dimanche 1 mars 2009

Eruption cutanée

Le philosophe Claude Imbert a accepté de nous recevoir dans son bureau.


Méfiez-vous des Noirs, disait Chirac dans Le Bruit et l'Odeur®. Sous la plage, il y a toujours quelque pavé.

La France se trouve pour ainsi dire aujourd'hui victime de son succès colonial, dont le rôle positif n'est plus à démontrer pour Claude Imbert, dans un éditorial évacuant abondamment des mauvaises humeurs trop longtemps contenues.

Ayant des décennies laissé les guadeloupéens livrés à eux-mêmes sous la pression du lobbyisme gaucho-droit-de-l'hommiste, voilà qu'aujourd'hui la Métropole doit faire face à des exigences d'enfant gâté hurlées par des hordes d'indigènes irrités par leurs maillots de bain salés, et malicieusement en train de profiter de la crise mondiale pour tirer à eux une couverture sociale déjà bien épaisse pour un pays chaud.

Mais derrière ces contingences matérielles, c'est avant tout le mal d'un peuple qui cherche son Identité Nazionale®. Le peuple guadeloupéen, bien sûr, pas le peuple français. Le peuple français, lui, a déjà tiré les leçons de l'esclavage et a pu rebondir, passer à autre chose. Pas le guadeloupeén, qui n'arrive pas à rentrer dans l'histoire, habitué à un siècle d'assistanat.

Alors, inévitablement, le débat est relancé : faut-il accorder l'indépendance à la Guadeloupe ? C'est bien là la question centrale, que refusent pourtant de poser les indépendantistes syndicalistes antillais. Il faut bien reconnaître que le commerce de bananes étant moins fructueux que par le passé, et la main-d'oeuvre payante qui rechigne à travailler correctement, on ne voit pas bien pourquoi nous devrions continuer à engraisser des privilégiés incapables de s'intégrer à la Nazion. Pour le tourisme, c'est pas vraiment un problème, ils peuvent continuer à faire passer le chapeau pour les cours de merengue, nous on continuera à construire les hôtels.

Oh, ce n'est pas vraiment de leur faute, il y a l'éloignement, la Gé-o-gra-phie. Et puis il y a l'Histoire aussi. Et enfin, les Sciences Naturelles. Comme le disait si bien Eric Zemmour : "M'enfin, ça se voit, qu'on n'est pas de la même race."

Le problème de la Guadeloupe, c'est qu'elle est pleine de géants noirs qui font peur à tout le monde.


Car la peau, c'est ce qu'il y a de plus profond chez l'homme. Regardez-le, cet Antillais qui déclame, la main sur le coeur : "La pwofitasyion y en a pas bien", "esclavage panou-panou" et en même temps qui chiale à l'élection d'Obama en fêtant la Libération. Le plus marrant, c'est que ce ne sont même pas des vrais africains. Ca joue du tam-tam, ça bouffe du curry et ça se dit français quand c'est l'heure des allocs. Non, sérieusement, faut arrêter les conneries.

Il est temps maintenant pour cet enfant d'adoption qu'est le Créole de s'assumer lui-même, de couper le cordon, de trouver un petit boulot, prendre un petit appartement en ville, et de faire sa vie. On ne va pas supporter éternellement les crises d'un adolescent attardé. Bien sûr, on n'oubliera pas le passé, on se téléphonera une fois de temps en temps, on prendra des nouvelles de la famille, et on lui filera un petit biffeton à Noël ou à l'occasion.

Et puis en échange, on s'en servira comme base nautique. On est quand même la deuxième puissance maritime du monde, la France n'a pas l'intention de gâcher ce formidable potentiel. Et il n'y aura pas à discuter de toute façon, car pour l'instant on ne peut pas lui faire la guerre, c'est encore un peu la France, quelque part. Mais quand Créoland existera, on verra s'ils continuent à jouer avec nos couilles, les négros.

C'est quand même pas compliqué : on laisse pourrir la situation, puis on calme le jeu avec l'armée, et enfin on fait un discours à la de Gaulle, comme en 1958 avec l'Afrique : on vous a compris, on "décolonise", en gardant les entreprises et les profits français, et le coût de la main d'oeuvre s'alignera tout naturellement sur celle des voisins qui crèvent la dalle.

Mais d'abord, faire en sorte que ce soient eux qui le souhaitent, ça pourra toujours servir pour après.

Un exemple de décolonisation réussie : la Guinée.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Les nègres ne sont pas ceux qu'on croit :

http://bougnoulosophe.blogspot.com/2009/02/le-negre-horizontal.html

Anonyme a dit…

J'ai adressé une fois une insulte à un journaliste, ce fut pour lui : “de la merde roulée dans un torchon”.

Sur la photo, son bureau est en fait au fond à droite : fais gaffe de (pas) lui pisser dessus.

Grand Fakir Ali a dit…

Une chose est sure, Imbert ne fait pas écrire ses articles par un "nègre".

http://metequeetmat.blogspot.com/

Anonyme a dit…

Enfin un article qui dit tout haut ce que le Fig et le Point n'osent même plus dire tout bas, tellement ils sont terrorisés par l'ultragauche!
Oui, assez d'assistés: commençons pas les nègres qui ne nous ont apporté que des ennuis et des vexations.
Regardez, on leur faisait découvrir le monde, on leur fournissait un boulot stable sur une île paradisiaque, et eux, le remerciement? Jérémiades! Trop chaud, trop dur, que sais-je encore.
Et comment avons-nous fait, nous, pour nourrir notre famille? On n'attendait pas la bouche ouverte, on relevait les manches!
Ensuite, les aides par-ci les aides par là, mais là encore, niet, pas contents.
Et maintenant, on en est où? Ils veulent saigner la main qui les a nourris, alors que les caisses sont vides.
Même pas la reconnaissance du ventre.
Et moi, ça me fait grimper au cocotier, toutes ces histoires.
Alors, on garde une enclave avec les bons français et le reste, on le leur rend.
On verra bien s'ils sont capables de faire pousser quelque chose ou s'ils préfèrent le ukulélé.

PS: je mets de ce pas votre blog en tête de mes favoris.

Anonyme a dit…

Vous auriez pu citer également l'immense Christophe Barbier de l'Express : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/creolitude_741794.html
Son adresse "Aux Français des tropiques qui veulent travailler à l'antillaise et consommer à la métropolitaine" mériterait d'être lue à chaque rentrée des classes dans nos lointaines possessions.