"Il faut une fiscalité plus juste et plus efficace". Nicolas Sarkozy l'a réaffirmé, son gouvernement ne souffrira d'aucun "complexe" à l'heure de la réforme fiscale. "Il n'y aura pas de tabou. Les français doivent comprendre que si on veut sortir de la crise, il faut redonner un peu d'espoir à nos riches, notamment en supprimant l'ISF". Autre mesure phare de ce "grand plan de sauvegarde des élites", la défiscalisation des rétrocommissions. "Une décision nécessaire et urgente", estime François Fillon, "d'abord pour relancer le marché de l'armement français". Mais surtout pour lutter contre "la fuite des cerveaux politiques".
Bruno Mégret, Alain Juppé, François Léotard, Michel Noir. La liste est longue de ceux qui sont partis chercher fortune ailleurs, loin du carcan de la vie politique française. "La France n'a plus les moyens de laisser partir ses meilleurs éléments vers l'étranger ou le privé. Elle doit montrer à ses hommes d'état qu'elle les aime". Et Nicolas Sarkozy d'enfoncer le clou : "Il n'y a pas de honte à gagner un peu d'argent parce qu'on a bien travaillé et réussi à exporter le génie français à l'étranger".
Face aux critiques de l'opposition, le premier ministre est monté au créneau pour défendre cette nouvelle niche fiscale, la niche Karachi. "Il est de notre devoir d'agir. Il sera trop tard pour pleurer quand Nadine Morano ou Frédéric Lefebvre auront quitté le pays!". Avant de se lancer dans un exercice de politique-fiction : "Imaginons une France sans rétrocommissions. Un pays sans Balladur, sans Chirac, sans Juppé, sans Pasqua, sans Léotard, sans Sarkozy. Un pays où l'on cotiserait encore 37 années et demi, où TF1 serait une chaîne publique, où la dette de l'état n'aurait pas explosé. Cette France là nous n'en voulons pas!". Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement, François Baroin a tenu à faire ce rappel salutaire : "La gauche ne devrait pas oublier qu'elle a une responsabilité historique dans la fuite du général de Gaulle à Londres en juin 1940, dégoûté par le front populaire. Un exil qui aurait pu avoir des conséquences catastrophiques".
Aussi le gouvernement n'entend pas renoncer à une réforme qu'il considère comme un pas important sur le chemin de "la moralisation de la vie politique et de la lutte contre les conflits d'intérêts". Un mal nécessaire pour rendre aux hommes politiques leur dignité. Et ne plus jamais voir un honnête homme comme Éric Woerth jouer les gigolos chez les vieilles dames de Neuilly.
4 commentaires:
C'est lumineux et brillant.
Il faudrait également étendre l'immunité présidentielle a la totalité des hommes politiques.
l'époque chirac etait beaucoup meilleur que l'époque sarkozy
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Nice blog thanks for postinng
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