lundi 31 mars 2008

Crise financière, effondrement final en été 2008



Tandis que l’on batifole au milieu des jolis parcs royaux, un dernier et fatal cataclysme boursier se prépare à frapper l’Europe de plein fouet. Les experts indépendants du LEAP/E2020 avaient prévu depuis janvier 2007 la crise des subprimes et son aspect SYSTÉMIQUE. Ils envisagent maintenant l’effondrement final du système pour novembre 2008 avec la gangrène fatale des fonds de pension et les conséquences directes pour des dizaines de millions de baby-boomers retraités....et ruinés. L’Europe va déguster un maximum parce que ses banques sont mouillées à fond dans le système et toutes dépendantes des fonds de pension. Les chercheurs économistes du LEAP ont le flair, leurs communiqués précédant le krach d’aout 2007 sont un gage de la validité de leurs modèles qui n’ont rien de commun avec ceux proposés par les boursicoteurs professionnels. Attention aux dégâts ! Les plus pauvres iront direct aux soupes populaires, les classes moyennes salariées ou non vont se retrouver étranglées par l’inflation des denrées et de l’énergie conjuguées au racket des assurances et autres babioles bureaucratiques obligatoires et ruineuses. En octobre il sera trop tard pour organiser une riposte de gauche au serrage de vis terrible qui accompagne généralement les périodes de grave récession....

sources : Betapolitique

LEAP http://www.leap2020.eu/


Poisson d'avril !!!




On déconnait... Tout le monde sait que le seul système valable pour nos retraites c'est la capitalisation, et d'ailleurs aussi le seul modèle valable pour notre économie. Et puis à partir de maintenant on a décidé d'être sérieux, fini l'argent jeté par les fenêtres, les orgies à l'Elysée, les Ministres habillé(e)s en Dior, les cadeaux aux potes, etc...

Un peu d'humour, un sourire, ça va pas vous arracher la gueule, merde.

vendredi 28 mars 2008

Le football de haut niveau rend-il con?


Il ne s'agit pas ici d'accabler le sportif de haut niveau en lui resservant les déclarations débiles ("l'important c'est les 3 points") faites à chaud au sortir d'un match éprouvant. Les torts, dans ces cas-là, étant largement partagés avec les journalistes sportifs et leurs inénarrables questions d'après-match.
Le but (si j'ose dire) est de s'interroger sur la conscience politique des footballeurs professionnels : vous me direz, le match va être vite plié, ils n'en ont pas. Ma contre-attaque arguera que c'est une idée reçue savamment orchestrée, mais qu'il faut savoir passer le premier rideau défensif pour s'immerger au cœur de cette conscience sportive.

La première constatation est que les sportifs professionnels de haut niveau répugnent à parler politique. Déjà, car il est dans l'air du temps de dédaigner "le politique" et surtout car leurs diverses activités commerciales (pubs, sponsors) risqueraient de pâtir de prises de positions tranchées. Ils bâtissent donc une sorte de catenaccio pour défendre l'intimité de leurs prises de position. Cependant, se compromettre avec des marques qui n'hésitent pas à faire travailler les enfants (Nike, Adidas...) ou qui licencient à tour de bras (Danone,..) est déjà un geste politique. De ce point de vue, ces fils de pub que sont Zidane et toute la génération post-98 sont plus proches de Sarkozy que de Besancenot.


Ce positionnement supposé à droite sur l'échiquier politique est bien sûr déterminé par un souci de classe. La plupart des pros ont des préoccupations de nouveau riche, et lorsqu'un footballeur ose prendre position, c'est généralement pour dénoncer la pression fiscale française, qui les "oblige" à s'expatrier. On se rappelle ainsi les déclarations de Robert Pires, nous tirant presque des larmes à l'évocation de son "exil forcé" loin des brimades fiscales d'une France socialiste (rappelons que apparemment l'Angleterre n'était pas l'eldorado fiscal rêvé, puisque le club londonien d'Arsenal a été obligé de mettre en place un habile système de rémunération de ses stars tels Pires, Henry ou Wenger sur des comptes off-shores pour extorquer le fisc anglais).


Il n'est ainsi pas étonnant de retrouver dans les soutiens de Nicolas Sarkozy, nombre de footballeurs (retraités ou en activité) séduits par la politique de cadeaux fiscaux aux plus riches : Paul Le Guen, Grégory Coupet, Basile Boli, Eric Di Méco, David Ginola ("Sarkozy dit tout haut ce que beaucoup de français pensent tout bas"), Bruno Bellone, Daniel Bravo, Christian Lopez...
Autant d'arguments qui font pencher l'image du joueur de haut niveau vers un incurable égoïste, qui ne réfléchit pas plus loin que le bout de ses intérêts. Si vous ajoutez à ça les réflexions de comptoir de Guy Roux (en parlant d'un arbitre autrichien arbitrant une équipe allemande "Moi de mon temps, l'Allemagne et l'Autriche c'était le même pays"), on n'est pas loin de dessiner l'image d'un débile profond. Voire d'un fasciste assumé, si l'on se réfère au salut mussolinien de Di Canio au public romain.


