mercredi 21 octobre 2009

Une enfance Neuilléenne

Après avoir connu la souffrance de la séparation d'avec Cecilia, le locataire de L'Elysée, Nicolas Sarkozy, est aujourd'hui confronté à un problème trop longtemps refoulé : les crises à répétition de son fils Jean, 24 ans, marginal cocaïnomane qui vit depuis l’enfance dans l’obsession de la figure d'un père distant et colérique à la personnalité écrasante. Il sombre petit à petit dans une dépression chronique. Pendant que le père croque l'existence à pleines dents et jouit d'une reconnaissance mondiale depuis ses succès en matière de politique étrangère, le fils enchaîne les cures et les tentatives de suicide.



Difficile de dissimuler les ravages de la cocaïne




Aujourd'hui, Jean Sarkozy dénonce et accuse son président de père dont il dit qu' « il est pourri par le désir d’être aimé et le besoin d’argent. Il ne pense qu’à lui. Il séduit puis méprise.»

Face à la détresse envahissante du fils, le père est obligé de réagir : il est trop tard pour dissimuler l'existence de Jean à l'opinion publique comme les Kennedy ont su le faire avec leur fille Rosemary. Les destins respectifs des familles Sarkozy et Kennedy, souvent comparées, se croisent

Les conseillers en communication de l'Elysée ont alors une idée lumineuse qu'ils soumettent avec succès au chef de l'état : offrir un cadeau, un gros cadeau, à Jean dont ils savent que l'enfance a été rythmée par des cadeaux toujours plus coûteux.




A 2 ans, avant même de savoir conduire, l'enfant Jean avait déjà une bien belle auto très chère


Les caprices sont devenus hors de prix, les conseillers peinent à trouver un cadeau plus cher que le précédent. C'est un ami proche de la famille, Patrick Devedjian, lui-même en pleine rechute, qui suggère à Nicolas Sarkozy d'abandonner son titre de président de l'Epad au rejeton en mal de vivre.



Devedjian en souffrance entre deux cures

115 millions d'euros, sera-ce assez pour acheter la tranquillité ? Rien n'est moins sûr. Carla commence à manifester son désaccord : "La psychanalyse, c'est moins cher et en plus, c'est remboursé par la sécu".

Jean aura-t-il droit un jour à sa crise d'adolescence, tout boutonneux et glabre qu'il est ? N'est-ce pas un droit pour un jeune de se rebeller et de rejeter père, mère, système, confort ... Qui viendra le tirer de ce début de vie ratée. Au bénéfice de qui faut-il encore repousser l'échéance de la crise d'adolescence de la jeune victime ? Autant de question que nous sommes en droit de nous poser. Mais que faut-il attendre du fils d'un fou ?

mardi 20 octobre 2009

Le gouvernement favorise le droit de vol en Afghanistan

Notre ministre du Rayonnement de la France à l’étranger avait déjà pris une position ferme sur les résultats de l’élection présidentielle au Gabon afin de tordre le cou aux rumeurs ignobles faisant état de petites anomalies concernant la sincérité des résultats électoraux.
Ce matin Bernard Kouchner n’a pas manqué l’occasion de se faire entendre et déclare au sujet de l'Afghanistan : "Le fait de faire un deuxième tour me parait très important, parce que c'est une preuve de démocratie, et donc que l'Afghanistan emprunte plus clairement le chemin de la démocratie, c'est une bonne chose". Prise de position d’autant plus courageuse que comme le précise le ministre, le résultat du second tour ne fait pas de doute. Le président sortant sera réélu. Il est vrai que si cela ne remet pas en cause les résultats du scrutin pourquoi se priver d’un peu d’affichage démocratique. Un deuxième tour aura bien lieu "à 95% " dixit M.Kouchner (attention il s’agit là de la probabilité qu’il soit organisé pas du résultat qui on le rappelle n’est pas connu à l’avance).
Soucieux d’ouvrir cette élection au plus grand nombre le gouvernement fait preuve d’une grande coordination dans les déclarations et dans l’action. Ainsi le retour possible d’Afghan, dans leur pays évoqué dès le début du mois par le ministre de la Dignité Humaine, Eric Besson, se confirme.

