Conférence de rédaction à France-Info
A l'heure du triomphe de la vraie France, Françoise Fressoz savait mettre en perspective pour les Echos ce moment historique : "La victoire du 6 mai marque un coup d'arrêt à la crise de l'offre politique qui s'était ouverte au milieu des années 1980 et n'avait cessé de progresser depuis. Elle rompt avec le sentiment que, dans la mondialisation, les marges de manœuvre nationales se rétrécissent comme une peau de chagrin et que droite et gauche réunies sont confrontées à la même impuissance. Première grande rupture donc". Dans son élan patriotique, la mère Françoise n'avait pas de mots assez forts pour décrire son orgasme ("si je jouis, tu ne payes pas" aurait-elle dit au futur président) : "Etourdissant ! Mais l'impression générale est plutôt réussie, c'est celle d'un pays en totale reconstruction, le pari final étant que sur les mille chantiers lancés, quelques-uns finiront bien par aboutir. En attendant, la réalité de la rupture tient essentiellement à ce rythme frénétique qu'a imprimé l'entrepreneur Sarkozy sur un pays saturé de blocages".
Quand les gros nuages lourds se sont amoncelés sur la popularité Sarkozienne, il a su trouver le réconfort dans les bras de Françoise : "A son actif figure le nombre important de chantiers ouverts depuis douze mois. De la réforme du marché du travail à la révision constitutionnelle en passant par la révision générale des politiques publiques, la réforme des régimes spéciaux, la refonte de la carte judiciaire ou encore l'autonomie des universités, aucun domaine n'aura échappé au changement. Certains lui reprochent de n'avoir pas été au bout de chaque chantier, d'autres d'avoir lancé trop de réformes en même temps, mais, enfin, la France s'est mise à bouger. Mieux, elle a bougé sans se braquer. Neuf jours de grève seulement pour douze mois de réformes. C'est le signe que le pays, dans ses profondeurs, est prêt à bouger". Si bien que faussement ingénue, elle osait se demander entre deux passes les causes de la dégringolade sondagière : "D'où vient, alors, le malaise du moment ?".
Certaines parviennent à s'en sortir
Cependant, sur un marché de l'emploi tendu, les prix cassés pratiqués par ces deux professionnelles font grincer des dents. Car comparés aux tarifs prohibitifs exigés par les PPDA ou autres Christine Ockrent, on peut véritablement parler de dumping social. Et craindre que nos politiques délocalisent désormais leurs commandes éditoriales. Un expert se veut rassurant : "Il y a un vrai savoir-faire français du journalisme politique. La connivence, le copinage, ça se cultive sur le terrain, dans les restaurants, dans les soirées. Croyez-moi, nos éditoriaux resteront français".
Racolage passif sur le boulevard
Nous voilà rassurés.
36 commentaires:
ch'tite contrib :
Madame Merkel fait la bombe
Big bisous
Re- big bisous
Re...
Madame Merkel, la bombe à retardement...
Juste pour info : associer nominativement des personnes à la pratique de la péripatécie peut conduire à se ramasser un doigt dans l'anus au nom de la lutte contre la diffamation.
(Moi aussi, si j'étais pute, je porterais plainte contre cette odieuse comparaison!)
Prochaine manifestation à Paris contre les bombardements de Gaza : Samedi 10 janvier à 15 h place de la République
Merci de colporter l’info svp
Il me plait bien ce blog !
Mr Bernard, un de vos billets les plus incisifs, certainement, (c'est marrant, chez "le Yéti", on traite de la même "gloriole" à refuser la petite rosette rouge vif...!), ce surcroît d'honneur ne me semblait incomber qu'aux rosières et aux sacristains, à condition qu'ils fussent puceaux..!
L'insigne honneur, à défaut d'honneur insigne, tout de rouge écarlate, à défaut de rehausser le moral des grognards, semblait jusqu'à présent, combler la vacuité illustre de quelques cuistres du tonneau de Clavier ou de Laporte, mais bon, on voit que le must est à présent au refus ostentatoire de la rosette susnommée, qui me rappelle une courte nouvelle d'Alphonse Allais, intitulée, "Crime russe" et dédiée incidemment à Dostoïevsky....
Suffit juste que je retrouve le texte, pas plus de trois pages et je reviens..., Encore merci, Mr Bernard, pour cet éloge à la vacuité...
