lundi 21 janvier 2008

Chronique Littéraire

Derrière l'image austère du banquier il y a aussi un coeur qui bat, une âme d'artiste. Le banquier est capable d'apprécier un bon livre, moyen pour lui de se détendre après une rude journée de labeur.

Je vous propose donc de vous faire partager mes joies simples de lecteur.


Eric Brunet, ce journaliste irrévérencieux, part en croisade contre un démon français trop ignoré: la haine des riches. Cette diatribe contre la bêtise (dont je vous laisse découvrir toute la finesse) ne se laisse pas enfermer dans une rhétorique guerrière. Oui, il faut combattre par tous les moyens cette oppression, ce rejet que subissent les riches. Et Eric Brunet d'expliquer magistralement que même si la politique de N. Sarkozy va dans le bon sens, c'est un véritable big bang idéologique qu'il faut accomplir dans cette société française gangrénée par d'archaïques réflexes marxistes.

Mais, et c'est là toute la richesse (si j'ose dire) de l'oeuvre, ce pamphlet est avant tout une déclaration d'amour.

« J’aime les riches, j’en conviens. Peut-être parce que, de Crésus à Bill Gates, il furent plus souvent des humanitaires et des mécènes que des assassins ou des dictateurs. Je leur trouve même un parfum d’irrévérence. »

Hurlons-le avec Brunet. Nous vous aimons vous les riches! Nous sommes fiers de vous! Restez avec nous, ne fuyez-pas!!!!

1 commentaire:

Jean-Pierre Martin a dit…

Enfin un message d'amour !

Oui, vous Messieurs les puissants, j'ose le dire, on vous a trop longtemps vilipendé, traîné dans la boue.

De Attila à Poutine, de Napoléon à Nicolas Sarkozy, en passant par Staline, on est trop souvent tombé dans la critique facile de celui qui se contente depuis son chantre d'inaction, voire d'oisiveté, de déverser sa jalousie fétide sur les pieds de ceux qu'il admire sans oser l'avouer.

Bien sûr, ce tabou ne devait pas résister à notre époque, une époque de lumières, de progrès et d'ouverture d'esprit. Aujourd'hui, grâce à tous les efforts, des riches il faut bien le dire, pour établir la démocratie, on peut enfin clamer l'évidence sans peur de finir ses jours au fond d'une geôle marxiste : "Y en a marre des pauvres, c'est toujours vous qui en profitez !"