mardi 23 décembre 2008

Nos valeurs communes : le capitalisme familial


Ce communiqué s'adresse à tous les Français, dans le cadre de la semaine des valeurs communes.

Attentats aux caténaires, ennui dominical, ras-le-bol pédagogiste, hélléno-anarchisme, racisme anti-riches, antisémitisme des arabes, nous assistons en cette période de souffrance à un ébranlement sur le dos de notre société qui, nous l’espérons, n’accouchera pas d’un monstre.

Force est de constater que Notre Président a joué de malchance depuis Son Election en 2007 : alors qu’il met tout en œuvre pour le bien-être de tous, qu’il se lève tôt, qu’il fait des réunions, qu’il déjoue les complots tantôt villepinistes, tantôt ramayadistes, tantôt ultra-gauchistes, il a fallu que, tel un coup du sort, cette satanée crise lui tombe dessus et le prive de résultats qu’il avait pourtant bien mérités.

Mais c’est mal connaître Notre Président, qui fait contre mauvaise fortune bon cœur. C’est pourquoi il a fait le choix d’un symbole fort, en cette semaine haute en liturgie et en omégas trois, le choix du sage, du visionnaire ; le choix du capitaine qui, pris dans l’œil du cyclone, garde l’autre sur le cap, barre d’une main ferme contre les vagues forcenées, car il compte bien finir de rouler sa Golden Virginia.

Qui a dit que la hotte du père noël serait vide cette année ?


Prenant la situation à son compte, et puisque le Père Noël n’atteint pas les objectifs fixés pour 2008, il a choisi de distribuer lui-même les cadeaux de Noël au Brésil. C’est ainsi que 50 hélicoptères de transport militaire EC725, 4 sous-marins à propulsion classique de la famille Scorpène, une assistance au développement d'un sous-marin nucléaire et la construction d'une base navale pour abriter ces navires seront déposés au pied du sapin du dirigeant brésilien Lula, longtemps accusé d’ultragauchisme mais qui a su balayer la calomnie d’un revers de main.

Le Président entend ainsi, par un signal fort, démontrer que c’en est fini du capitalisme financier qui produit du vent, des dettes et au bout du compte des désillusions pour tous. L’heure est désormais au capitalisme industriel, familial, comme au bon vieux temps, et qui a fait ses preuves. Grâce à de vrais hommes, et qui plus est de vrais amis, comme Serge Dassault, la reconstruction est en marche, de façon inéluctable.

Les petits brésiliens n'en ont pas cru leurs yeux


Et comme si la nature voulait lui donner raison d’espérer, on vient d’apprendre aujourd’hui même qu’un nouveau marché est en plein essor : la Guinée. Berceau de l’industrie française et en même temps, car un bonheur n’arrive jamais seul, bénéficiant d’un sol plein de ressources naturelles, la Guinée est aujourd’hui un cœur à prendre. Nul doute que les Bolloré et consorts sauront gérer la situation avec l’efficacité et la pudeur médiatique qui ont fait leur succès.

Cocorico ! Le matériel utilisé pour réprimer les manifestations en Guinée est bel et bien français.


Nous nous joignons à Michel Rocard, lui aussi très africain dans l’âme, pour réaffirmer notre enthousiasme à la politique volontariste du Président face à la crise, bien en phase avec son époque, qui saura sans aucun doute, si la France veut bien se retrousser un peu les manches, insuffler l’espoir à toute une nation, et redonner au temps ce parfum plein d’entrain des années folles, des années swing, des années où la relance économique, pourtant considérée comme impossible à l’époque en Allemagne, a su tel le Phoenix, renaître de ses cendres, grâce à des hommes forts, avec des valeurs fortes.

L'avenir de la Guinée, à l'image du monde, est entre bonnes mains.

11 commentaires:

Anonyme a dit…

L'honneur est sauf.

Cher M. Martin, venez rejoindre Le Point, une place toute chaude vous y attend.

Vive la France (enfin, celle-là).

Anonyme a dit…

Si j'ai bien compté, grâce à Nicolas Sarkozy et à son efficacité commerciale, la France a vendu depuis 1 an et demi :
- 237 centrales nucléaires,
- 4 368 AIRBUS,
- 6 662 rames de TGV,
- 12 586 chars Leclerc,
et je ne compte pas les babioles (ni les Rafales).
Nous devons tous remercier Nicolas Sarkozy qui nous offre le plein emploi et la hausse continue du pouvoir d'achat pour les décennies à venir.
Amen.

