scolaire des effectifs, qui pèsera sur les établissements. »
Nicolas Sarkozy, programme pour l’élection présidentielle 2007, Une école qui garantit la réussite de tous les élèves.


Alors que toute la gauche bien pensante s’acharne sur notre président, il est temps de réhabiliter la politique gouvernementale menée par le courageux Fillon.
Car s’il est bien une promesse qui a été tenue, c’est celle du démantèlement de cette vieille idéologie qu’est l’école républicaine. Nicolas Sarkozy l’avait promis, il est bien décidé à en finir avec les vieux démons de l’égalité des chances et de l’éducation dite « Nationale ». Place à la diversité, à l’autonomie qui permettra enfin aux enfants les plus doués de s’épanouir sans subir les agressions quotidiennes des miséreux. Et aux miséreux d'apprendre dès le plus jeune âge à vider les poubelles, ou à servir des cheeseburgers. Bref, il s’agit d’adapter le système éducatif aux besoins de chaque élève. Et les exigences ne sont bien sûr pas les mêmes à Neuilly qu’à Sevran.

En sachant qu'on supprime 11 000 postes cette année et 18 000 l'an prochain, au bout de combien d'années aura t'on supprimé l'Education Nationale? Vous avez 1 heure...


Des années de réformes structurelles, liées à la décentralisation, ont ainsi confié le financement de l’école aux collectivités locales. Et c’est une réussite totale. Comme l’illustre le cas de l’école Joliot-Curie de Stains, une des communes les plus pauvres de Seine-Saint-Denis.

L'école Joliot-Curie est située en ZEP et compte environ 230 élèves pour 11 classes (dont une classe dite CLIN pour les enfants non-francophones). Un établissement tout ce qu'il y a de plus banal, et pourtant c'est un fleuron, un prototype de l'école publique de demain dans les quartiers défavorisés.

Les locaux sont la première bonne surprise. Passons sur la suspicion d'amiante dans les faux-plafonds, pour nous attarder sur la qualité des fenêtres : jusqu'à il y a encore quelques semaines, il pleuvait dans les couloirs. Quoi de plus ingénieux pour rafraîchir les idées de ces enfants un peu sauvages?
Sans oublier l'obligation de définir un périmètre de sécurité dans la cour autour des fenêtres, de peur qu'elles ne s'écroulent et ne décapitent une de ces chères têtes brunes. L’idéal pour s’éduquer à une vie précaire pleine de dangers.

A Stains, les enfants apprennent dès le plus jeune âge leur futur métier de vigile


Un rapide tour au sous-sol rempli d'eau stagnante permet aux élèves de découvrir ce que sont les odeurs pestilentielles et de s'habituer ainsi aux logements insalubres qu'ils occuperont plus tard. Bref une véritable école de la vie, qui fait oublier l'absence de salle de gymnastique et de bibliothèque (des livres ! et pourquoi pas des manuels scolaires tant qu’on y est ?!!).

L'aide aux devoirs mobilise tout un quartier


Sur le plan des moyens humains, c’est aussi la diversité qui est plébiscitée. Ainsi pour le mois de janvier 2008, on dénombre 160 journées non-remplacées pour la seule commune de Stains. Le service minimum ne passera pas par Stains. Il faut admirer cette stratégie délibérée de raréfaction du service public dans ces quartiers. On habitue les élèves à leur statut de déshérités. Ainsi, l’école Joliot-Curie ne compte aucune assistante sociale, 1 seul aide-éducateur, et on recense 2 psychologues scolaires pour la ville se Stains (23 écoles). L’état préfère sagement affecter des policiers pour pallier l’absence de service public. Voilà qui illustre parfaitement la victoire idéologique de la droite évoquée par François Fillon.
Ainsi ces jeunes sauvageons, contrairement à ceux de villes plus huppées, n’ont pas droit à des intervenants extérieurs pour l’EPS, la chorale ou l’art plastique. Mais parions qu’un jour on remplacera ces disciplines inutiles pour eux par des heures d’initiation au tissu professionnel local. Et pourquoi pas des stages en entreprise dès le CM1.

En matière d'insertion professionnelle des jeunes, la France possède encore un retard pénalisant


La médecine scolaire est inexistante ou presque (2 médecins scolaires pour 23 écoles). Aucun suivi des élèves. Encore une fois, il s’agit de saluer la cohérence du gouvernement en la matière qui parallèlement à la suppression de la sécurité sociale, habitue les plus pauvres à se passer de la médecine dès le plus jeune âge. Une politique de la santé ambitieuse !


Mais le vrai symbole de cette politique gouvernementale est la gestion des évaluations des CE2. Alors que dans la France entière, un résultat inférieur à 75% de bonnes réponses enclenche un processus de suivi individualisé pour l’élève, ce score est ramené à 50% pour les élèves de Seine-Saint-Denis ! Voilà ce qu’on appelle du spécifique, la fin réelle de l’Education « Nationale ». Le gouvernement a le courage et la lucidité de ne pas dilapider l’argent de nos impôts pour des enfants à peine Français.

