vendredi 16 janvier 2009

La gare Saint-Lazare sous les bombes

C'est à 20h12 précises que l'état major français a lancé son offensive "Ballast durci" contre la gare Saint-Lazare à Paris. L'objectif déclaré est de faire cesser les agissements "irresponsables " de l'organisation terroriste SUD-Rail. Un déluge de bombes s'est ainsi abattu sur la gare, et le trafic a été complètement interrompu. On compte d'ores et déjà de nombreuses victimes civiles. Hervé Morin se targuait ce soir d'une réussite complète :"Les objectifs ont été atteints. Le local de SUD-Rail a été détruit et la machine à café est en miettes". Le ministre de la défense a d'ailleurs confirmé qu'il fallait s'attendre à "une guerre longue et douloureuse".

La presse unanime dans sa dénonciation du terrorisme

Une réunion de crise s'était tenue ce jeudi à l'Élysée pour étudier toutes les possibilités de riposte aux dernières provocations des terroristes de SUD. C'est finalement l'opération militaire qui a été retenue. "En tant que président de la République, je ne peux pas accepter qu'une organisation syndicale irresponsable casse le service public et bafoue l'intérêt des usagers du service public en fermant la deuxième gare de France, sans prévenir personne" a asséné Nicolas Sarkozy, n'hésitant pas déformer la réalité pour justifier sa guerre. En effet, c'est la direction de la SNCF qui avait décidé de la fermeture de Saint-Lazare mardi en réaction à la grève terroriste de SUD.

Tenir!!

Le président a en réalité saisi le prétexte de cette attaque surprise pour régler définitivement son compte au syndicalisme de combat français. Toute sa stratégie de communication repose sur la "légitime défense" de l'usager. Il impute à SUD une rupture du cessez-le-feu, que son gouvernement avait largement bafoué ces derniers mois en imposant une privatisation rampante de la SNCF et en organisant sciemment la dégradation des conditions de travail des cheminots et de la sécurité des usagers. Le gouvernement tablait ainsi sur une réaction violente de SUD qui justifierait a posteriori une guerre préparée de longue date.

Car il est notoire que le chef de l'état n'attendait que l'étincelle susceptible d'embraser la situation afin de pouvoir appliquer un plan de bataille prêt depuis mai 2007. Depuis deux ans ainsi, Nicolas Sarkozy et son état-major préparent les Français à la guerre en menant une campagne de propagande sans précédent. Il a fallu mettre en œuvre d'ingénieux moyens (réductions des effectifs de maintenance, refonte des horaires) pour dégrader petit à petit les conditions de circulation des trains et imputer "les galères" des usagers aux seules grèves. Or, les dites grèves ne sont responsables que de 2% des retards et autres annulations. On mesure ainsi le tour de passe-passe magistral qui permet aujourd'hui au gouvernement d'être suivi par une majorité de Français. Ainsi, les syndicats réformistes saluent le courage de Nicolas Sarkozy, comme François Chérèque qui déclarait ce soir :"Les agissements de SUD sont quasiment inadmissibles. C'est une forme de harcèlement dont les premières victimes sont les usagers ".

Un des objectifs : liquider cheikh Mahieux

Malgré tout, le pari tenté par Nicolas Sarkozy est risqué. Car si la population soutient l'éradication du terrorisme syndical, le carnage provoqué ce soir par les bombes au phosphore à Saint-Lazare peut bouleverser l'opinion. Des voix s'élèvent déjà pour dénoncer la réponse "disproportionnée" de l'armée française contre un mouvement "démocratiquement élu". Pour contrecarrer les images de corps décharnés qui tournent en boucle à la télévision, l'Élysée a missionné des parlementaires et des intellectuels sur les plateaux télévisés. Ainsi, Bernard-Henri Lévy s'offusquait "du soutien apporté par une frange haineuse de la gauche à une organisation terroriste comme SUD. Il s'agit de sauver les usagers, les cheminots de la CGT, de la CFDT qui sont pris en otage, qui à l'heure où je vous parle servent de bouclier humain dans les allées de Saint-Lazare. Oui c'est un carnage, mais c'est un combat juste. La France a le droit de se défendre".

La bataille menée par Nicolas Sarkozy s'inscrit dans une guerre idéologique globale contre le terrorisme syndical. L'objectif est de porter le coup fatal aux derniers bastions de défense des salariés. "Les salariés méritent mieux que des syndicats irresponsables pour les défendre" répète à l'envi le président français. Il tient à promouvoir un syndicalisme réformiste, à l'image de la CFDT, pour pacifier les relations et mettre ainsi fin à une guerre qui dure depuis 60 ans. S'adressant aux Français en ces heures difficiles, Nicolas Sarkozy s'est présenté en héraut de la paix : "Cette guerre patrons/salariés n'a que trop duré. Cette bataille décisive doit nous permettre d'ouvrir une ère de paix sociale. Ce n'est pas une guerre contre les salariés mais pour eux".