Et pourtant, pourtant...

Les plus illustres footballeurs se sont parfois révélés les plus engagés politiquement et socialement. Comme si la conscience venait avec le talent.

Prenons pour preuve la carrière de Johan Cruyff, joueur hollandais mythique des années 70. Lors de son transfert en Espagne en 1973, il préfére signer au FC Barcelone plutôt qu'au Real Madrid soutenu par Franco. Son passage en Espagne sera alors agrémenté d'exploits sportifs et de gestes politiques, les deux se mêlant parfois. Ainsi, dès sa première saison en Espagne, Cruyff remporte le championnat grâce notamment à une victoire d'anthologie 5-0 face au Real à Santiago Bernabeu, l'antre du club franquiste. Quelques jours plus tôt, la naissance de son fils était l'occasion d'un autre affront à la dictature franquiste, puisqu'il le prénommait Jordi, un prénom catalan et donc interdit. Cruyff illustrera encore ce lien indéfectible qu'il entretient avec le peuple catalan en décidant de dédicacer une photo aux 113 membres de l'assemblée de Catalogne emprisonnés dans les geôles franquistes. Ainsi, Johan Cruyff a intimement lié sa carrière à ses convictions politiques. Le point d'orgue fut sa décision de boycotter la coupe du monde 1978 dans l'Argentine des militaires. Il renonçait ainsi au titre suprême au nom de ses convictions.



A moindre titre, les engagements du retraité Maradona auprès du président vénézuélien Hugo Chavez montre un footballeur plus intéressé par la politique internationale que par la gestion de sa fortune. Si l'on se rappelle en plus l'initiative originale qu'il avait prise avec Eric Cantona de monter un syndicat international de joueurs, à l'heure de l'individualisme forcené (initiative qui échoua d'ailleurs), on peut réellement parler de conscience politique chez le dieu Diego.


Un Maradona qui se retrouvera malgré lui héros politique de toute une nation à l'heure de la revanche des Malouines lors d'un Angleterre-Argentine mythique sur tous les plans (but de la main, but d'anthologie) de la coupe du monde 1986.



On pourrait multiplier les exemples comme le soutien apporté par l'attaquant de Liverpool Robbie Fowler aux dockers en grève (geste pour lequel il sera sanctionné par la fédération anglaise) ou les places offertes par Lilian Thuram aux sans-papiers de Cachan. Autant d'exemples qui permettent d'écarter définitivement la thèse du football comme sport réactionnaire.

Par contre le football peut s'avérer un formidable outil d'analyse des orientations politiques des hommes et des peuples qui le pratiquent. Car la manière dont on y joue peut parfois en dire plus long qu'un grand discours.

à venir : "comment la tactique en 3-5-2 révèle des tendances autocratiques" et "les résurgences du fascisme dans le catenaccio italien des années 60".

Exemplaire au regard du monde

jeudi 27 mars 2008

Formatage de l'esprit à l'entreprenariat

"Donnez-nous plus d'indépendance, déliez nos mains,
élargissez nos champ d'action, relâchez la tutelle, et nous ...
Je vous le jure : nous la redemanderons immédiatement, cette tutelle."

Dostoïevski, Notes écrites dans un souterrain.


Formatage de l'esprit à l'entreprenariat


Cela vous aura sans doute échappé, comme à moi, mais il semble que la volonté d'inculquer l'esprit d'entreprise aux jeunes soit l'une des lubies du moment de nos politiques à l'échelle européenne avec un premier jalon en 2010. Comment s'y prennent-ils ? Enquête.

La commission européenne a mis sur pied début 2004 un plan d'action sur l'esprit d'entreprise qui trahit ouvertement la volonté des technocrates illégitimes de modeler les esprits des jeunes Européens en faisant la promotion de l'image de l'entrepreneur qui figure dans toute sa majesté sur la couverture du livre vert de l'esprit d'entreprise.



Pourtant, c'est de l'arithmétique niveau CM2, il y aura toujours plus de salariés que de patrons d'où la nécessité pour les premiers, par un artifice mental acquis pendant les études, de considérer qu'ils ne sont plus de simples employés mais des chefs d'entreprises (individuelles) à part entière, pleinement responsable de leur avenir professionnel, étape vers une généralisation de la prestation de services et l'acceptation de fait d'une précarisation de l'emploi.




Dans le contexte actuel perçu comme hyperconcurrentiel à l'échelle mondiale, nos jeunes ne doivent plus dormir sur les lauriers plantés par les générations précédentes : tout est à refaire mais avant de tricoter, il faut détricoter. L'oisiveté sera (peut-être) pour les générations futures, en attendant, l'entreprise (individuelle), sa morale, ses valeurs, sont encensées dans le but à peine masqué de formater les esprits.