L'un des directeurs "historiques" du Canard Enchaîné a convoqué l'un de ses journalistes qui avait reçu la légion d'honneur pour le virer. Celui-ci se défend : "mais je ne l'ai pas demandé !". A quoi son chef répond : "il ne fallait pas la mériter !"
C'est bien ça le problème : l'honneur, ce n'est pas de refuser la légion d'honneur, parce que le déshonneur, c'est la mériter...
votre billet est insultant pour les femmes citées et pour les femmes en général.
Rassurez-vous, le genre féminin n'est pas en cause...Le "journalisme de cour" n'a pas de sexe..
Vous avez traité ces femmes de putes par ce qu'une d'entre elle a soutenu sarkozy lors de sa campagne electorale! si c'est tout ce que vous avez à apporter en plus value au debat d'idée c'est un pietre resultat
APBLNCB
Effectivement, je me sens potentiellement insultée aussi (et ne me dites pas que vous auriez traité un homme de la même façon).
comme Olympe et Le Monolecte, j'ai un peu de mal avec ce type de comparaison, fusse-t-elle pour dénoncer le "journalisme de cour".
Je me sens blessée, en tant que femme, par cette comparaison et dieu sait pourtant que je partage votre analyse sur Mme Fressoz, cependant vous les insultez toutes deux sans expliquer pourquoi elles sont dans le même panier. Parce que ce sont deux femmes, donc deux p..? Oui, l'une des deux "cire les pompes", "sert la soupe", il y avait beaucoup d'expressions à employer. Mais là...C'est dommage de voir qu'un esprit qui se veut libre est aussi un gros... malotru
Messieurs
Jusqu'à présent, j'aimais beaucoup votre blog dont j'étais une fidèle lectrice et une admiratrice inconditionnalle. Mais trop c'est trop !
Je rejoins l'indignation de mes camarades féministes. En effet, assimiler des journalistes qui vendent leurs esprits par carriérisme, goût du pouvoir et solidarité de classe à des prostituées qui louent leurs corps par nécessité économique ou sous la contrainte de la violence est inadmissible et insultant pour ces dernières.
Je me désabonne donc immédiatement de votre flux RSS !
D'la bise
Messieurs
Excusez-moi, il n'était évidemment pas question que j'exprime mon indignation de façon anonyme mais votre saloperie de système de merde de comm.....
Christine
C'est beau une France choquée.
Je tiens solennellement à présenter toutes mes excuses aux prostituées qui ont pu se sentir humilié(e)s en étant associées à des êtres aussi lâches et vils que PPDA, Serge July, Christine Ockrent, FRançoise Fressoz ou tout autre serviteur "indépendant" du régime ultra-libéral et sécuritaire dont elles sont les premières victimes.
Je tiens à renouveler mon plus sincère mépris à toutes ces raclures qui défendent à longueur d'éditos "indépendants" des politiques de classe qui s'attaquent aux plus faibles, et qui contribuent à détruire notamment les droits (encore très insuffisants) des femmes.
Tu ne parles pas de Marie-Eve Malouines...
Je suis d'accord avec quelques féministes qui se sont exprimées mais il faudrait affiner pour savoir ce qui revient au texte lui même et ce qui se ballade dans nos propres têtes: il est vrai que l'on n'insulte jamais les femmes de la même manière que des mecs. Même si on traite un mec de pute, ça n'aura jamais la connotation que ça a pour une femme.
Au contraire, le terme "enculé" semble bizarrement n'avoir pas de féminin. Georges Brassens, misogyne de haute qualité, en avait fait naguère la remarque malicieuse.
Il faudrait, plus basiquement, réfléchir à cette curiosité qui fait que la presque totalité de "nos" insultes sont à connotation sexuelle.
Alors que théoriquement nous sommes pour le sexe libre et joyeux.
Seul le capitaine Haddock... mais ses insultes ne font pas vraiment mal, hein?
Salut mc !
J'ai une question : et quand on insulte un mec, ce n'est plus du sexisme ? Quand on dit "enculé" justement ?
Désolé, je suis un peu à la traîne dans mes cours de féminisme, mais je vais potasser, promis.
En revanche, si la plupart des insultes sont à caractère sexuel, je n'y suis pas pour grand-chose, mais je veux bien y réfléchir. Un autre jour.
Pour résumer, le fait que des journalistes se prostituent ne choque personne, par contre qu'on le dise avec des gros mots c'est pas bien. Chacun son indignation.
