vendredi 1 août 2008

Arrestation de Karadzic : le sarkozysme européen prend du plomb dans l'aile

Derrière cette bonhommie naturelle, un grand penseur qui avait une large avance sur son temps


C'est l'une des grandes figures européennes qui est tombée aux mains de la "justice" internationale le 21 juillet 2008, au bout d'un long acharnement judiciaire de près de dix ans.

Comme par hasard en pleine présidence sarkozyenne de l'Europe, Radovan Karadzic a été arrêté par la milice internationale du TPIY (Tribunal International Pénal pour l'ex-Yougoslavie). Tantot poète, chef militaire ou psychiatre, c'est gràce à cette particulière hauteur de vue qu'ont seuls les grands penseurs que Karadzic a su très tôt comprendre les enjeux du XXIème siecle.

Karadzic vécut une enfance normale en Serbie


Ne d'un père emprisonné pour avoir combattu le communisme de Tito, c'est très tôt que Karadzic a développé une forte conscience politique. Diplômé de médecine à Sarajevo puis spécialisé en psychiatrie et plus particulièrement dans la paranoia, c'est alors qu il commence à écrire ses premiers poèmes, dont la sombritude n'enthousiasme pas immédiatement ses comtemporains. D'abord de gauche, comme beaucoup d'autres jeunes à crinière flamboyante, il bascula à droite en 1980 pour fonder le Parti Démocratique Serbe, dont fut issu notamment Slobodan Milosevic, autre grande figure victime de manipulations politiques.

Visionnaire trop tôt, Karadzic restera un génie incompris


C'est lui le premier qui, en avril 1992, dénonca l'islamisation de la Bosnie et entendit créer une Republique Serbe séparée, plus hygiénique à ses yeux. C'est ainsi qu'il est alors soutenu très largement par les Nations-Unies et les grands pays européens, bien conscients du problème.

Il fut l'un des précurseurs de ce qu'on pourrait nommer aujourd'hui le "sarkozysme décomplexé", qui a su il y a quinze ans prendre les premières mesures de désislamisation. Contrairement à l'étiquette de "nettoyeur ethnique" qu'on voudrait bien lui faire endosser, il assume totalement le choix de permettre aux Musulmans de se trouver véritablement chez eux, en dehors de la Serbie, puisque, on l'a bien compris depuis, notre civilisation judéo-chrétienne est incompatible avec l'Islam, qui condamne encore aujourd hui dans certains pays la sodomie par vingt ans de prison (soit dit en passant : il n'y aurait plus beaucoup de syndicats en Europe aujourd'hui si on laissait appliquer de telles mesures). Malheureusement pour la bonne entente entre civilisations, la gratitude des Musulmans fut inexistante.

Dans la bataille de Srebrenica pour la démocratie, il y eut d'inévitables dommages collatéraux


Il fut notamment le premier (ou plus exactement le deuxième) à inventer des camps d'internement pour étrangers et/ou musulmans, dont s'inspira Brice Hortefeux pour développer sa politique actuelle en matière d'immigration.

De la même manière, alors qu'on crie aujourd hui au scandale à propos des rafles et des expulsions en France, Karadzic fut le premier à pratiquer véritablement le raccompagnement à la frontière de musulmans.

Radovan Karadzic est toujours très populaire en Bosnie


Bien sûr, il reconnaît volontiers qu'il y ait pu y avoir, comme partout, un zèle de certains fonctionnaires incontrôlable, légitimement frustrés de ne pouvoir pleinement se sentir chez eux. Il est à noter tout de meme que cette reconstruction de la Serbie s'accompagna de moins de 20000 viols, qui ne sont finalement qu'une goutte (d'eau) comparée aux 80 millions de morts du communisme.

Car l'arrestation du leader serbe est bien une nouvelle preuve, s'il en fallait encore, que le communisme gangrène toujours la société européenne, malgré certaines innovations pour réformer la gauche comme en France, où l'élevage de socialistes permet notamment de défendre les valeurs du néolibéralisme.

Nicolas Sarkozy doit devenir un "dirigeant fort" pour une véritable société européenne blanche, judéo-chrétienne


Dans ce contexte, l'arrestation de Radovan Karadzic sonne comme une fausse note dans la grande symphonie wagnérienne qu'entendait jouer Nicolas Sarkozy à l'Europe, et il lui faudra faire preuve de volontarisme, et ne pas se contenter de simples mesurettes molles-du-gland, s'il veut vraiment réformer en profondeur la société européenne, à commencer par l'immigration, son fer de lance.

Sources : le Courrier International numéro 925 du 24 au 31 juillet 2008

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Des mesurettes molles-du-gland... J'aime... l'image ...

Anonyme a dit…

Y'a pas à dire, t'as de mauvaises lectures aussi ! Courrier International !...et pourquoi pas Montesquieu et Voltaire tant que tu y es !
ah, la, la c'est pas avec tout ça qu'on va relever la France quand même !!

Anonyme a dit…

Grandiose le passage sur sodomie et syndicalisme !

Anonyme a dit…

très bon billet, une fois de plus. mais, là je commence à avoir le sens de la dérision sérieusement émoussé.
On est vraiment cernés de toutes parts.
Avec le gâchis autant politique, diplomatique que médiatique, il n'y a plus qu'à espérer qu'ils plongent d'eux mêmes, car il n'y aura personne pour leur faire boire la tasse jusqu'à la lie.
Les parts de gâteau sont bien réparties. Et vogue la galère pour ceux qui ne font pas partie des élus.

Anonyme a dit…

Mais qui est cet imbécile qui écrit de pareilles inepties ??

Radovan Karadzic est "juste un peu" responsable d'avoir orchestré le siège de Sarajevo, d'avoir organisé le massacre d'environ 8 000 Musulmans au cours du massacre de Srebrenica et dans d'autres régions de Bosnie Herzégovine.

Et d'après vous c'était un visionnaire ??? Dans ce cas là, il l'était tout autant que Hitler, Staline...