L'objectif annoncé de ce plan d'action est "d'assurer à tous les étudiants un accès au cours de leur formation à l’esprit d’entreprise, la Commission invite les États membres à inscrire l’éducation à l’esprit d’entreprise dans les programmes de tous les établissements d’enseignement et à proposer aux écoles les aides adéquates pour leur permettre de mettre en place des systèmes d’éducation performants et de qualité (…). » (sic)
Cette "non société" d'entrepreneurs indépendants répond parfaitement aux propos de Thatcher (1987) : « There is no such thing as society. There are individual men and women and there are families ».



Quel monde merveilleux en perspective qu'un agrégat de chefs d'eux-même déliés les uns des autres, débarrassés de l'étreinte que font pesés les autres sur soi et juste assez mégalo pour se mettre au centre de cette masse désocialisée. Imaginons un monde dominé par l'ambiance chaleureuse de la Défense et des autres centres d'affaires, peuplés de clônes en costume-cravate, motivés et nombrilistes, apaisés et apolitiques, sans conviction ni revendication sinon celle de posseder un pavillon, une voiture 4x4, un chien et accessoirement deux enfants.
Quelle merveilleuse utopie, mais comme toutes les utopies ...

Le formatage des esprits à toujours été le fantasme des hommes de pouvoir dès qu'ils ont su à quel point cette matière était malléable. Pour diffuser pareille vision de la société, il faut que ces hommes d'influence aient été eux-mêmes passablement endoctrinés ! Comme quoi l'endoctrinement n'est pas le monopole des régimes totalitaires crypto-communistes.

mercredi 26 mars 2008

Réflexion

Christian Estrosi déclare en parlant de l'UMP et dans un éclair de lucidité «Je suis inquiet quand je vois que, dans nos fédérations, plus personne ne réfléchit, plus personne ne travaille
Voilà qui est dit et je veux bien le croire sur parole mais je remarque que cette analyse laisse à penser qu'il y a une tradition de réflexion de fond à l'UMP, alors qu'on pourrait légitimement en douter. Là où je partage vraiment son inquiétude c'est sur l'absence de travail; si même dans la majorité on se met à bafouer ce socle de la société alors que sa réhabilitation avait a peine débuté après des années de laxisme et de dérives post soixanthuitardes.

Cependant tout n'est pas perdu car de grands hommes continuent à s'interroger et à travailler dans leurs coin, c'est le cas maire de Bordeaux qui se pose des questions face aux violences urbaines qui secouent la Chine. Il s’étonne sur son blog du peu de vigueur des « appels à la retenue » entendus dans la bouche des responsables occidentaux. L'Elysée a effectivement indiqué que Sarkozy a adressé à son alter ego chinois un message appelant à « la retenue et à la fin des violences par le dialogue au Tibet ». Alain Juppé plus droit dans ses bottes que jamais se demande avec une certaine impertinence à la limite de la perfidie, si « en somme, nous demandons au pouvoir de Pékin de "tuer avec retenue"». En fait je trouve ça plutôt rassurant d'avoir des convergences d'analyses avec « le meilleur d'entre nous».


Je serai donc un vrai rebelle comme "Al1jup"?

Haro sur le Bouddha




Alors que Pékin adopte une sortie de crise par le haut dans sa gestion des troubles provoqués par un groupe de fanatiques indépendantistes au Tibet, un évènement d’une gravité sans précédent s’est déroulé ce lundi à Olympie, en Grèce.

En effet, tandis que dans un message de paix universelle, on s’apprêtait à allumer la flamme olympique, symbole de la fraternité qui traverse les frontières, un bande de malfrats aurait déployé des banderoles et proféré des slogans anti-sinoïstes, interrompant brutalement cet hymne à la camaraderie internationale.



Triste époque que celle où l’on foule aux pieds nos valeurs les plus chères, dans le mépris le plus total des combats séculaires menés par nos aïeux, à qui nous devons cette Liberté plus chère à leurs yeux que leurs propres vies.




La réaction chinoise ne s’est pas fait attendre. Fustigeant la « clique du Dalaï » qu’on soupçonne d’être à l’origine de l’attentat, le Président de tous les Chinois, Tibétains compris, a mis un point d’honneur à dénoncer cet écart anti-démocratique du chacal puant, et entend bien montrer que la Chine inscrit ainsi son action dans la continuité depuis la chute du mur crypto-communiste, pour rejoindre les Etats-Unis, la Russie, l’Inde et la France dans le cercle très fermé des nations garantes des Droits de l’Homme.



Il a également vertement mis en garde les transfuges gauchistes du Gouvernement Français qui souhaitaient recevoir le terroriste Dalaï en France afin d’accentuer la pression sur la nouvelle génération de nageurs chinois qui s'entraînent dur pour tenter à juste titre de battre le record du 100m nage libre du Français Alain Bernard, vécu à Pékin comme une petite provocation.



Selon certaines sources, le dictateur en exil aurait en France de la famille éloignée, par son beau-frère, ce qui expliquerait sa tentative d’infiltration dans notre Démocratie.



