C'est une exclusivité du blog de JPM, une fois n'est pas coutume : un salarié d'une grande entreprise française, FT, aurait préféré suicider un manager peu scrupuleux plutôt que de se suicider lui-même. Inspiré par le film Louise-Michel ? Non, nous répond-il dans un mail envoyé sous une fausse identité depuis un web-café. Il n'avait plus envie de sortir précise-t-il, et le cinéma n'était certaine pas le lieu ou laisser ses idées noires se développer.
C'est dans sa cave, les mains nouées et la corde autour du coup, prêt à faire basculer la chaise qui le retenait encore à la vie qu'une petite voix intérieure lui suppute de diriger sa haine contre l'un des représentants d'un système à la dérive et non contre lui-même. Il hésite un instant avant d'admettre à son corps défendant que ce projet redonne soudain sens à sa vie. Sa victime est toute désignée, le passage à l'acte n'est plus qu'une formalité. Il aura lieu le surlendemain dans le sous-sol de l'entreprise.
Indignation et condamnation unanimes du monde politique, du monde des affaires et des média-sous-contrôle devant ce meurtre d'un innocent qui rappelle les heures sombres où la terreur était entretenue par les groupuscules d'extrême gauche au début des années 80.
Fait divers ou nouvelle tendance face aux difficultés du quotidien et au harcèlement moral ? Il est trop tôt pour le dire. Toutefois, si l'on en juge par la décision prise par l'état major de FT de sanctuariser les activités managériales, l'événement semble pris au sérieux.
Les managers peuvent enfin travailler sans risque
Cette initiative est une première : jamais dans l'histoire des entreprises françaises, les managers n'ont été éloignés de leurs équipes pour assurer leur propre sécurité. "Les ordres et les sanctions seront délivrées par les ondes, ce qui ne nous pose aucun problème technique étant donné notre secteur d'activité. De plus, tous les salariés figurent dans la nouvelle base de données d'enquête." nous répond le responsable du projet de sanctuarisation. Et d'ajouter "Il est hors de question de modifier nos méthodes de managment, ce serait donner raison à cet assassin". Quand notre journaliste lui demande si la mode des suicides doit faire évoluer les relations au travail, la réponse est directe : "moi, je n'y suis pour rien, je n'ai tué personne, je fais mon travail du mieux que je peux".
Une scène qui appartient désormais au passé
dimanche 18 octobre 2009
France Telecom : nouveau coup dur
Publié par Anonyme à 13:53:00
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5 commentaires:
Je cite :"Puisqu'il fallait qu'ils plongeassent par leur geste, leurs familles dans l'affliction, si les premiers suicidés de France Télécom avaient eu la force, au lieu de disparaître, de retourner la pulsion de mort contre tel ou tels des petits chefs qui courroient de transmission l'abjection de la direction, on aurait eu de beaux procès, et Lombard aurait un peu démissioné.
Cinq ou si meurtres dans la hiérarchie auraient fait plus de boulot que 25 effondrements solitaires ! Egoïstes !
Extrait d'un (long) comm trouvable ici ;-)
http://aldebaran.eu.org/index.php?2009/10/14/372-catatonie-#c11458
Karl-H Président !!
"le cinéma n'était certaine pas le lieu ou laisser ses idées noires se développer."
Faute !
@Anonyme
Tu as oublié un "s" à "fautes"
;-)
Je vous signale cet article qui prouve que le journal Marianne qui annonce défendre la Poste publique, en réalité utilise une société privé pour ses courriers :
http://www.avenirdufutur.fr/?p=1728
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