Think thank au gouvernement "Générosité, partage, expulsion et humanisme en politique"


On comprend bien qu’il est difficile pour un pays en guerre d’organiser le vote de ses ressortissants de l'étranger, surtout quand ils sont dans la nature, sans adresse et ont parfois égaré leurs papiers d’identité. Certains n’avaient semble t-il pas fait de cette élection une priorité, il auront eu le temps d’y réfléchir et d’en discuter entre eux dans le centre dans lequel ils sont réunis depuis plusieurs jours. Cette mise à disposition d'énergie et de savoir faire pour de telles entreprises est à porter au crédit de notre gouvernement.

Le ministre plein de pudeur et ne souhaitant pas avoir l’air de faire sa promotion grâce à cette politique du partage ne dit rien des motivations citoyennes de ces retours au pays. Il préfère répéter en boucle que c’est contre les passeurs et les filières qu’il se bat. Gageons qu’il s’est renseigné au préalable sur les modalités d’inscription sur les listes électorales entre les deux tours. Ce serait dommage de se trouver en butte avec la lourdeur administrative Afghane.

Le ministre de la Défense Passive a même proposé la mise à disposition de Rafales pour les retardataires au moment de la fermeture des bureaux de vote.


Précision qui n’est pas sans signification, c’est à bord d’un vol commun affrété par Paris et Londres que voyageront ces citoyens Afghans. A l’heure du développement du coavionnage il aurait été dommage de partir à vide. L’accomplissement du devoir électoral ne doit pas être entaché d’un mauvais bilan carbone et c’est tout à l’honneur de nos démocraties modernes d’y avoir pensé.

dimanche 18 octobre 2009

France Telecom : nouveau coup dur

C'est une exclusivité du blog de JPM, une fois n'est pas coutume : un salarié d'une grande entreprise française, FT, aurait préféré suicider un manager peu scrupuleux plutôt que de se suicider lui-même. Inspiré par le film Louise-Michel ? Non, nous répond-il dans un mail envoyé sous une fausse identité depuis un web-café. Il n'avait plus envie de sortir précise-t-il, et le cinéma n'était certaine pas le lieu ou laisser ses idées noires se développer.

C'est dans sa cave, les mains nouées et la corde autour du coup, prêt à faire basculer la chaise qui le retenait encore à la vie qu'une petite voix intérieure lui suppute de diriger sa haine contre l'un des représentants d'un système à la dérive et non contre lui-même. Il hésite un instant avant d'admettre à son corps défendant que ce projet redonne soudain sens à sa vie. Sa victime est toute désignée, le passage à l'acte n'est plus qu'une formalité. Il aura lieu le surlendemain dans le sous-sol de l'entreprise.
Indignation et condamnation unanimes du monde politique, du monde des affaires et des média-sous-contrôle devant ce meurtre d'un innocent qui rappelle les heures sombres où la terreur était entretenue par les groupuscules d'extrême gauche au début des années 80.

Fait divers ou nouvelle tendance face aux difficultés du quotidien et au harcèlement moral ? Il est trop tôt pour le dire. Toutefois, si l'on en juge par la décision prise par l'état major de FT de sanctuariser les activités managériales, l'événement semble pris au sérieux.

Les managers peuvent enfin travailler sans risque

Cette initiative est une première : jamais dans l'histoire des entreprises françaises, les managers n'ont été éloignés de leurs équipes pour assurer leur propre sécurité. "Les ordres et les sanctions seront délivrées par les ondes, ce qui ne nous pose aucun problème technique étant donné notre secteur d'activité. De plus, tous les salariés figurent dans la nouvelle base de données d'enquête." nous répond le responsable du projet de sanctuarisation. Et d'ajouter "Il est hors de question de modifier nos méthodes de managment, ce serait donner raison à cet assassin". Quand notre journaliste lui demande si la mode des suicides doit faire évoluer les relations au travail, la réponse est directe : "moi, je n'y suis pour rien, je n'ai tué personne, je fais mon travail du mieux que je peux".