Afin de clore le débat, la vérité sur la tentative avortée du putsch tibétain va être énoncée mardi 25 mars à la presse internationale.

Pékin, Berlin même combat

"Personne ne réclame le boycott (...) Ne soyons pas plus tibétains que les tibétains". Cette prise de position courageuse de notre ministre des Affaires Etrangères Bernard Kouchner n'est pas sans précédent. Elle en a même un fameux, celui de 1936.


En 1931, Berlin et Barcelone s'affrontent pour l'obtention des jeux olympiques d'été de 1936. Mais le baron de Coubertin et les membres du CIO (déjà très progressistes) sont effrayés par la toute jeune république laïque espagnole et le vote bascule du côté de Berlin.




En 1933, c'est l'arrivée d'Hitler au pouvoir, et sa politique de redressement national est diversement appréciée par la communauté internationale. Les gauchistes de tout crin montent au créneau, intellectuels et sportifs se mobilisant pour réclamer le boycott des jeux fascistes. En France, la nouvelle fédération sportive de gauche (FSGT) (hé oui ça a existé) lance le slogan : Pas un sou, pas un homme pour les JO de Berlin !


On tente alors de monter des jeux olympiques alternatifs ( à l'image des jeux juifs de Tel Aviv en 1935).



Avec l'arrivée au pouvoir du Front Populaire en Espagne en février 1936 se concrétise l'idée d'organiser des Jeux Populaires à Barcelone à l'été 1936, qui viendront directement concurrencer les JO de Berlin. Cette annonce rencontre un écho formidable et de nombreux pays se préparent à envoyer un contingent de sportifs. La cérémonie d'ouverture est fixée au 19 juillet 1936.

En France, le Front Populaire accède au pouvoir en avril 1936 et semble disposer à soutenir pleinement l'initiative espagnole, malgré l'opposition de la droite qui soutient les JO de Berlin. Les épreuves de sélection en vue de Barcelone sont même organisées en mai à Paris en présence de Léo Lagrange, secrétaire d'état au sport.

Malgré tout, la participation des athlètes français aux JO de Berlin n'est pas tranchée. Léon Blum décide d'inscrire la question à l'ordre du jour de l'assemblée nationale (dont il détient la majorité rappelons le). Les débats sont vifs jusqu'au moment du vote qui a lieu le 9 juillet. La participation de la France est votée à une majorité écrasante, grâce à l'ensemble des voix de droite et... l'abstention de toute la gauche, sauf Pierre Mendès-France. Le péril gauchiste ne passera pas...(toute comparaison avec le vote du congrès pour la révision de la constitution du 4 février 2008 est nulle et non avenue...le traité constitutionnel européen est inévitable, soyons raisonnables).


Cependant, le 14 juillet, des sportifs du monde entier s'embarquent pour l'Espagne afin de participer à ces jeux d'un nouveau genre. Mais dans la nuit du 18 au 19 juillet, c'est le début du coup d'état franquiste et les combats commencent. Les jeux seront officiellement annulés le 23 juillet. De nombreux sportifs se joindront alors au peuple et prendront les armes pour défendre leurs privilèges (démocratie, liberté, etc...).

C'est la mort définitive d'une certaine idée du sport.



Le 9 août 1936 aura lieu la cérémonie d'ouverture des JO de Berlin présidée par Adolf Hitler, et les athlètes français y défileront bras tendu. L'ordre est revenu.



Juan Antonio Samaranch, ministre des sports de Franco en 1967, sera Président du CIO pendant des dizaines d'années.


Et désormais on ne risque plus de voir un sportif céder aux sirènes gauchistes. A l'image d'Alain Bernard, champion de natation, qui sait que "le boycott peut briser une carrière", et qui préfère laisser toutes ces affaires entre les mains des politiques. T'as raison Alain, toutes ces histoires de liberté, de droits de l'homme c'est bien trop sérieux pour un sportif. Laissons ça aux spécialistes de la realpolitik.

On n'est pas près de revoir un sportif comme Johan Cruyff renoncer à la coupe du monde 1978 pour des raisons aussi futiles que le refus de cautionner l'Argentine de Videla. Arrête de réfléchir et marque des buts. C'est bon pour la démocratie.





mardi 25 mars 2008

Viande avariée: les premiers malades



30 personnes ont déclaré avoir eu des diarrhées et des nausées après avoir acheté de la viande.

Je propose qu'on récupère leurs déjections pour faire des merguez ...

Le racisme dépénalisé!

C’est un soulagement.
Une étape de plus a été franchie dans l’allègement de notre système judiciaire avec la dépénalisation de fait de l’injure raciste.
Notre président avait déjà ouvert la voie, c’est maintenant au tour des députés UMP d’illustrer la rupture.



En bon petit soldat, Claude Goasguen, député UMP et maire du 16ème arrondissement de Paris, s’est attaqué courageusement à deux tabous de l’idéologie antiraciste, les palestiniens et gens du voyage.

