La droite a gagné. Son corpus idéologique a imprégné la société Française. C'en est fini des vieilles rengaines gauchistes, des vieux combats d'arrière garde.
Il est temps de dire à tous ces nababs qui s'accrochent à leurs petits privilèges que leur vision du monde est dépassée. Ouvrez les yeux! C'est la fin de l'histoire, le mur est tombé. Rangez vos banderoles, vos drapeaux rouges et vos slogans simplistes. Vos combats sont trop vieux. Les Français sont fatigués de vos grèves et de vos manifestations. "On veut plus d'argent, moins de travail" ça n'a plus de sens. "Touche pas à mon pote!", c'était la mode dans les années 80, mais maintenant l'étranger n'est plus notre ami.
Il faut écouter les aspirations du pays réel et arrêter de défendre ses petits intérêts personnels. Le pays change, il faut s'adapter à sa mutation et entrer enfin dans la modernité.
Il n'est bien sûr pas question de brider cette vieille tradition de la lutte sociale en France. Mais il faut la dépoussiérer et la réorienter vers de nouvelles causes, plus fédératrices. Voici un petit tour d'horizon des luttes tendances pour la saison 2008/2009.
Les valeurs sûres
Les manifestations anti-grèves vont connaître un véritable essor cette année. Couplée au service minimum, il y a un véritable créneau dans lequel seuls les opportunistes sauront s'infiltrer. N'ayez pas un train de retard si j'ose dire. Pour briller cette année, il ne faudra pas craindre de fustiger avec la plus grande vigueur la ringardise de la grève. N'hésitez pas à être moteur et à proposer aux vieux syndicalistes de nouveaux modes de protestation plus respectueux d'autrui. Ainsi le brassard noir, ou la gratuité des transports doivent faire l'objet d'une intense publicité. Sans oublier de rappeler que "la liberté des uns s'arrête où commence celle des patrons", insistez sur le caractère aliénant de la grève en affublant aux manifestants le sobriquet de FARC par exemple. Ce genre de combat peut être agrémenter de violentes diatribes contre les fonctionnaires, toujours aussi populaires dans notre pays.
La haine de l'étranger restera à la mode à la rentrée prochaine. Pour être à la pointe et ne pas donner l'impression de recycler de veilles recettes, il s'agira de décliner votre racisme sous de nouvelles formes : les créneaux de la laïcité, de l'islamophobie, de la lutte contre l'antisémitisme et de la sécurité étant complètement bouchés, il faudra peut-être regarder du côté de la stigmatisation des associations de défense des étrangers. Frédéric Lefebvre a sans doute ouvert la brèche en dénonçant les responsabilités de RESF dans l'incendie du centre de rétention de Vincennes. En relisant Alain Finkielkraut, vous viendra sûrement l'idée d'organiser une grande manifestation contre le totalitarisme de l'idéologie anti-raciste. Une idée à creuser... Tout comme il serait bon de diversifier le combat, en s'attaquant par exemple aux asiatiques.
Le retour du radicalisme
Pour les plus radicaux, la lutte contre les radars fixes peut constituer le bon choix. Elle vous permettra de concilier une cause juste et éternelle (la liberté) et le goût du risque. Excellente reconversion pour les indépendantistes corses ou bretons, elle nécessite tout de même une solide connaissance en explosifs et n'est pas dépourvue de risques, comme en témoigne l'accident tragique de l'un de ses adeptes.
Les nouvelles luttes
Cependant, pas besoin de jouer aux kamikazes pour défendre ses idées. Si vous êtes plutôt pantouflard, adoptez un combat plus consensuel. En ce second semestre 2008, la tendance sera à la défense des numéros de département sur les plaques d'immatriculation. A vous et votre famille d'inventer des moyens de lutte originaux pour affirmer votre attachement à cette tradition conviviale qui nous permet de mieux connaître nos territoires. Une cause écologiste moderne en quelque sorte!
Sortir le militantisme de l'élitisme dans lequel il est confiné, offre l'occasion à tous les français de s'exprimer et fait émerger des initiatives résolument modernes. Saluons ainsi la campagne de résistance menée par le collectif "Rayez la Turquie" : il propose de marquer les billets en euro d'une croix rouge sur la Turquie. Une façon originale d'affirmer sa haine du Turc et son refus de se mélanger à ces barbares.
Un racisme sympathique. Une lutte moderne.
La haine de l'étranger restera à la mode à la rentrée prochaine. Pour être à la pointe et ne pas donner l'impression de recycler de veilles recettes, il s'agira de décliner votre racisme sous de nouvelles formes : les créneaux de la laïcité, de l'islamophobie, de la lutte contre l'antisémitisme et de la sécurité étant complètement bouchés, il faudra peut-être regarder du côté de la stigmatisation des associations de défense des étrangers. Frédéric Lefebvre a sans doute ouvert la brèche en dénonçant les responsabilités de RESF dans l'incendie du centre de rétention de Vincennes. En relisant Alain Finkielkraut, vous viendra sûrement l'idée d'organiser une grande manifestation contre le totalitarisme de l'idéologie anti-raciste. Une idée à creuser... Tout comme il serait bon de diversifier le combat, en s'attaquant par exemple aux asiatiques.