Une scène qui appartient désormais au passé

jeudi 15 octobre 2009

Bizutage de Poitiers : un jeu bonenfant qui dérape

Quatre lycéens de Poitiers ont été interpellés et mis en examen, révèle jeudi Le Parisien. "Selon les premiers éléments de l'enquête, l'un des agresseurs serrait les parties génitales des bizuts pendant qu'un autre leur enfonçait un doigt dans les fesses tout en forçant leurs victimes, restées habillées, à siffler la Marseillaise", précise le quotidien.

Toute l'équipe de la Rédaction du blog de Jean-Pierre Martin s'élève contre ces traitements dégradants voire inhumains qui consistent à forcer autrui à entonner des chansons barbares.

De plus, nous tenons à rappeler que siffler la Marseillaise est désormais un grave délit lourdement condamné.

Le match de bizutage opposant les secondes B aux Terminales S3 a dû être arrêté, annonce le Ministère de la Jeunesse et des Sports.



L'interdiction pourrait désormais être étendue aux adeptes de pétomanie, grâce à la vigilance de Bernard Laporte


Ségolène Royal, interrogée sur le sujet, a souhaité devancer les critiques :
"- Par ailleurs, je n'ai jamais forcé personne à se mettre un drapeau français dans le cul. Nous sommes en république, chacun est libre d'exprimer son nationalisme comme il l'entend. Je décline toute responsabilité en cas d'accident."

Pétition pour Charlie

Derrière cette bonhommie naturelle, une sensibilité à fleur de peau


Le monde de la chanson soutient Charles Manson. Des centaines de signataires, dont Marilyn Manson, Nine Inch Nails, Trent Reznor, Ozzy Osbourne, Guns n' Roses, Stan, Kyle, Kenny et Cartman, Neil Young, U2, System of a dawn, Necro, ont souhaité apporter leur aide à leur égérie dans son combat pour la liberté.

Aujourd'hui âgé de 75 ans, après onze demandes de remises en liberté refusées depuis 1978, le célébrissime auteur de l'album "Lie: The Love and Terror Cult" purge toujours une peine de prison à vie pour une affaire vieille de plus de quarante ans.

Cette photo en noir et blanc montre bien que toute cette affaire est d'un autre temps


Visionnaire, cet artiste avait compris très tôt que le monde s'engageait dans un choc des civilisations dans lequel il a souhaité prendre part à sa manière, interprétant les propres textes des Beatles (notamment Helter Skelter), dont il reste l'un des plus grands fans, de la Bible, et avant l'heure, d'Alain Finkielkraut. Il fut notamment le premier à déclarer : "Les Noirs, quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a plusieurs qu'il y a des problèmes." A l'époque minoritaire, son point de vue est aujourd'hui largement repris par bon nombre de grands penseurs contemporains.

Parmi les accusations qui l'ont condamné à ce terrible destin, c'est sans doute d'avoir commandité le meurtre de Sharon Tate, alors compagne de Roman Polanski, qui a marqué les esprits. Un procureur coriace qui aime s'attaquer aux gens célèbres, un drame médiatisé devenu un enjeu politique, un réalisateur à succès, une blonde provocatrice, tels furent les ingrédients d'une justice à grand spectacle qui ne fit qu'une bouchée de l'"enfant terrible de l'Ohio".

Quelqu'un qui aime les Beatles ne peut pas être totalement mauvais.
Ici, Charlie en train de composer son deuxième album


De père inconnu, privé de sa mère à cinq ans, doté d'"une grande sensibilité qui n'est pas parvenue à recevoir de l'amour et de l'affection", il rêvait d'un monde meilleur. C'est ainsi qu'après avoir échappé au proxénétisme en 1958, il fonda la communauté hippie "La Famille", qui semblait remplacer enfin celle qu'il n'avait jamais eue.