Commençons par ces salauds de palestiniens (lors d’un discours place de la République le 11 mats 2008) :
« Comment vous dire la honte qui nous parcourt quelquefois, lorsque nous savons qu’à Sdérot, où j’étais la semaine dernière, on subit, quotidiennement, les agressions d’un peuple sauvage, de terroristes épouvantables ! »
Pan dans la gueule ! Ca fait moins mal qu’un missile israélien, mais ça soulage.

Et maintenant, ces voleurs de manouches (lors d’un meeting dans son fief en février 2008) :
« Nous avons un camp de gens du voyage prévu devant l’hippodrome de Longchamp, conçu pour 40 emplacements. Ce qui me fait rire, c’est les 40 emplacements. J’ai demandé : « qu’allez-vous faire quand une 41e roulotte va venir ? » Imaginez le cirque que ça va faire ! Vous n’appellerez pas la police, car France 3 sera là pour dire : «regardez ce qu’il se passe, c’est terrible ! » L’enfant toussera un peu, la mère aura mal à la tête. Mais quand on aura accepté le 41e, ça s’arrêtera où ? (…) Nous sommes en train de réaliser ce truc formidable, de réaliser un camp de gens de voyage à 500 mètres la nuit de l’animation que vous connaissez, c’est-à-dire que nous allons transformer toute cette surface du bois de Boulogne en champ clos entre les travestis et les gens du voyage, tout ça près du 16e, l’arrondissement le plus argenté, vous voyez où je veux en venir (…) je vous signale aussi que les enfants des gens du voyage iront à l’école Longchamp. »

On voit très bien où tu veux en venir Claude. D’ailleurs tu l’avais annoncé en 1997, en implorant la droite d’abandonner « l'anathème » et de « sortir de l'impasse de la diabolisation du FN au profit d'une réflexion sereine et constructive ».

La liberté, la vraie, enfin !

La droite décomplexée : le modèle suédois



envoyé par biggaz971

Faire aimer aux Français l’économie de marché


« Je ne cesse de le répéter depuis deux ans : nous les Entrepreneurs, nous pouvons être à ce siècle encore tout jeune, ce que les instituteurs ont été à notre IIIè République. L’école était chargée de former le citoyen, c’est à l’entreprise aujourd’hui de lui apprendre le nouveau monde. Les instituteurs étaient les messagers de l’universel républicain, les entrepreneurs sont aujourd’hui les porteurs de la diversité de la mondialisation. Les instituteurs détenaient la clé de la promotion populaire. Nous, les entrepreneurs, nous sommes les moteurs de l’ascension sociale. Comme eux, nous devons contribuer à rendre le monde lisible. »

Laurence Parisot, lors de son élection à la tête du MEDEF le 5 juillet 2005


(pour une analyse approfondie)

lundi 24 mars 2008

Vacances de riches

On aurait pu imaginer que les nantis du monde entier se gardaient bien de goûter aux joies de la promiscuité ; qu'ils préféraient la discrétion d'un manoir authentique et traditionnel dans un lieu à l'écart des regards indiscrets, surtout au moment des vacances, mais il n'en est rien.


Les riches de la Terre entière ne se cachent plus, bien au contraire. Ils se font bâtir un véritable sanctuaire sur mesure qui sent bon le neuf et qui se fond à merveille dans le lieux en en adoptant l'esprit : la palmeraie géante de Dubaï.



120 kms d'un littoral artificiel le long duquel les villas se serrent les unes aux autres, avec tout le confrot moderne : de quoi passer de bonnes vacances loin de chez soi et du tumulte de la ville entre gens de bonne compagnie et de bon goût avec quelques mètres de plage rien que pour soi.



C'est à se demander si la sournoiserie des "encore plus riches" n'est pas à l'origine de cet enfer pour riches ainsi tenus à l'écart des vrais sanctuaires ...

Pauvres petites gens riches.

(plus de photos )

vendredi 21 mars 2008

Vocation d'une chaussette

Après avoir été le symbole du capitaliste triomphant avec J6M, la chaussette est en passe de devenir celui de la démocratie en perdition avec Georges Garcia et des bulletins qu'il aurait confondu avec des cartes de poker menteur.

.

Depuis peu emblème du libéralisme économique débridé grâce à la Chine, notre sous-vètement est maintenant l'emblème de la démocratie capitaliste corrompue.



La chaussette comme symbole de l'époque ? Pourquoi pas ...

L'individualisme


"Les économistes bourgeois nous disent qu'ils sont les partisans d'une liberté illimitée des individus et que la concurrence est la condition de cette liberté. Mais voyons quelle est cette liberté. Et d'abord une première question : est-ce le travail séparé, isolé, qui a produit et qui continue à produire toutes ces richesses merveilleuses dont se glorifie notre siècle ?

[...]Le travail isolé des individus serait à peine capable de nourrir et de vêtir un petit peuple de sauvages.Une grande nation ne devient riche et ne peut subsister que par le travail collectif, solidairement organisé. Le travail étant collectif, la production des richesses étant collective, il semblerait logiquement, n'est-ce pas, que la jouissance de ces richesses devrait l'être aussi.



