mardi 30 décembre 2008

La France unanime derrière Jean-Marie Le Pen

"La France, tu l'aimes ou tu la quittes"®


Jean-Marie Le Pen connaît aujourd'hui un fort regain de popularité, après sa courageuse prise de position anti-Dieudonné. En effet, celui-ci aurait déclaré trouver "choquant" le spectacle de Dieudonné, vibrant une nouvelle fois au diapason avec le peuple français.

Ayant assisté au spectacle du pseudo-humoriste d'un oeil distrait, entré dans la salle alors qu'il "passait par là", Jean-Marie Le Pen a vivement condamné la position du "cerveau" de la branche humoristique d'Al Qaida et exprimé ses réserves quant à l'intrusion de la politique dans l'humour. Une manière de rappeler que l'affaire "Durafour crématoire" est d'un autre temps.

"Rendez-vous compte, il n'en est pas à son premier fait d'armes, il a même été jusqu'à faire parrainer sa fille par le président du Front National lui-même : c'est quasiment un aveu", aurait déclaré Jean-Marie Le Pen.

"Jamais je ne voudrais faire partie d'un club qui accepterait de m'avoir pour membre." (Groucho Marx, qui aurait largement inspiré les jeux de mots marxistes de Jean-Marie Le Pen)


Après son deuxième tour en 2002, puis l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007 et le quasi-plébiscite fait par la France aux idées du Front National, Jean-Marie Le Pen est devenu à quatre vingts ans un leader d'opinion incontestable. Toute la classe politico-médiatique, de Christine Albanel à SOS Racisme en passant par Libé, l'Express, le Figaro, le Point, est aujourd'hui derrière lui dans ce qu'on doit bien appeler "l'affaire Dieudonné", de même qu'ils l'ont toujours été sur les grandes lignes de politique intérieure, comme par exemple la question de l'immigration, devenue grâce à lui centrale dans le débat démocratique UMP / PS.

Certains détails auraient pourtant dû nous mettre la puce à l'oreille


Le pseudo-humain Mbala Mbala misait pourtant sur l'"effet Barack Obama" pour les prochaines présidentielles de 2012, mais son projet apparaît aujourd'hui compromis avec le désengagement de Jean-Marie Le Pen qui le juge "trop à droite", se détachant ainsi lui-même des extrêmes de l'échiquier politique.

Plus qu'une réhabilitation, c'est maintenant une véritable reconnaissance que le leader de droite a toujours su qu'il méritait.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

"L'envers de l'envers n'est pas l'endroit"
(Roberto Juarroz - Poesie Verticale)
...
;-D

Jean-Pierre Martin a dit…

et réciproquement !

Je sais bien ce que tu penses... mais les positions faciles n'ont pas besoin d'être défendues

Anonyme a dit…

"Ce n'est pas la persécution dont sont victimes les gens qui conditionne ma sympathie ou mon antipathie, au contraire dirais-je", a-t-il dit (Le Pen).

Il n'est ni pour ni contre, bien au contraire.

sKaLpA a dit…

Pour JMLP, tout cela n'est qu'un point de détail qui ne mérite qu'un calembour:

Dieudonné moi des voix!

Anonyme a dit…

C'est vraiment con un moulin à café : on lui donnerait du sable, il moudrait quand même ! Et en plus, si on lui demande il est persuadé que c'est du café...
Donne du grain, vas-y donne du grain ;)