C'est suite à la sortie du film sataniste "Rosemary's baby" du réalisateur Roman Polanski qu'il décide de mettre fin aux jours de Sharon Tate, l'épouse de celui-ci, enceinte de huit mois.

Cette grande consommatrice de drogues en tous genres apparaît notamment sur nombre de photos relativement osées pour l'époque, laissant la porte ouverte à toutes sortes de pulsions


Il restera probablement à tout jamais incompris du grand public, mais il eut et a toujours sur le monde de la chanson et du cinéma une influence considérable, du groupe de rap Manson Family à Marylin Manson, qui lui doivent leurs noms, en passant par les Ramones, Neil Young et tant d'autres.

C'est pourquoi aujourd'hui, après tant d'années, et alors que Maurice Papon fut remis en liberté au même âge après seulement trois ans d'emprisonnement, nous demandons une fois encore la libération conditionnelle de "Charlie".


« Ma définition de l'amour est pleine, complète. Elle rend tout plus léger. La beauté est quelque chose que vous voyez, l'amour est quelque chose que vous ressentez. » (Charles Manson)

mardi 13 octobre 2009

Le chien de Nicolas Sarkozy nommé à la tête de la S.P.A

Une nouvelle tempête médiatique s'abat sur le clan Sarkozy suite à l'annonce de la probable nomination à la tête de la Société Protectrice des Animaux de Galouzeau, le chien du président. Après la polémique Jean Sarkozy, l'opposition n'a pas manqué de railler cette nouvelle preuve de "népotisme". Ce qui fait dire à Arnaud Montebourg : «Il n’y a plus aucune limite, on peut tout se permettre, il n’y a plus de principes ni de règles. Ca n’a aucun sens, c’est la destruction de l’esprit de la République».


Galouzeau, un chien à l'image de son maître

Il faut dire que le profil de Galouzeau détonne dans le petit monde de la politique. Teckel à poil ras de 4 ans, il est adopté par Nicolas Sarkozy après son triomphe du congrès de Versailles lors duquel il prend la tête de l'UMP. Malicieusement prénommé Galouzeau par son maître ("Couché Galouzeau!" déclenche l'hilarité des proches du président), il développe très jeune un instinct politique fort en mordant des militants chiraquiens. Alors qu'il venait de commencer une formation de chien policier (il a redoublé sa première année), son arrivée surprise à la tête de la S.P.A constitue un tournant dans sa carrière.

Jean Sarkozy s'est dit choqué par la polémique

L'UMP s'est bien sûr précipité pour défendre l'animal domestique des Sarkozy et répondre au procès en incompétence et en favoritisme qui lui est fait. Frédéric Lefebvre est ainsi monté au créneau : «Le procès d’intention qui est fait aujourd’hui à Nicolas...à Galouzeau Sarkozy est détestable. Ce débat sur sa soi disant inexpérience est tronqué, biaisé par une gauche haineuse. Je vous rappelle qu'il faut multiplier par 7 l'âge des chiens pour avoir une équivalence. Ce qui lui fait 28 ans et non 4. Je suis fier que mon pays fasse confiance aux jeunes.» Patrick Balkany, député-maire UMP de Levallois-Perret et ami du Président, est pour sa part enthousiaste : «Moi qui ai connu Nicolas Sarkozy à 22 ans, il avait déjà beaucoup de talent. Et je peux vous dire que Galouzeau Sarkozy, à 28 ans, a peut-être encore plus de talent que n’en avait son maître à son âge. Il est affectueux, ramène la balle, surveille parfaitement la maison, tend la patte. N'est il pas prêt à devenir député de la majorité?» Xavier Bertrand quant à lui a qualifié de "ridicule" les accusations de népotisme : "Galouzeau Sarkozy ne doit sa promotion qu'à ses seuls talents. Quoi de plus légitime que d'être un chien pour prendre la tête de la S.P.A? Depuis la mort de Mabrouk, personne n'a plus de compétences que Galouzeau. Le gouvernement aurait aussi pu choisir un enfant de l'assistance. Jean-Luc Lahaye, vous auriez préféré?". Effectivement. Dominique Paillé a lui estimé que la politique était un « domaine dans lequel on reconnaît les talents indépendamment des règles habituelles que sont les diplômes. Et puis pour l'avoir un peu fréquenté, Galouzeau a un flair terrible! ». Brice Hortefeux a tenu à donner de hauteur au débat et sortir de ces querelles politiciennes : "L'important c'est que la race de Galouzeau soit pure. Et croyez-moi, ce n'est pas un batard. Ce n'est pas comme les rotweillers de banlieue qui font régner la terreur. Les rotweillers, quand y'en a un ça va, c'est quand y'en a plusieurs que ça pose des problèmes".