Et bien voilà ce que ne veut pas, ce que repousse avec haine l'économie bourgeoise. Elle veut la jouissance isolée des individus. Mais de quels individus ? Serait-ce de tous ? Oh, non, point du tout ! Elle veut la jouissance des forts, des intelligents, des habiles, des heureux. Ah, oui, des heureux surtout. Car dans son organisation sociale, et conformément à cette loi d'héritage qui en est le fondement principal, il naît une minorité d'individus plus ou moins riches, heureux, et des millions d'êtres humains déshérités, malheureux.

Puis la société bourgeoise dit à tous ces individus : luttez, disputez-vous le prix, le bien-être, la richesse, la puissance politique. Y a-t-il au moins égalité dans cette lutte fratricide ? Non, pas du tout. Les uns, le petit nombre, sont armés de pied en cap, forts de leur instruction et de leur richesse héritée, et les millions d'hommes du peuple se présentent dans l'arène presque nus, avec leur ignorance et leur misère également héritées. Quel est le résultat nécessaire de cette concurrence prétendument libre ? Le peuple succombe, la bourgeoisie triomphe, et le prolétaire enchaîné est forcé de travailler comme un forçat pour son éternel vainqueur : le bourgeois.



[...] il y a aujourd'hui dans les grands capitaux une tendance ostensible à s'associer pour constituer des capitaux monstrueusement formidables. L'exploitation du commerce et de l'industrie par des sociétés anonymes commence à remplacer, dans les pays les plus industrieux, en Angleterre, en Belgique et en France, l'exploitation des grands capitalistes isolés. Et à mesure que la civilisation, la richesse nationale des pays les plus avancés s'accroissent, la richesse des grands capitalistes s'accroît, mais le nombre des capitalistes diminue. Une masse de moyens bourgeois se voit refoulée dans la petite bourgeoisie, et une plus grande foule encore de petits bourgeois se voient inexorablement poussés dans le prolétariat, dans la misère.



C'est un fait incontestable, aussi bien constaté par la statistique de tous les pays que prouvé par la démonstration la plus exactement mathématique. Dans l'organisation économique de la société actuelle, cet appauvrissement successif de la grande masse de la bourgeoisie au profit d'un nombre restreint de monstrueux capitalistes est une loi inexorable, contre laquelle il n'y a pas d'autre solution que la révolution sociale. Si la petite bourgeoisie avait assez d'intelligence et de bon sens pour le comprendre, depuis longtemps elle se serait alliée au prolétariat pour accomplir cette révolution.



Mais la petit bourgeoisie est généralement très bête ; sa sotte vanité et son sec égoïsme lui ferment l'esprit. Elle ne voit rien, ne comprend rien et, écrasée d'un côté par la grande bourgeoisie, menacée de l'autre par ce prolétariat qu'elle méprise autant qu'elle le déteste et le craint, elle se laisse sottement entraîner dans l'abîme."


Michel Bakounine, mai 1871 (La Commune de Paris).

L'élégance personnifiée

Je ne peux m'empêcher de rendre ici hommage à notre nouveau secrétaire d'état à la famille.

Vendredi saint


Aujourd'hui c'est Vendredi Saint. Et devinez ce qu'ils nous ont servi à la cantine. Alors??

Je vous le donne en mille. De la viande. La bonne grosse entrecôte bien sanguinolente.

Ils sont devenus fous...le jour de la mort du christ...de la barbaque bien saignante..dégueulasse! Un outrage, une provocation.Pourquoi pas remplacer les assiettes par des croix tant qu'on y est?!!



Tout ça pour dire que ce pays perd ses valeurs, ses repères.

Notre identité chrétienne est niée, bafouée, menacée.

Petit à petit la France est colonisée [1].

Parce que, va servir du porc dans une cantine hein?! Et bien y'aura toujours un steack haché de substitution.
C'est toujours pour les mêmes [2] qu'on fait les efforts.
.
[1] Dans ce cas précis de colonisation, il n'y a pas de bienfaits avérés. Les bienfaits de la colonisation ne concernent que la mission civilisatrice des blancs envers les métèques.
[2]Pas besoin de préciser de qui je parle, on se comprend..hé hé...

jeudi 20 mars 2008

"Peu importe la nature des cris" : un tabou enfin brisé...


« Guy Georges, c’est différent. On peut être avec lui, jusqu’au viol compris. Pour parler sans détour, dans la sexualité masculine, il existe un intérêt à obtenir la défaveur de sa partenaire, pas seulement ses faveurs ; à faire crier la femme, peu importe la nature de ses cris. (…) Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas. (…) Oui, c’était possible de s’identifier à ce violeur qui baise des filles superbes contre leur gré (…) Il ne s’inhibait pas au dernier moment, il était capable de leur faire l’amour quasi normalement. Il y avait éjaculation à l’intérieur du vagin. Guy Georges donne le sentiment que l’acte sexuel était consommé avec complétude. Jusque-là, on peut le comprendre, et même, il nous fait presque rêver (…) »



L'auteur de ces lignes n'est pas Eric Zemmour. Il s'agit de Michel Dubec [1], psychanalyste et surtout expert psychiatrique national auprès des tribunaux.

