"Ce n'est n'est pas formidable pour l'image de la France." C'est avec consternation que l'UMP, par la voix de son secrétaire général Patrick Devedjian, a réagi à la cacophonie qui règne au Parti Socialiste. "Pour les élections internes du RPR, puis de l'UMP, nous n'avons jamais eu ce genre de psychodrame, qui tourne tantôt à la tragédie tantôt à la comédie. Nous avions des règles du jeu qui ont toujours été respectées et non contestées", précisait ainsi Michèle Alliot-Marie, fustigeant une "vision de la politique complètement dépassée".Et c'est vrai que les élections à l'UMP ont rarement souffert d'incertitude. Avec 85% des voix, Nicolas Sarkozy s'offrait un triomphe en 2004, bien loin devant ses sparrings-partners. De même, le leadership de Jean-Marie Le Pen n' a que très rarement été contesté au sein du Front National, ce qui est le signe d'une grande vitalité démocratique. Et quand la situation politique a créé un risque d'alternance à l'UMP avec l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la république, le parti présidentiel a eu le réflexe démocratique de supprimer (provisoirement) le poste de président pour instaurer une direction collégiale.
Au-delà de la guerre des chefs, c'est surtout les dessous de cette bataille qui ont choqué les membres de l'UMP. Ainsi, Jean Tibéri se désolait des "tricheries, complots et basses manœuvres" qui ont agrémenté le vote des militants. "Dans ma fédération du Vème arrondissement, ce genre de manigances est impensable. Il n'y a jamais eu d'ambiguïtés." Il faut dire que le parti du président a pris l'habitude de régler à sa manière les luttes de pouvoir. On évoquerait d'ailleurs le nom d'Imad Lahoud pour intégrer le staff de Ségolène Royal.
A l'étranger aussi, le choc est rude. Le leader de la Corée du Nord, Kim Jong Il s'est officiellement déclaré "troublé par l'exemple donné par le Parti Socialiste français bien loin de la rupture prônée par Nicolas Sarkozy. En Corée du Nord ce genre de confusion est impensable". Le président Tunisien Ben Ali s'est joint au concert des contestations, stigmatisant ces pratiques "d'un autre âge", tout en rappelant son soutien à son ami Bertrand Delanöé. Enfin, George Bush a fait part de sa profonde surprise et a conseillé au PS l'utilisation de machines à voter pour "effacer toute controverse".
Comme le résumait Patrick Devedjian, le désordre qui règne au PS fait inévitablement " le jeu des extrêmes". "Si on veut sauver le capitalisme, la majorité a absolument besoin du Parti Socialiste comme opposition." L'UMP semble donc tout mettre en oeuvre pour sauver le PS. Et comme on le murmure déjà dans l'entourage de Nicolas Sarkozy : "Le PS doit survivre. Vous imaginez la catastrophe pour nous si une véritable opposition idéologique naissait sur les cendres socialistes?".
7 commentaires:
Ha ha. Bien bien tout ça. Tes posts tapent toujours en plein dans le mille. Bravo.
Une opposition idéologique au PS... et pourquoi pas une conscience de l'intérêt général à l'UMP, pendant que vous y êtes ?
Non mais on nage en pleine science-fiction, là.
David Martinon aussi pourrait témoigner de l'exemple de franche camaraderie qui règne à l'UMP pour les élections.
L'UMP pourrait entrer dans le capital du PS, un bail-out à la française, en quelque sorte.
Hein, quoi? c'était déjà fait avant les élections? Ah bon
L' ump a peur aussi pour elle, car lorque Devedjan s'en ira, la guéguerre des chefaillons commencera.
Concernant le fn, suite à l'extinction progressive de son leader historique, il risque de faire pshiiiit!
Il y a aussi ds pays où pn vote pieds nus pour éviter les fraudes.
Et y a la queue : http://i48.servimg.com/u/f48/11/58/40/45/photoi10.jpg !
@Cobab
C'est parce que parfois le port de chaussettes peut poser problème... (je n'ai pas vu votre photo)
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