La paix est possible!

Et au coeur de cette actualité tragique, certains gestes nous font croire au rêve de la paix et de la réconciliation : la CFDT a signé l'accord sur l'assurance-chômage.

32 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel dommage, les images sonts invisibles!

Jean-Pierre Martin a dit…

Chez moi ça passe...
Etes-vous sûr d'avoir bien réglé votre cotisation pour 2009 ?

Anonyme a dit…

La photo représentant le cheikh Mahieux a-t-elle été authentifiée ? Ne s'agit-il pas d'un de ses nombreux sosies ? Nous sommes en droit d'avoir des réponses !

pom a dit…

Bravo !

Anonyme a dit…

un merveilleux billet, qui enfin nous révéle la vérité...dites moi donc chére jean pi m, pensez vous que ces hommess ont aidés par les islamisme pour détruire les usagers et leur petits pieds grassouillet? vous devez en parler au peuple les terroriste d'ultra gauche sont des amis de ben laden...mon dieu ou est daddy sarko, notre sauveur...

plus sérieusement je connais bien les cheminots, saviez vous par exemple que la sncf compte supprimer les contrôleurs dans les trains, pour certains celà serait un grand bonheur mais pour d'autres et pour la sécurité du chauffeur un vrai problème, pour comprendre il faut utiliser les lignes ter le soir, bien souvent ces controleurs sont des jeunes de quartier qui galeraient pour trouver du taf, quand des mecs vous emmerdaient dans le train ils étaient là...ect...les cheminots ne se battent pas pour rien mais pour que nous usager nous ayons les meilleurs conditions de voyage (chauffeur pas fatigué avec un nombre d'heure raisonnable), oui un rappel le train se conduit, le saint esprit c'est que pour marie ;)

j'ai posté ton excellent billet sur mon forum
merci

Anonyme a dit…

la dernière photo montrant Tzipi livni-Parisot et Mahmoud Abbas-Chéreque marchant de concert est effectivement rassurante pour la paix

un dîner de con est d'ailleurs prévu pour célébrer la fin des hostilités

Anonyme a dit…

Merci une fois de plus.

Et pour s'apercevoir qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil, je vous conseille la lecture du dernier roman de Dennis lehane, Un pays à l'aube : Mouvements sociaux, problèmes d'immigration, utilisation de la paranoïa anti-terroriste pour briser le mouvement syndical ... A Boston en 1919.

C'est épique, superbement écrit et terriblement instructif.

Anonyme a dit…

Excellent!

Pour connaître un peu un cheminot (syndiqué à SUD Rail), je peux vous dire que la maintenance des rails laisse de plus en plus à désirer (manque de moyens évidemment, on fait des économies...), et rappelez vous les nombreux accidents de train en Angleterre, ça pourrait bien arriver par chez nous si rien ne change.

Anonyme a dit…

Comme en Union Soviétique, les médias sont comme un seul homme au garde-à-vous derrière notre "grand" leader Tzipicolas Livni Sarkozy !

Et comme disait le grand démocrate ferroviaire Poutine : "nous irons débusquer les terroristes SUD jusqu'au fonds des chiottes de la Gare Saint Lazare !"

Et encore bravo de dire tout haut ce que les collabos disent tout bas !

Eric

Anonyme a dit…

Ce billet est tout naturellement dégueulasse.

La preuve ?

Jean-Marie Colombani, qui a coulé Le Monde, a dit (à peu près) la même chose sur France Inter ce matin (Demorand aurait ri).

Anonyme a dit…

Toutes ces gesticulations ferroviaires me laissent *hagard*...

Ceci dit, pour éviter de dérailler, les aiguillages sont réglés sur la Suisse, comme ça Sud peut aller se faire...mettre, foutre,enfler...etc!! Je sais pas!!

Anonyme a dit…

Bien que ne partageant pas vos idées, ni sur Gaza ou sur SUD, je trouve votre papier très spirituel et c'est assez rare sur la blogosphère pour être souligné.

Unknown a dit…

Ah, ça ira , ça ira les "syndicalistes reformistes" et la bling-bling génération à la lanterne!

Tout est une question de temps !

Anonyme a dit…

A lire ... la réponse de SUD-Rail (réponse aux présidents, pas au petit cadre de la grosse boiboite).
C'est ici (Communiqué SUD Rail suite aux propos des présidents de la république et de la Sncf).

Merci pour ce bon moment de rigolade. Même si cette guerre psychologique n'est pas si drôle que ça.

