Après avoir connu la souffrance de la séparation d'avec Cecilia, le locataire de L'Elysée, Nicolas Sarkozy, est aujourd'hui confronté à un problème trop longtemps refoulé : les crises à répétition de son fils Jean, 24 ans, marginal cocaïnomane qui vit depuis l’enfance dans l’obsession de la figure d'un père distant et colérique à la personnalité écrasante. Il sombre petit à petit dans une dépression chronique. Pendant que le père croque l'existence à pleines dents et jouit d'une reconnaissance mondiale depuis ses succès en matière de politique étrangère, le fils enchaîne les cures et les tentatives de suicide.
Difficile de dissimuler les ravages de la cocaïne
Aujourd'hui, Jean Sarkozy dénonce et accuse son président de père dont il dit qu' « il est pourri par le désir d’être aimé et le besoin d’argent. Il ne pense qu’à lui. Il séduit puis méprise.»
Face à la détresse envahissante du fils, le père est obligé de réagir : il est trop tard pour dissimuler l'existence de Jean à l'opinion publique comme les Kennedy ont su le faire avec leur fille Rosemary. Les destins respectifs des familles Sarkozy et Kennedy, souvent comparées, se croisent …
Les conseillers en communication de l'Elysée ont alors une idée lumineuse qu'ils soumettent avec succès au chef de l'état : offrir un cadeau, un gros cadeau, à Jean dont ils savent que l'enfance a été rythmée par des cadeaux toujours plus coûteux.
A 2 ans, avant même de savoir conduire, l'enfant Jean avait déjà une bien belle auto très chère
Les caprices sont devenus hors de prix, les conseillers peinent à trouver un cadeau plus cher que le précédent. C'est un ami proche de la famille, Patrick Devedjian, lui-même en pleine rechute, qui suggère à Nicolas Sarkozy d'abandonner son titre de président de l'Epad au rejeton en mal de vivre.
Devedjian en souffrance entre deux cures
115 millions d'euros, sera-ce assez pour acheter la tranquillité ? Rien n'est moins sûr. Carla commence à manifester son désaccord : "La psychanalyse, c'est moins cher et en plus, c'est remboursé par la sécu".
Jean aura-t-il droit un jour à sa crise d'adolescence, tout boutonneux et glabre qu'il est ? N'est-ce pas un droit pour un jeune de se rebeller et de rejeter père, mère, système, confort ... Qui viendra le tirer de ce début de vie ratée. Au bénéfice de qui faut-il encore repousser l'échéance de la crise d'adolescence de la jeune victime ? Autant de question que nous sommes en droit de nous poser. Mais que faut-il attendre du fils d'un fou ?