@Madame Nolecte : Peut-être qu'il a rien contre se prendre un doigt dans le cul par un bel éphèbe des Forces de l'Ordre de notre beau Pays Démocratique, Monsieur Bernard :-D
La gardav' fist-fucking party, c'est quand même quelque chose !
...Tu vas quand même pas faire dans l'anti-doigt-dans-le-cultisme-homophobique-primaire tout de même ? :-DD
Ah ben sinon, euh « (...) n'ont pas d'humour » hein, quoi, mais bon, on savait :-}
Ce théorème est d'une force insoupçonnée.
Mr Bernard, étant moi même fils de pute, je souffrais déjà assez qu'on traitât ma mère de cette façon, par rapport à moi-même...!
Maintenant qu'elle est morte, la douleur est moins vive, mais je reste son fils autant que July celui de sa mère...
C'est clair pour tout le monde ?
Mr Martin, donnez donc à Mr Bernard une potion somnifère ainsi qu'un peu de bromure, chaque soir à l'heure du coucher, votre blog ne s'en portera pas plus mal!!
@ JPM:
Ben, quand on traite un mec d'enculé, c'est de l'homophobie, non?
Et quand j'ai écrit "je suis d'accord", ça veut dire "je suis d'accord pour réfléchir à la question, pas pour jeter des anathèmes définitifs, je ne pratique guère ce sport.
Moi, j'aime bien les féministes qui ont de l'humour, l'esprit de sérieux me gave un peu.
Sinon, je ne serais pas une des fidèles de ce blog.
Insultant est un faible mot ! Moi non plus, je n'aime pas sarko mais de là à insulter une femme de pute (fut-il vrai qu'elle le soit) n'a de justification que dans la frustration de n'avoir pas de femme à "se mettre sous la dent" en dehors desdites putes ou de ne pas porter la culotte chez soi !
@iceman :
Exactement. Si ça se trouve, nous sommes peut-être même des violeurs en puissance, sans le savoir encore, qui se baladent en pleine nature, avides de sexe ! Bigre, ça fait froid dans le dos.
@jardin : c'est bien ça alors, je crois bien qu'en plus on est homophobes
Je suis d'accord avec Iceman, si les culottes étaient sur les fesses idoines, il n'y aurait plus de machisme, non mais !
Le niveau monte pas ...
Pfff...
Les femmes et le second degrés.
Elles auraient été juives, nous passerions pour des nazis.
Elles auraient été lesbiennes, on nous aurait traités d'homophobes.
Etc, etc...
Peut-on rire de tout ? Oui mais avec ceux qui ont de l'humour.
Les femmes et le second degrés.
Ça c'est du sexisme, et en plus mal orthographié ;-D
Ou de l'humour... bien pensé. Tu viens en effet de prouvé que tu en été dépourvue (du 2nd°).
Désolé pour l'orthographe, je ne suis qu'un homme...
je ne suis qu'un homme... C'est pas forcément grave, j'en connais qui sont vraiment drôles.
*mouarf* Christine, de plus en plus drôle, 2009 te réussit, on dirait...!
Par contre, inutile d'affirmer:"je ne suis qu'un homme..."; ça ne sert à rien de se faire du mal.
mouarf, Christine, dépourvue de second degré ! :-D
D'humour, à la limite mais dans certains cas bien revendiqués...
Revendiquer le second degré, c'est facile, mais ça ne veut pas dire qu'il était réussi !
Courage Hum Hum, "ensemble tout est possible", même atteindre le niveau de M. B et de JPM. :o)
Il ne faut vraiment pas connaître ce blog pour en traiter les auteurs de beaufs.
On peut juste trouver dommage que le second degré ait été un peu trop visible ce coup-ci, donnant lieu à un billet plus agressif qu'ironique.
Quant au qualificatif de "putes", il ne me semble pas outrancier en contexte.
Une fan féministe
J'avoue que je suis de celle qui ris à ce genre d'humour sans que mon acte soit une traitrise à la cause féministe. d'autant que les termes "pute" et "enculé" n'ont pas pour moi de genre et s'appliquent dans mon langage aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Ne vous est-il jamais arrivé au boulot de traiter un de ces "cadre qui s'associe à la politique de son entreprise" de (grosse) pute ?
Vous pouvez être attaqué et condamné en justice pour vos propos insultants et déplacés.
Il ne reste plus qu'à avertir ces femmes afin qu'elles fassent valoir leur droits.
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