Autant le constat fin et intelligent ("C'est l'inégalité qui était le moteur traditionnel du désir. La machine séculaire du désir entre l'homme et la femme reposait sur l'admiration de la femme pour celui qui a ce qu'elle n'a pas entre les jambes" ) fait par Eric Zemmour[2] prêtait à caution au regard de la frustration sexuelle évidente de l'auteur, autant l'analyse de M. Dubec est marquée du sceau de la respectabilité scientifique.



Il est temps enfin que l'homme redevienne maître chez lui...


..parce que là j'avoue, la vaisselle j'en ai marre.





[1] Dans son torchon"Le plaisir de tuer"


[2] Dans sa sous-littérature arriérée "Le premier sexe"

L'escalade



Une nouvelle menace plane sur l’Europe, car Oussama Ben Laden vient visiblement d’apprendre l’affaire des caricatures de Mahomet dont s’étaient délecté, souvenez-vous, en 2005, toute l’intelligentsia parisienne, trouvant là une occasion inespérée de faire valoir la « Liberté de la presse », la propension à l’autodérision, le sens de l’humour qui nous caractérisent tant, nous les occidentaux, et de dénoncer toute forme de censure.

Ah qu’il était bon à l'époque de nager nu dans les eaux tièdes de la pensée libre, de s’oublier dans l’océan pacifique de la décomplexation idéologique grâce à nos partenaires intégristes.



Le concert de protestations indignées face aux réactions des « offensés » a eu l’autre avantage de pouvoir faire une belle photo de famille de ceux qui d’ordinaire éprouvent une gêne sensible à aborder la question de la liberté d’expression en s’emparant avec force du sujet, et les premiers concernés se sont placés d’eux-mêmes tout naturellement au premier rang.

L’apothéose fut atteinte lorsque le futur président de la république de l’époque avait déclaré : « Je préfère un excès de caricature à un excès de censure. »

Soit, nous avons pris acte. A ce sujet, pour tout problème de censure, vous pouvez écrire à l’adresse suivante :


nicolas.princen@sarkozy.fr

(Il nous « écoute » probablement en ce moment, avec les mots-clés Ben Laden et Sarkozy, vous imaginez, donc si vous pouviez lui faire un petit coucou ça lui fera plaisir car il a beaucoup de travail le pauvre.)

Donc une menace plane (elle planait déjà, mais là elle plane carrément), car maintenant Oussama déclare que la publication des caricatures du prophète Mahomet est une insulte et un crime pires que lorsque les forces occidentales visent des villages musulmans et tuent des femmes et des enfants.

Il a même ajouté que ces caricatures participent d'une nouvelle croisade dans laquelle le pape du Vatican joue un rôle significatif.

Et là, nous pouvons craindre des représailles qui ne se limiteront pas à tuer des femmes et des enfants européens, car pour Oussama ce genre de truc ça fait peur 5 minutes mais après on se lasse.

Oui, vous commencez à comprendre, nous franchissons une étape dans la violence, et le pire risque d’arriver : Al Qaida se prépare à caricaturer Jésus. Les salauds, ils ne reculent devant rien.

Ou alors encore pire, c’est qu’il s’en prenne au pape. J’aurais tendance à répondre benoîtement :

« Oussama, fais ce que tu veux de nous, mais surtout ne t’en prends pas à notre pape à nous ! Pitié et miséricorde. »



On sait jamais, sur un coup de bluff, ça peut marcher... si on leur fait croire qu'on y tient, ça peut les occuper un moment...

mercredi 19 mars 2008

Enfin !




Reconnaissant implicitement que l’UMP avait jusqu’ici menti sur à peu près tous les sujets, comme :

* les chiffres du chômage qui n’ont plus aucun rapport avec la réalité,
* la traque des chômeurs,
* la discrimination des musulmans et de l’homme africain,
* la Collaboration avec les dictateurs les plus corrompus de la planète,
* l’ « invasion des étrangers » pauvres dont la capture est devenu un sport d’Etat, peut-être bientôt sport olympique sait-on jamais,
* les cadeaux fiscaux aux plus riches qui seraient censés « retomber » économiquement sur les pauvres (mais comme on comprend pas trop par quel miracle, on est obligés de nous faire de la démagogie pédagogie),
* la « flexibilité » qui permet aux entreprises d’embaucher grâce au licenciement,
* la conception d’une justice inspirée du Moyen Age,
* le pouvoir d’achat waterboardé qui nous fait comme une « impression » de noyade économique,
* le retour de l’ORTF et la mascarade de la liberté d’expression,
* le Waterloo de l’Environnement qui autorise à grande échelle la contamination génétique,
* ...j’en oublie pardonnez-moi

Bref tout ça c’est fini.

Si, il l’a dit. Fini.