La meute UMP attendant un lâcher de pauvres.

Malgré cette levée de boucliers de la majorité, la polémique a enflammé la presse du monde entier. Et une question taraude l'ensemble des commentateurs. Après Jean Sarkozy à L'EPAD, Galouzeau à la S.P.A, où s'arrêtera le clan Sarkozy? Doit on s'attendre à voir Carla Bruni-Sarkozy atterrir à la direction de l'Association des Sourds et Malentendants?

mardi 6 octobre 2009

La Poste : les français devront revoter

"Ce sont des cris de douleur, de peur, d’angoisse et de colère que l’électorat de gauche a poussés dans les urnes, à l’occasion de la votation citoyenne (...). Comme en pareil cas, il fallait des leaders d’occasion qui nourrissent ce désarroi national. Les uns ont surenchéri dans la maladresse, les autres dans les mensonges éhontés. A l’arrivée, un désastre général et une épidémie de populisme qui emportent tout sur leur passage, la Poste, les élites, la régulation du libéralisme, le réformisme, l’internationalisme, même la générosité". C'est Serge July, sorti de sa retraite pour l'occasion, qui résumait le mieux le dégoût de la presse et de la classe politique après la votation citoyenne organisée ce samedi sur le statut de la Poste. Comme en 1995 avec la réforme Juppé, comme en 2005 avec le référendum sur le TCE, le peuple a montré qu'il était difficile de lui faire confiance sur les grands enjeux. Des citoyens flattés dans le sens du populisme et de la xénophobie par une extrême gauche agitant le spectre du postier polonais. Et une nouvelle occasion manquée.


Des urnes ouvertes aux pauvres et aux étrangers. C'est ça que vous appelez la démocratie?

Et maintenant? Que faire de ce vote qui condamne la Poste à un avenir bien sombre. Quel est le plan B? Dès dimanche, l'UMP posait la question de la légitimité de cette votation, cette "pantalonnade" qui "prouve que la gauche n'aime pas nos entreprises publiques, qui méritent un meilleur traitement et plus de respect que cette mascarade". Principal reproche : le déficit de démocratie. Ainsi, le ministre de l'industrie Christian Estrosi, féru d'histoire, raillait un scrutin qui lui rappelait "les grandes heures de l'Union Soviétique". De son côté l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, passionné de droit constitutionnel, tentait de ramener un peu de raison : "Je dis attention à cette démocratie participative: qui est représentatif? Le peuple français et pas une partie du peuple français. Je me méfie de ces comités: même s'il y a deux millions de personnes, ce n'est pas le peuple". Et le peuple, Jean-Pierre Raffarin le connaît. Le député de la Vienne réclamait un retour aux fondamentaux : "Revenons à des principes démocratiques".

A l'UMP, la démocratie ils connaissent

Pour rétablir les règles démocratiques, le gouvernement a donc décidé de s'emparer du dossier. Comme en 2008 avec le Traité simplifié, Nicolas Sarkozy a promis de sortir de l'ornière l'avenir de l'entreprise publique. Ainsi, une nouvelle votation citoyenne sera organisée la semaine du 14 décembre. Un vote qui respectera la démocratie et le peuple, puisqu'il sera limité aux seuls parlementaires réunis en Congrès à Versailles. "Il faut dépassionner le débat et le confier aux experts. Que connaît madame Michu à la concurrence du secteur postal? La démocratie participative ne vaut que sur des sujets simples. Sinon, c'est la porte ouverte à tous les populismes. Et pourquoi pas un référendum sur la politique fiscale ou le nucléaire tant qu'on y est?". Avec cette déclaration, Nicolas Sarkozy entend siffler la fin de la récré.

