Après le massacre de douze personnes en Angleterre, Bernard Kouchner s'estime "optimiste". Selon lui, le plus grand risque, c'est que les familles des victimes se radicalisent. Mais nul doute que les pourparlers aboutissent, et que, désormais, les conditions soient réunies pour que le calme revienne à Lake District.
De son côté, Derrick Bird, le meurtrier, reconnaît une erreur, voire même, en extrapolant, une "faute" : "Effectivement, je n'ai pas assuré à 100%", estime-t-il, beau joueur. D'un autre côté, il faut bien reconnaître qu'il est le plus grand perdant de toute cette histoire qui affole la presse à scandale, ce qu'il a souhaité préciser d'emblée en nuançant les propos de l'accusation : " Malheureusement, ces images sont dévastatrices pour ma réputation."
Aussitôt, la justice britannique a enjoint Derrick Bird à "s'engager sans retard dans une enquête impartiale, crédible et transparente, conforme aux critères internationaux" afin que toute la lumière se fasse sur cet incident regrettable. Ce n'est qu'au terme des résultats de cette enquête qu'on pourrait éventuellement se prononcer sur d'éventuelles sanctions à mener contre le meurtrier. Sont évoquées la possibilité d'une "amende forfaitaire", ou d'une "majoration d'impôts", ceci à titre d'exemplarité.

D'un autre côté, on estime que les victimes ne sont pas non plus toutes blanches dans cette affaire, elles auraient même fait preuve de provocation vis-à-vis du tueur en série. Celui-ci, "adepte de la pureté des armes, n'aurait pas agi ainsi si on ne l'avait pas provoqué", selon Bernard-Henri Lévy, expert en bains de sang.
Malheureusement, Derrick, pour une raison inconnue, a préféré se donner la mort, rendant ainsi caduque toute investigation. On ne saura donc jamais la vérité. Et c'est bien dommage !
Interrogé sur cette affaire, le premier ministre François Fillon a tenu à affirmer son désarroi : "Eh ouais ! Mais que voulez-vous, malheureusement c'est la vie... qu'est-ce qu'on peut y faire ?"