Anonyme a dit…

merci JPM quand je vous lis, je respire, et je me sens beaucoup moins con que les leftblogueurs ne le disent et l'écrivent , et en tous les cas beaucoup moins isolé... (cf : http://gauchedecombat.wordpress.com/2009/01/15/moi-jaime-bien-sud/

quant à ce blogueur de droite (situé au modem d'après maxime dénommé Dramelay qui compare les syndicalistes à des cloportes, je vous laisse seuls juges de sa droiture...). by gauchedecombat

Christian M. a dit…

Autre version :
l'état major Sud-Rail a lancé son offensive "Ballast durci" contre la gare Saint-Lazare à Paris. L'objectif déclaré est de faire cesser les agissements "irresponsables " des terroriste usagers qui harcèlent le monde cheminot. Ces «agressions» n'étant plus supportables un déluge de bombes s'est ainsi abattu sur la gare, et le trafic a été complètement interrompu. On compte d'ores et déjà de nombreuses victimes civiles. Hervé Morin se targuait ce soir d'une réussite complète :"Les objectifs ont été atteints. La salle d'attente a été détruite et la machine à café est en miettes". Le délégué de Sud-Rail a d'ailleurs confirmé qu'il fallait s'attendre à "une guerre longue et douloureuse".


à l'auteur : Ceci dit tu as raison de penser que Sarkozi veux la peau des syndicats et du droit de grève.

Problème... Ce n'est pas le droit de grève qui semble motiver Sud-Rail mais la mauvaise humeur du moment.
Donc la grève a du plomb dans l'aile... A moins que les travailleurs, leurs syndicats et surtout Sud-Rail ne deviennent sérieux !

Anonyme a dit…

Eh bien, tout à fait! notre président a bien raison de s'insurger.
J'en ai assez de prendre le train, la peur au ventre, en me demandant si je ne vais pas être victime d'un de ces saboteurs qui font la une des journaux sérieux comme le Monde ou Libération.
En son temps, une personne fort sensée avait déjà dénoncé les crimes des cheminots, mais, évidemment, en France, on a toujours le temps. Et les mesures sont prises quand il est quasiment trop tard(d'ailleurs, ces terroristes sont-ils seulement en prison?)
Voyez vous-mêmes:
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article8903

Faire fermer une gare, c'est criminel! Exactement! C'est empêcher la libre circulation des personnes et des biens qui ne circulent pas par la route.
Mais ces irresponsables de Sud scient volontiers le câble sur lequel ils sont assis.
Merci Messieurs Chérèque et Thibaut (et Dieu sait que nous ne sommes pas du même bord) d'avoir su voir où étaient les priorités.

Dernier point: cessez donc de vous gausser du prénom de Gontrand. Mon partenaire de bridge porte ce prénom et je peux vous assurer qu'il n'a rien d'un écervelé.

cyclomal a dit…

@Christian M.

"Donc la grève a du plomb dans l'aile... A moins que les travailleurs, leurs syndicats et surtout Sud-Rail ne deviennent sérieux !"

J'abonde.Car le monde est sérieux. On peut y massacrer femmes et enfants en toute justice, avec les meilleures raisons du monde, à peine un peu assis sur le droit. Le meilleur des systèmes à l'exception de tous les autres, secouru à coup de centaines de milliards de fifrelins, peut continuer de confisquer les richesses au profit de quelques uns en sacrifiant le bien public. Et les syndicats dignes de ce nom ont le pantalon sur les genoux en permanence, que si le bon dieu nous a fait des articulations c'est pour mieux se prosterner, non?

Sérieusement, les travailleurs, va falloir se sortir les doigts du c.. et arrêter la grève, on est au 21° siècle mais on peut vous envoyer la troupe si vous êtes nostalgique...

pumpernickel a dit…

je me suis bien marré en faisant un tour rapide du blog. avec, et surtout sans la permission des responsables de publication, je le mets en "ami" de www.pumpernickel.fr.

antoine

Jean-Pierre Martin a dit…

@archibald
on vous a reconnu, mon Colonel. Il fut un temps où votre camouflage avait plus de tenue. A l'heure qu'il est, vous devriez être devant Les Chiffres et les Lettres au lieu de jouer avec l'ordinateur.

Anonyme a dit…

Dis-moi pas qu'c'est pas vrai !! La presse unanime cite ce billet de référence :-D

http://www.marianne2.fr/La-bataille-de-Saint-Lazare-n-a-pas-eu-lieu_a173791.html

Anonyme a dit…

Tu ne me fait pas rire. Un cadre doit s'associer à la politique de son entreprise où ... changer de job. Je suis moi un vieux cadre syndicaliste aussi mais pas chez SUD. Les SUD je les ai vu naître à la gare de LYON piloté par la LCR. Je connaît sûrement mieux que toi l'histoire de ce syndicat et tu ne me fais pas rire. Entre les clownerie Bonapartiste du nain à talonettes et des élucubrations à deux balles je ne sais pas qui est le plus pitoyable. Saches en tout cas que tu ne me fais pas rire camarade.

