jeudi 15 octobre 2009

Bizutage de Poitiers : un jeu bonenfant qui dérape

Quatre lycéens de Poitiers ont été interpellés et mis en examen, révèle jeudi Le Parisien. "Selon les premiers éléments de l'enquête, l'un des agresseurs serrait les parties génitales des bizuts pendant qu'un autre leur enfonçait un doigt dans les fesses tout en forçant leurs victimes, restées habillées, à siffler la Marseillaise", précise le quotidien.

Toute l'équipe de la Rédaction du blog de Jean-Pierre Martin s'élève contre ces traitements dégradants voire inhumains qui consistent à forcer autrui à entonner des chansons barbares.

De plus, nous tenons à rappeler que siffler la Marseillaise est désormais un grave délit lourdement condamné.

Le match de bizutage opposant les secondes B aux Terminales S3 a dû être arrêté, annonce le Ministère de la Jeunesse et des Sports.



L'interdiction pourrait désormais être étendue aux adeptes de pétomanie, grâce à la vigilance de Bernard Laporte


Ségolène Royal, interrogée sur le sujet, a souhaité devancer les critiques :
"- Par ailleurs, je n'ai jamais forcé personne à se mettre un drapeau français dans le cul. Nous sommes en république, chacun est libre d'exprimer son nationalisme comme il l'entend. Je décline toute responsabilité en cas d'accident."

4 commentaires:

cyclomal a dit…

D'après sa description, ceci n'est pas un bizutage mais une préparation symbolique, criante de vérité et d'à propos, à la vie en Sarkozie! Les initiateurs de cet exercice civique sont à féliciter, quel que soit leur parrain...

Monsieur Bernard a dit…

Le service civil est enfin mis en place !!

Chomp' a dit…

Faut rappeler que le bizutage n'est pas forcément sexuel !
Quand le Neo-président d'un république en voie de bananiérisation (c'est un exemple) se fait bourrer à la vodka par un artiste du KGB et arrive raide mort au G8 pour sa première apparition vraiment planétaire, on ne peut pas dire que c'est sexuel : y'a pas de preuve.

fandeXavierBertrandetFredericLefebvre a dit…

République en voie de bananiérisation?

Je proteste, Monsieur, la France a toujours été une grande République bananière: 230 000 tonnes par an pour la seule Martinique! Et ceci ne doit évidemment rien à la nomination de quelque jeune gandin à un obscur poste de gestion technocratique de l'ouest parisien, la suppression des juges d'instruction trop curieux, la nomination du patron de l'ORTF par not'bon président... ou autres minimes détails de gestion.