Anonyme a dit…

Joyeux Noël et n'oubliez pas d'acheter des babioles à déposer sous le sapin !

Anonyme a dit…

J'ai piqué ça :
MAIL & GUARDIAN

Greek police earlier this week sent out appeals to foreign countries in a bid to renew depleted stocks of tear gas.

ici :
http://www.superno.com/blog/?p=786

Merci les Grecs ! Les affaires des Français vont reprendre.

Anonyme a dit…

Au Brésil? Je savais pas que leur président était un dictateur!
Ah, on me glisse dans l'oreillette que ce n'est pas le cas.
Ah! Je vois. Ca doit être ce qu'on appelle "humaniser les rapports commerciaux".

Anonyme a dit…

Capitalisme français sponsorisé par l'état, dont l'effet de levier préféré est la trahison de sa parole et des salariés après une reprise au franc symbolique d'un secteur "stratégique" préalablement et grassement subventionné, pour mieux pouvoir être revendu au vil concurrent étranger qui finira le dépeçage.

Je reprends la liste des valeurs ainsi dégagés: connivence, subventions, trahison, revente, dépeçage, confiscation, enrichissement, médiatisation de la réussite, camouflage de la vérité et pour finir légion d'honneur. Le tout au son de la marseillaise, bien sûr, et de la dénonciation de la fainéantise ambiante, on ne parvient pas ainsi sans aimer la franche rigolade.

La valeur travail, qui fait patienter les pauvres éblouis devant la valeur amassée du milliardaire, fera toujours long feu, tant qu'elle s'enragera sur des palettes aux grilles de l'usine à déménager. Encore un petit effort, en 2009, les travailleurs, vous y êtes presque.

Anonyme a dit…

Trop jolie, la photo!
Je lis trop vite, j'ai failli passer à côté, ç'aurait été dommage.

Anonyme a dit…

Hors sujet, mais encore !?

Reformer en profondeur le système financier mondial, vers où? vers quoi ?.

Donner des milliards aux banques sans contre partie ,ni contrôle d’aucune sorte ?.

Abandonner purement et simplement les critères de Maastricht, et du fumeux T.C.E., et ou du traité de Lisbonne jeté aux orties , ( dans le cadre « libre et non faussé ), sans oublier les dépassement des % de P.I.B.

Quid de l’Europe libérale ??

Dans le cadre du G20,
La solidarité des grands chef d’états et des banques centrales affichée pour lutter contre la véritable crise mondiale est entrain de voler en éclats.

Plus la situation s’aggrave + les choix s‘individualisent, c’est même une guerre qui se prépare sur les marchés des changes .
Deux possibilités : pour sauver les économies nationales , le budget et la monnaie.
1°Les déficits d’états pour soutenir, les banques ,les industries à l’infini, n’est pas possible,
2° reste hélas les armes de dissuasion « les dévaluations en chaîne ? !
une possible dévaluation compétitive voulue ou subie.
Dans le contexte actuel des banques centrales la B.C..E ne paeut lutter seule contre toutes les autres.
Alors bonne Année et bonjour aux dévaluations déjà annoncées depuis plusieurs jours
VRAI OU FAUX ?

Les Américains y songent , les Chinois le craignent , et nous avec notre belle B.C.E. ou allons-nous ??


Bon Noël à Tous !!

sKaLpA a dit…

VIVE NOS VALEURS!
VIVE NOËL
VIVE LA CRISE!

Pas trève!

Anonyme a dit…

Très cher Jean-Pierre,

mille mercis !

Unknown a dit…

Bonjour,

Je tiens à te remercier de m'expliquer clairement ce qu'il s'est passé au Brésil! Car grâce à l'indépendance des médias, j'ai pu lire aujourd'hui sur Le Figaro, un long article relatant la visite de la femme du président dans les favelas du Brésil, images à l'appui, pendant que son mari "signait quelques accord"!! N'ayant aucune précisions supplémentaires grâce à ce journal (allez savoir pourquoi), je te remercie de m'avoir éclairé sur les vrais finalité de ce voyage "humanitaire!" C'est quand même un comble quand j'y pense!

Merci beaucoup, et continue à nous éclairer encore et encore...