Le retour du radicalisme
Pour les plus radicaux, la lutte contre les radars fixes peut constituer le bon choix. Elle vous permettra de concilier une cause juste et éternelle (la liberté) et le goût du risque. Excellente reconversion pour les indépendantistes corses ou bretons, elle nécessite tout de même une solide connaissance en explosifs et n'est pas dépourvue de risques, comme en témoigne l'accident tragique de l'un de ses adeptes.
Les nouvelles luttes
Cependant, pas besoin de jouer aux kamikazes pour défendre ses idées. Si vous êtes plutôt pantouflard, adoptez un combat plus consensuel. En ce second semestre 2008, la tendance sera à la défense des numéros de département sur les plaques d'immatriculation. A vous et votre famille d'inventer des moyens de lutte originaux pour affirmer votre attachement à cette tradition conviviale qui nous permet de mieux connaître nos territoires. Une cause écologiste moderne en quelque sorte!
Sortir le militantisme de l'élitisme dans lequel il est confiné, offre l'occasion à tous les français de s'exprimer et fait émerger des initiatives résolument modernes. Saluons ainsi la campagne de résistance menée par le collectif "Rayez la Turquie" : il propose de marquer les billets en euro d'une croix rouge sur la Turquie. Une façon originale d'affirmer sa haine du Turc et son refus de se mélanger à ces barbares.
Un racisme sympathique. Une lutte moderne.
5 commentaires:
Bravo pour votre dossier de l'été, qui, en égrenant avec conviction les justes causes du moment, m'a rendu l'enthousiasme de mes vingt ans (j'en ai aujourd'hui soixante-dix-huit).
Dans la rue, que diable! Disons "halte-là!" à la soviétisation rampante de notre chère terre de France.
Toutefois, si je puis me permettre de vous signifier un regret, c'est de n'avoir pas vu mentionner, parmi les combats prioritaires que vous indiquez, les urgences que voici:
passer l'Iran au napalm; interdire aux femmes voilées de sortir de chez elle; autoriser la police à perquisitionner en tous lieux et à toute heure sans avoir à se justifier (les honnêtes gens n'ont rien à craindre de la police nationale); faire obligation à tous les citoyens de dénoncer les sans-papiers qu'ils pourraient croiser; enfin, créer un impôt sur la pauvreté, pour que les trop nombreux feignants de ce pays (chômeurs, assistés du RMI, sdf en tous genres…) soient incités à se lever tôt pour aller gagner leur pitance à la sueur de leur front, comme tous les honnêtes citoyens.
Quoi qu'il en soit, soyez remercié, vous qui portez haut l'étendard de la France éternelle et des stock-options, enfin réunies.
Si j'étais ministre ou chef d'une grande entreprise, ça fait longtemps que je vous aurais donné le poste à responsabilité que vous méritez.
La France a besoin, pour la guider vers l'éden libéral auquel elle a droit, et dont l'ont trop longtemps détournée les socialo-communistes mitterandistes ou chiraquiens, d'hommes tels que vous. Si elle n'en prend pas conscience, et vite, eh bien, comme dit mon petit-fils Louis-Gaétan, "ça va partir grave en sucette!"
Désolé cher Jacquot pour le manque d'exhaustivité de ce dossier. Mais vous savez ce que c'est, en ces périodes estivales on prend des stagiaires pour rédiger les articles, et ils bâclent le boulot. Heureusement qu'on ne les paye pas...
Papy jacquot est un mou, pour ne pas dire un traître. Je ne vois pas au nom de quoi il faudrait autoriser les femmes à être voilées chez elles (c'est-à-dire chez nous). Ni d'ailleurs pourquoi on leur permettrait de sortir, avec ou sans voile, à d'autres fins que d'avoir publiquement le crâne rasé par quelques patriotes exprimant ainsi leur juste courroux (coucou).
hum, tout ceci me paraît encore bien mou...
Puis-je préciser qu'il existe encore mieux que le stagiaire : l'Action de Formation Préalable à l'Embauche devrait, je l'espère, prochainement remplacer la période d'essai pour tout contrat de travail digne de ce nom. Par ce biais contractuel si moderne et si résolument à contre-courant, un employeur peut accueillir un stagiaire en adaptation, qui n'est rémunéré que par ses droits assedic. Pour peu que le patron accepte finalement de signer un CDD de six mois (ce à quoi rien ne l'oblige puisqu'il peut préférer le travail gratuit), celui-ci pourra percevoir jusqu'à 1500 euros en remboursement des frais de formation exposés... En fait, plus de 8 euros pour chacune des 450 heures passées dans l'entreprise, qui en pratique n'ont rien à voir avec du temps de formation, et tout en commun avec du travail effectif.
Ceci pour rassurer papy jacquo. L'impôt sur la pauvreté existe déjà: le pauvre paie sur ses droits sociaux le fait de travailler. Ces droits ne se reconstituent d'ailleurs pas pendant ce temps, puisqu'il est en stage de formation.
Ce serait drôle si ce n'était pas triste.
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