jeudi 3 juillet 2008

Les FARCS ont infiltré la CIA



Libre ?! La libération d'Ingrid Betancourt a de quoi faire frémir le monde libre.

Comment croire une seule seconde que cette libération attendue par l'intéressée et sa famille depuis 6 longues, très longues années, est l'issue d'une opération militaire orchestrée par Alvaro Uribe et consors ? Comment avons-nous pu croire il y a 40 ans que Lee Harvey Oswald avait à lui seul abattu JFK ? La question à laquelle la commission Warren répondait à sa manière à cette époque se repose aujourd'hui en d'autres termes.



Le néoconservateur et ultra libéral Uribe, plusieurs fois la cible des Farcs qui ont eu raison de son père en 1983 n'aurait jamais, ô grand jamais, libéré sa principale adversaire politique : la franco-colombienne Ingrid Betancourt, candidate en 2002 aux élections présidentielles colombiennes pour le partie écologiste, autrement dit communiste. Les média occidentaux, qui ne tarissent pas d'éloges pour les acteurs officiels de cette "histoire qui se fini bien" n'ont pas tardé de donner à Ingrid Betancourt des intentions politiques majeures en Colombie aux prochaines élections présidentielles de 2010. Une candidate communiste dont les chances de l'emporter sont réelles et qui croupirait dans une forêt hostile sous le joug de ses camarades du PCCC : un comble doublé d'une erreur politique intolérable.
La version officielle diffusée depuis hier soir se heurte donc au bon sens. L'inavouable vérité relève du mauvais film d'espionnage : les FARCS ont inflitré la CIA et converti au communisme leurs membres encore sous le choc du 11 septembre, conformément à une nouvelle pratique décrite par Naomi Klein dans son dernier ouvrage : la stratégie du choc. Dans cette affaire aux contours géopolitiques officiels simples se cache en réalité une union de deux forces hostiles au monde moderne : les islamistes radicaux et les communistes, main dans la main.

On peut affirmer sans ambage que l'organe majeur des renseignements américains est gangrené par le communisme : cela présage une ère nouvelle. Les expériences soviétique et chinoise peuvent désormais être reléguées au rang d'expériences de moindre ampleur.



le nouvel emblème du communisme ?

La colombie prospère et en pleine croissance serait donc en passe de sombrer dans le communisme dans une mise en scène improbable de la CIA ! Depuis les années 70, la CIA s'est spécialisée dans l'organisation de coups d'état notamment en Amérique latine. A l'époque il s'agissait d'étouffer dans l'oeuf toute velléité socialiste à même d'inspirer d'autre pays. La réaction en chaîne socialiste était ainsi enrayée par les stratèges étasuniens comme font les ingénieurs du nucléaire lorsqu'ils abaissent les cylindres de carbone pour freiner l'ardeur des atomes d'uranium en pleine fission. Leur plus grande réussite reste sans conteste la chute du président chilien Allende remplacé au pied levé par le dictateur modèle d'origine française Augusto Pinochet. Depuis cette époque glorieuse pour l'impérialisme américain tout puissant, de l'eau a coulé sous les ponts (réchauffement de la planète oblige) et il faut bien l'admettre, les bras nous en tombent.

Nous n'avions pas anticipé ce retournement de situation mais il est temps d'ouvrir les yeux : le communisme a remporté la bataille avec sa discrétion coutumière. Remporter une bataille n'est pas gagner une guerre : dans un élan belliqueux et patriotique, rejoignons tous ce qu'il reste de notre armée !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tous aux abris ! :-)))

Enfin bon, y'a le Syndrome de Stockholm, aussi, faut pas l'oublier, celui-là, dans toutes les subtilités de l'infiltration.

Anonyme a dit…

Dans "Central Intelligence Agency" il y a "intelligence", ça m'a toujours étonné
citation du film américain "à la poursuite d'octobre rouge" tiré du livre de Tom Clancy

Anonyme a dit…

Pour l'infiltration, c'est confirmé, C.I.A, signifie maintenant, Communism In Action, fallait s'y attendre!

usuel a dit…

vous avez peur de quoi les gas...?
que les vilains communistes redistribuent les terres aux indiens et vous virent de votre gentil pavillon de banlieu?