vendredi 23 juillet 2010

Nicolas Sarkozy déclare la guerre aux lémuriens et aux atlantes

"Le gouvernement mène une lutte implacable contre la criminalité. C'est une véritable guerre que nous allons livrer aux lémuriens et aux atlantes. L'autorité de la loi doit être respectée sur l'ensemble du territoire national". Nicolas Sarkozy s'est voulu ferme face à cette délinquance d'un genre nouveau. "Des événements d'une extrême gravité viennent de se produire ces jours derniers, marquant une escalade de la violence, en particulier envers les forces de l'ordre. Ces évènements ne sont pas acceptables".

Où trouvent-ils l'argent pour se payer d'aussi grosses soucoupes?

Les derniers jours ont en effet été marqué par une offensive sans précédent des lémuriens et des atlantes, qui ont semé la panique dans la population. Pourtant, le problème n'est pas nouveau puisque son émergence date du début des années 90, comme nous l'expliquait alors le criminologue Alain Bauer :



Reconduites à la frontières, bouclier psychique, le gouvernement ne lésinera pas sur les moyens pour enrayer la menace. "Une nécessité" selon Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, "car on a laissé cette situation pourrir trop longtemps. Si le Parti Socialiste avait réagi à l'époque, lorsque les premières agressions ont eu lieu au Mandarom, nous n'en serions pas là".

Brice Hortefeux supervisant le démantèlement d'un campement d'atlantes

A gauche, si beaucoup dénoncent "les fantasmes et les manipulations du pouvoir", certaines voix s'élèvent pour soutenir le gouvernement. Ainsi, Manuel Valls a rappelé que la sécurité était la première des libertés et qu'il "fallait mener une lutte sans pitié à ces milliards de lémuriens".

Voilà qui devrait animer la campagne présidentielle de 2012. A moins que les Elohims....

samedi 17 juillet 2010

Le procès d'Eric W., le "trader fou"

A son entrée dans le box, rigide et coincé, on a cru au retour de "l'exterminateur de la sécu", Alain J., tombé en 2004 pour emplois fictifs. Mais il s'agissait bien d'Éric W., l'austère petit consultant, soupçonné aujourd'hui d'être l'auteur de la plus grande escroquerie financière de tous les temps. Il est en effet accusé par son employeur, la Banque de France, non seulement d'avoir creusé sa dette de plus de 250 milliards d'euros en 2 ans mais aussi de l'avoir caché à sa hiérarchie. Un mois après le procès de Jérôme Kerviel, la ligne de défense d'Éric W. est identique : ses supérieurs hiérarchiques étaient "au courant de ces pratiques", qu'il définit comme "habituelles dans le milieu".

Eric W.et ses collègues invoquant les dieux de la finance

Pourtant, Éric W. n'a pas toujours été un trader controversé. Il a même réalisé des placements juteux qui ont fait de lui le financier préféré des patrons français. Ainsi, Liliane Bettencourt est venu témoigner de la "compétence et du sérieux de monsieur W. En 2007, nous avons investi sur ses conseils 150 000 euros dans un hedge fund hongrois. Quelques mois plus tard, il nous adressait un chèque de 30 millions d'euros. Qui dit mieux?".

Le successeur d'Eric W. vient d'être nommé

Mais c'est bien ces montages financiers alambiqués qui ont causé la perte du trader. Et de sa banque. Face au désastre, les explications d'Eric W. ont paru bien légères, à l'image de la folie qui s'est emparée des places boursières : "J'ai parié sur des produits complexes. Pour faire simple il s'agissait d'injecter d'énormes sommes dans des fonds de type MEDEF ce qui devait automatiquement générer de la croissance. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu". Et le trader de s'entêter, malgré l'échec, dans des placements toujours plus hasardeux : bouclier fiscal, baisse de la TVA pour les restaurateurs, niches fiscales...jusqu'à la ruine.

Eric W. avait plein d'autres idées sympas pour se refaire

Comment l'activité du financier a t-elle pu passer inaperçue? Comment le conseil de surveillance a t-il pu laisser le trader dilapider les fonds propres de la banque? Jean-François C., chef du conseil de surveillance, estime que le trader a su "se jouer des dispositifs. Et puis depuis deux ans, on a surtout concentré nos efforts sur l'interdiction de la burqa dans nos agences".

Eric W. ouvrant une enveloppe après un dîner à Neuilly chez des vieux

En attendant, la Banque de France doit prendre des décisions drastiques pour compenser les pertes de son trader. Mais pas question pour son président du directoire, Nicolas S., de brader les positions risquées prises par Eric W.. "Nous conservons pour l'instant nos investissements dans le bouclier fiscal. Nous espérons encore récupérer notre mise. Il faudra donc récupérer l'argent ailleurs."
Et la rumeur d'évoquer la fin du Plan Épargne Retraite.