Les irlandais, moins archaïques, ont voté Yes à la privatisation des services publics

D'après les premiers sondages, une large majorité des députés et sénateurs entend voter pour le projet de restructuration de la Poste, même si certains socialistes ont annoncé qu'ils s'abstiendraient. Un projet qui permettra à la Poste de continuer son chemin vers l'excellence, une voie déjà tracée par France Télécom.

vendredi 2 octobre 2009

Castration chimique : enfin!

"Ne doit-on pas enfin décider la mise en oeuvre de la castration chimique pour ce type d'individus ?" Une fois n'est pas coutume, c'est le courageux Frédéric Lefebvre qui ose placer au centre du débat l'épineuse question de la castration chimique pour les criminels récidivistes. Et c'est vrai que le déferlement de faits divers sordides pousse l'humaniste qui sommeille en chacun de nous à se faire violence.


Attention! La castration peut rendre agressif

Car notre charité chrétienne ne doit pas nous inciter à banaliser la barbarie presque quotidienne qui inonde l'actualité : Molex, Continental, France Télécom, Total, le paquet fiscal, les bonus, les retraites chapeaux, les aides aux banques, l'augmentation du forfait hospitalier, les suppressions de postes à l'éducation nationale, la privatisation de la poste, la guerre à Calais, les suicides en prison....on pourrait égréner sans fin le chapelet de la violence sociale, du viol des acquis, de la torture des salariés. Le gang des barbares agit en toute impunité.

L'exception Serge Dassault : impuissant et néanmoins dangereux

Pour le sensible Frédéric Lefebvre, c'est le 24ème mort chez France Télécom qui a fait déborder la fosse commune. Selon lui, plusieurs questions méritent d'être soulevées à propos de Didier Lombard : "Pointait-il régulièrement auprès des forces de sécurité et était-il soumis à un contrôle depuis sa remise en liberté à la fin de sa peine ? Etait-il soigné ? Toute la lumière doit être faite sur l'application des mesures de suivi des criminels dans l'affaire de France Télécom. Pourquoi ce criminel qui vient de récidiver a-t-il été autorisé à vivre à 100 mètres du domicile de sa précédente victime ?" Il en effet curieux de laisser en liberté le coupable de 24 assassinats.

Au MEDEF, on prend très au sérieux les menaces du gouvernement

La classe politique et notamment le PS semble divisée sur cette question. Ségolène Royal par exemple, a clairement laissé entendre qu'elle n'avait rien contre : "Cela existe dans certains pays. Tout ce qui va dans le sens d'empêcher les prédateurs financiers de récidiver doit être proposé".

Les experts restent malgré tout perplexes face à la nécessité d'imposer cette castration : "Elle existe déjà mais sur la base du volontariat. Ces derniers temps, on a vu beaucoup de traders nous demander de leur couper les bourses pour se désintoxiquer. Il est évident que réduire la production de testostérone empêchera ces grands criminels d'avoir des pulsions, de vouloir toujours plus d'argent, toujours plus de pouvoir. Mais elle doit s'intégrer dans une prise en charge psychologique globale".
Et un changement de société brutal.

"Mademoiselle, vous pouvez sortir les briques s'il vous plaît. Monsieur Lombard est arrivé pour son traitement"

Car au delà de ces bêtes sauvages assoiffées de stock options, il faut bien reconnaître que le législateur français a très longtemps fermé les yeux sur ces pratiques d'un autre âge. Et que la majorité UMP actuelle est à l'origine idéologique du laxisme et de l'impunité dans lesquels baignent ces délinquants. Alors faudra-t'il songer à couper la langue des députés UMP pour qu'ils arrêtent de raconter des conneries?