lundi 5 mai 2008

L’insolence des Noirs

Brice Hortefeux affirme qu'il tiendra les objectifs qui sont fixés


« Il faut le punir d'un abus d'autorité aussi dangeureux, et comme il serait à craindre qu'un nègre habitué à commander ne pût se plier à l'obéissance, et qu'il ne conçut le désir de se venger, il faut le condamner à la chaîne pour longtemps, qu'il soit mis à la barre de manière à ne pouvoir s'en évader sans réveiller le nègre qui serait auprès de lui et qui en répondrait. Après un châtiment long et exemplaire, si le nègre s'est bien conduit et qu'il soit un sujet utile, on peut le rétablir dans son poste. Si on ne le juge pas convenable il faut lui confier quelque poste de gardien de vivres ou autres. »
Les esclaves aux Antilles françaises 17ème et 18ème siècles (Gabriel Debien 1974 p 129)
source : Le petit lexique colonial

Alors qu’il faisait ses courses un samedi après-midi à Carrefour (*) comme n’importe quelle honnête famille française de souche, Gautier Béranger, un haut fonctionnaire au Ministère de l’Immigration, s'est vu demander ses papiers pour un prétexte fallacieux. Et, tenez vous bien : par un Noir !

C’est quand même fort d’Arabica commerce équitable. Conscience professionnelle oblige, Monsieur Béranger avait le rôle qui est le sien bien à l'esprit : faire de la pédagogie pour bien expliquer que la mission qui incombe au Ministre Hortefeux est de bouter la racaille nègre hors des terres de France et de Navarre, car on était devant témoins, au supermarché.



Alors, tout naturellement, il l’a appelé « sale Noir », et lui a expliqué avec le calme inhérent à sa fonction qu’il pouvait « mettre une croix sur sa carrière, c’est [lui] qui donne les accréditations aux sociétés de gardiennage. »

En même temps, on ne voit pas bien de quelle « carrière » Monsieur Béranger voulait parler, étant donné qu’il s’adressait à un sale Noir. Mais sans doute l’insolence du petit nègre aura fait vaciller l’à-propos du Haut Fonctionnaire.

Bwana Béranger annonça donc gentiment qu’il allait appliquer la Loi Française contre l’Invasion Barbare et le renvoyer dans son pays. Là-dessus, le nègre soutint son regard et prétendit être Français. Il aura fallu un sang-froid digne de sa race à Bwana pour ne pas répliquer à ce nouvel affront.

C’est tout les nègres, ça ! Non contents d’être accueillis au pays des Droits de l’Homme, il faut en plus qu’ils soient arrogants !


Si le Noir avait fait amende honorable, Bwana aurait pris sur son temps précieux pour lui expliquer, après avoir vérifié sa dentition, que son problème c’est qu’il n’est pas assez rentré dans l’histoire, qu’il répète sans cesse les mêmes coutumes au rythme de la nature et que c’est pas ça qui va faire avancer sa carrière, mais visiblement ce Noir-là n’en valait pas le coup.

Joint par téléphone, le Responsable de la Communication du Ministère de l’Immigration, encore sous le choc de l'agression dont il a été victime, a visiblement été touché au plus profond de la blancheur de son âme. Il conclut avec dignité :

« Rien de pire que les agressions raciales, ça je ne l’accepte pas ! »

Nous soutenons entièrement Monsieur le Haut Fonctionnaire dans ce nouveau cas de racisme anti-blanc qui va au-delà d’une simple affaire personnelle, car il s’agit de défendre l’Intelligence Française face à la main-d'oeuvre africaine.


(*) qu’il ne boycottait pas, mais il soutient tout de même la Chine victime de racisme par l’Axe franco-tibétain

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Le toupet de ces gens là ! C'est indécent. Vous verrez qu'un jour ils oseront parler d'égalité si on les laisse faire. Sisi vous verrez, on en est heureusement pas encore là mais ils y viendront, donnez-leur ça et ils vous mangent le bras ! D'un autre coté, comme le disait Guy Marchand à Lucien-poil-au-chien dans Coup de torchon, c'est pas vraiment des gens.

La bonne nouvelle c'est quand même la réaction du distributeur qui a su discipliner ses troupes prêtes à s'égailler dans la chienlit. Les valeurs d'ordre et de respect hiérarchique restent notre meilleur rempart contre la veulerie de la déliquescence post-soixante-huitarde.

Anonyme a dit…

Il y a tout de même quelque chose qui me turlupine: comment un haut fonctionnaire peut-il se retrouver à Car**f**r avec le menu fretin à attendre aux caisses bêtement comme n'importe quel quidam de la France d'en bas et se frotter à la piétaille, alors que chez Fau**on, ils te livrent?
Tu t'imagines, dans ce contexte, il aurait même pu se retrouver à avoir à se colleter avec un Arabe!
Je trouve que nos hauts-fonctionnaires sont parfois bien imprudents. Qu'ils envoient au moins leur chauffeurs s'occuper des basses besognes!

Anonyme a dit…

Nous savons tous que dans notre pays, le haut-fonctionnaire représente le dessus du panier.
Un esprit subtil, un sens de la répartie achevé, un savoir encyclopédique, voilà ce qui le caractérise.

J'étais à Carrefour, je peux témoigner d'une conversation courtoise.

Le vigile demande une pièce d'identité, Mr Béranger répond :
" On croirait que vous travaillez pour Tsahal, Noah." (petit surnom amical. Ce vigile ressemble à notre champion de tennis, il faut le dire.)
Et comme le vigile s'éloigne avec les documents :
" N'allez pas si loin, je vais vous les renvoyer dans Pompéï. " (rires dans l'assistance devant ce trait d'esprit)

Tout ceci me semble bien innocent. Si on ne peut plus plaisanter maintenant.

piedo a dit…

Il aurait mérité, cet impudent exogène, qu'on lui fît un test osseux, comme il est de bon ton dans nos préfectures, pour lui vérifier l'âge.

Il aurait mieux compris, ainsi, qui c'est qu'a l'intelligence.

Non mais.


Et, encore une fois, j'aime beaucoup ce que vous faites.

Anonyme a dit…

Je n'en crois pas mes yeux! Quel ramassis d'idioties! Au début, j'ai cru à une blague, à un texte au second degré, mais non...!
C'est vous qui parlez d'intelligence? Vous n'arrivez même pas à la cheville de ce vigile!

Jean-Pierre Martin a dit…

Au début, j'ai cru à une blague, à un texte au second degré
Et après, que s'est-il passé ?