Jean-Pierre Martin a dit…

"Un cadre doit s'associer à la politique de son entreprise" ?

Je crois que tu confonds le mot "cadre" avec le mot "fiote carriériste vendu à son patron".

J'en ai connu des cadres syndicalistes qui s'associaient à la politique de leur entreprise. Ils sont généralement à la CFDT, ils donnent des leçons de morale à leurs subalternes tout en léchant le c.. euh pardon, en s'"associant" à la politique de leur patron, qu'ils ont eu la chance de fréquenter grâce à leur "combat" syndical, ce qui vaut une belle carrière, et ensuite une belle retraite.

Merci pour cette belle leçon de syndicalisme, camarade.

Jean-Pierre Martin a dit…

De plus, je ne crois pas qu'il y ait dans un contrat de travail de cadre une mention spéciale "doit s'interdire de réfléchir, et surtout de critiquer la politique de l'entreprise".

Anonyme a dit…

Vous m'avez bien fait et pourtant le fiction est proche de la réalité

Anonyme a dit…

Rire bien sur, le mot à disparu

et pour ton commentaire sur les cadres et en particulier la CFDT

à 100% avec toi

J'ai subi des approches sur le thème

" un bon syndicaliste, nous on le passe cadre "

J'attends encore de savoir ce qu'est un bon syndicaliste pour une direction, moi j'ai trouvé, en 1941, on appelait ça un collabo

Jean-Pierre Martin a dit…

@Syndicaliste SUD-RATP :
Merci et longue vie à votre organisation terroriste

Anonyme a dit…

Mince alors. Moi je n'ai pas pu aller travailler mardi et mon patron me prend donc une journée. Ah, c'était pour la défense des salariés. Ah !
Mais bon, comme depuis 1 mois il y avait des grèves de train aussi sur la ligne que je prends, donc on était 2 trains dans un tous les jours, avec des retards à cause des malaises dans des trains bondés, et j'ai du faire des heures supplémentaires pour compenser. Donc avec les retards et les heures supplémentaires je rentrais chez moi à pas d'heure tous les jours. Ah mais si c'était pour la défense des salariés alors...
Mais euh... On ne pourrait pas tous les faire sauter finalement, les Sarko, CFTD et SUD ? Parce qu'à part leur défense à eux, ils défendent qui exactement ?

Jean-Pierre Martin a dit…

Faisons de votre défense et de celle des autres salariés un front commun.

Les salariés sont volontairement mis en opposition, et votre sort n'est pas moins important que celui d'un cheminot, c'est pourquoi les salariés doivent s'unir. Quand ils s'opposent il n'y a qu'un gagnant : leurs exploitants.

Mais finalement, vous témoignez avec nous que les transports sont bien un service public puisque vous en réclamez un droit d'usager. Défendons nous ensemble.

Anonyme a dit…

Le cadre anonyme mais collaborant d'hier ne doit pas connaître SUD si bien que cela, sinon il saurait que le syndicat s'est créé à gare de Lyon non pas avec mais contre les militants LCR comme Claude Debons, qui voulaient maintenir la CFDT. En fait ce sont les militants d'Alternative libertaire comme Christian Mahieux qui ont surtout poussé à la roue. Les médias n'ont pas tort de dire que SUD-Rail a un côté anarcho-syndicaliste :-)

Anonyme a dit…

Un éclaircissement sur les trop nombreux mouvements de grèves à la SNCF.
Pour faire cour, on assiste dans cette boite à un véritable sabotage par les dirigeants obéissants aux politiques.
Une situation ubuesque où les salariés attachés à leur boite et à la qualité du service rendu, sont régulièrement amenés à faire grève pour maintenir une capacité de production et une qualité de service, contre leur encadrement, qui oui sabote la SNCF. Car au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, après France Télécom, GDF, EDF, c'est la dernière, mais elle aussi doit y passer au nom du dogme libébal, et croyez moi il y a du fric à se faire, mais certainement pas des économies pour les usagers.
Bref, depuis au moins cinq ans je ne voit que des mouvement qui essayent de résister à se qu'on appelle la privatisation rampante. Je citerai pour une finir une cadre responsable de région à la traction (conduite), qui après huit heures de négociation me lâche enfin: "Oui monsieur (le conducteur de train)vous avez raison, cette réforme et mauvaise pour la production (il s'agissait d'une réforme partageant les conducteurs entre l'activité Fret et Voyageurs au lieu de garder la mutualisation des moyens et donc une plus grande efficacité), mais je suis là pour ça(mis en poste 6 mois avant) et donc, je la mènerai."
mais libre à vous de ne pas me croire et de penser que je ne suis qu'un nanti cloporte qui ne défend que ses avantages personnels.
un conducteur de train, syndiqué, même pas à SUD

Anonyme a dit…

super bien

secrétaire SUD-TCL keolis-lyon