Si vous ne travaillez pas à l'école, vous finirez dans un transformateur EDF


Le seul point noir de cette école exemplaire est le comportement de l’équipe éducative et de la mairie de Stains, qui s’échinent contre les recommandations du ministre Xavier Darcos, à vouloir offrir à ces enfants irrécupérables la même éducation qu’ailleurs. Malgré le manque flagrant de moyens, les professeurs des écoles déploient une énergie folle pour combler les carences du système.

Notre ministre de l'Education aime se placer au-dessus de la mêlée


Il est temps de mettre au pas ce bataillon d’irresponsables qui croient encore en des valeurs obsolètes et archaïques telles que l’équité, la solidarité et l’égalité des chances.

L’insolence des Noirs

Brice Hortefeux affirme qu'il tiendra les objectifs qui sont fixés


« Il faut le punir d'un abus d'autorité aussi dangeureux, et comme il serait à craindre qu'un nègre habitué à commander ne pût se plier à l'obéissance, et qu'il ne conçut le désir de se venger, il faut le condamner à la chaîne pour longtemps, qu'il soit mis à la barre de manière à ne pouvoir s'en évader sans réveiller le nègre qui serait auprès de lui et qui en répondrait. Après un châtiment long et exemplaire, si le nègre s'est bien conduit et qu'il soit un sujet utile, on peut le rétablir dans son poste. Si on ne le juge pas convenable il faut lui confier quelque poste de gardien de vivres ou autres. »
Les esclaves aux Antilles françaises 17ème et 18ème siècles (Gabriel Debien 1974 p 129)
source : Le petit lexique colonial

Alors qu’il faisait ses courses un samedi après-midi à Carrefour (*) comme n’importe quelle honnête famille française de souche, Gautier Béranger, un haut fonctionnaire au Ministère de l’Immigration, s'est vu demander ses papiers pour un prétexte fallacieux. Et, tenez vous bien : par un Noir !

C’est quand même fort d’Arabica commerce équitable. Conscience professionnelle oblige, Monsieur Béranger avait le rôle qui est le sien bien à l'esprit : faire de la pédagogie pour bien expliquer que la mission qui incombe au Ministre Hortefeux est de bouter la racaille nègre hors des terres de France et de Navarre, car on était devant témoins, au supermarché.



Alors, tout naturellement, il l’a appelé « sale Noir », et lui a expliqué avec le calme inhérent à sa fonction qu’il pouvait « mettre une croix sur sa carrière, c’est [lui] qui donne les accréditations aux sociétés de gardiennage. »

En même temps, on ne voit pas bien de quelle « carrière » Monsieur Béranger voulait parler, étant donné qu’il s’adressait à un sale Noir. Mais sans doute l’insolence du petit nègre aura fait vaciller l’à-propos du Haut Fonctionnaire.

Bwana Béranger annonça donc gentiment qu’il allait appliquer la Loi Française contre l’Invasion Barbare et le renvoyer dans son pays. Là-dessus, le nègre soutint son regard et prétendit être Français. Il aura fallu un sang-froid digne de sa race à Bwana pour ne pas répliquer à ce nouvel affront.

C’est tout les nègres, ça ! Non contents d’être accueillis au pays des Droits de l’Homme, il faut en plus qu’ils soient arrogants !


Si le Noir avait fait amende honorable, Bwana aurait pris sur son temps précieux pour lui expliquer, après avoir vérifié sa dentition, que son problème c’est qu’il n’est pas assez rentré dans l’histoire, qu’il répète sans cesse les mêmes coutumes au rythme de la nature et que c’est pas ça qui va faire avancer sa carrière, mais visiblement ce Noir-là n’en valait pas le coup.

Joint par téléphone, le Responsable de la Communication du Ministère de l’Immigration, encore sous le choc de l'agression dont il a été victime, a visiblement été touché au plus profond de la blancheur de son âme. Il conclut avec dignité :

« Rien de pire que les agressions raciales, ça je ne l’accepte pas ! »

Nous soutenons entièrement Monsieur le Haut Fonctionnaire dans ce nouveau cas de racisme anti-blanc qui va au-delà d’une simple affaire personnelle, car il s’agit de défendre l’Intelligence Française face à la main-d'oeuvre africaine.


(*) qu’il ne boycottait pas, mais il soutient tout de même la Chine victime de racisme par l’Axe franco-tibétain

vendredi 2 mai 2008

Qui a dit qu'il n'y avait plus de sportifs engagés ?

Alain Bernard, la passion du drapeau

On connaît Alain Bernard pour ses performances sportives (champion d'Europe 100m nage libre, recordman du monde) et pour ses facultés physiques (voir ci-dessous). Il portera les couleurs de la France aux Jeux Olympiques de Pékin, où il représente une chance de médaille d'or pour son pays.

Avant la course, Alain Bernard tente d'impressionner ses adversaires, d'autant plus qu'il a repéré la présence de femelles dans le public


Mais il est également connu pour sa neutralité politique, du moins en ce qui concerne la Chine et le Tibet. Ce conflit est pour lui "trop délicat". (NB : il faut bien reconnaître qu'il n'est pas le seul Français à ne rien comprendre au contexte géopolitique du Tibet)

En fait, contrairement aux apparences, Alain Bernard est un sportif engagé. S'il ne s'exprime pas sur le conflit sino-tibétain, c'est en fait par devoir de réserve.

Dans le civil, Alain Bernard est gendarme