François Fillon a déclaré :

"Désormais il faut dire la vérité sur la situation de notre pays."

Saluons le courage politique. Une vraie rupture.

mardi 18 mars 2008

Virage gauchiste


Changement de politique ou initiative individuelle?

Alors que Jean-Pierre Raffarin affirmait hier que l'UMP était "trop à droite", la déroute des municipales semble avoir d'autres conséquences que la guéguerre des chefs au sein de la majorité.


En effet, le gouvernement a annoncé cet après-midi, par la bouche de son ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo, la fin de la politique répressive menée depuis 6 ans par la majorité UMP. C'est un véritable retournement idéologique qui s'opère et le constat amer d'un échec cuisant en matière de lutte contre la délinquance.



M. Borloo a ainsi annoncé aujourd'hui qu'il n'y avait "pas de raison de porter plainte contre TOTAL" pour la pollution provoquée par 400 tonnes de fioul lourd suite à une fuite de canalisation lors du chargement d'un pétrolier en fin de journée dimanche à la raffinerie de Donges. En effet, estime notre ministre, Total a "reconnu sa responsabilité" et a mis "tous les moyens matériels et financiers, c'est-à-dire dédommage à la fois les moyens d'intervention mais toutes les conséquences de cet accident". Le groupe pétrolier a également "présenté ses excuses" en sa présence "aux collectivités qui étaient concernées", soit 22 communes.


On perçoit la force du message humaniste envoyé ainsi par le gouvernement. C'est aussi un formidable bol d'air qui s'annonce pour les prisons, avec une baisse, qu'on imagine vertigineuse, des incarcérations. Mais qu'il nous soit permis de nous inquiéter des effets pervers de cette nouvelle politique. Ainsi, comment lutter efficacement contre l'immigration s'il suffit à tous les clandestins de France de s'excuser pour être régularisés?


Francis Heaulmes aurait d'ores et déjà présenté ses excuses à l'ensemble de ses victimes.

La Discrimination Génétique : des prémisses encourageantes




Les Big Brother Awards qui seront décernés le 21 mars prochain sont l’occasion de saluer les avancées de la France en matière de technologie et de recherche scientifique qui lui permettent aujourd’hui de se hisser dans le top 10 des pays les mieux surveillés du monde, juste derrière la Bulgarie.



La Collaboration fructueuse entre scientifiques et Gouvernement avait déjà permis de voir le jour à de nombreux projets destinés à faire se sentir plus en sécurité : le « camion anti-émeutes » français, l’arme « non-léthale » TASER made in USA, les caméras de vidéosurveillance et bien sûr les nombreuses avancées en matière de génétique.

Notre Président avait, on s’en souvient, gagné la « bataille des idées » contre le philosophe Michel Onfray lorsqu’en pleine campagne électorale pour les présidentielles, faisant fi de la polémique, il osait briser un tabou en déclarant que la pédophilie et le suicide des jeunes seraient d’origine génétique et non dus à l’environnement, habituelle « excuse sociologique » des gauchistes et autres bien-pensants crypto-communistes.



(Soulignons d’ailleurs au passage que l’UMP a courageusement rappelé pendant la campagne des municipales que : « Les communistes c’est comme les pédophiles », ce qui soulève enfin la question du caractère héréditaire du communisme, mais là n’est pas le propos)

Dans ce contexte propice au débat d’idées, la communauté scientifique a bien dû reconnaître la politique volontariste du Gouvernement en matière de sécurité : Jacques Testart, directeur de recherche à l'Inserm, déclarait l’an passé : « Les succès de la génétique sont surtout policiers ». Un tel compliment ira droit au cœur de Michèle Alliot-Marie, restée jusqu’ici dans l’ombre du sympathique Ministre de l’Immigration Brice Hortefeux, dont on ne chiffre même plus les succès.

Comme le dit le proverbe, un fou avise bien un sage. Souvenez-vous, l’unité d’ « Analyse phénotypique, développementale et génétique des comportements addictifs », l’Unité 675, de l’INSERM placée sous la responsabilité du Professeur, « psychiatre, généticien et statisticien » Philip Gorwood, avait en 2005 préconisé le dépistage dès la crèche des risques de comportements déviants.

Aujourd’hui, dans le cadre de son projet « SAGE », des milliers de lycéens de Champagne-Ardennes auraient été questionnés sur leurs comportements autour de la question du mal-être, leurs antécédents familiaux, leur origine ethnique et se seraient vu prélever de l’ADN, sans que leurs parents soient mis au courant pour éviter toute polémique inutile.



Saluons comme il se doit les Progrès de la Science qui n’en finissent pas de nous étonner, de nous faire cauchemarder rêver, cette Science qui œuvre non pas pour cautionner les théories totalitaires d’un détraqué au pouvoir comme certains grincheux de l’opposition voudraient le faire croire à travers leurs grognements, mais pour le bien de tous, ou du moins de tous ceux qui l’ont bien mérité et qui ne sont pas nés n'importe où et n'importe comment.